Ali Laâridh se garde de toute dramatisation de l’après 14 décembre

Publié le Mercredi 11 Décembre 2013 à 16:07
Ali Laâridh Ali Laâridh s’est gardé de toute dramatisation de ce qui pourrait advenir après le 14 décembre, au cas où l’on ne parvient pas au consensus dans le cadre du dialogue national. "Après midi, ce sera 13 heures et après le 14 décembre, ce sera le 15 décembre. La vie ne s’arrêtera pas après ce jour-là", a déclaré le chef du gouvernement aux médias. "Nous allons trouver les solutions qui servent l’intérêt du pays à cette date, et il n’y a pas lieu d’avoir des craintes", a-t-il dit, exprimant sa confiance dans la prise de conscience du citoyen, et la pérennité des institutions de l’Etat.

Il a ajouté en marge de la conférence nationale autour des villages artisanaux que le dialogue autour du gouvernement avance et s’est dit optimiste de parvenir à "des solutions consensuelles dans l’intérêt du pays", estimant que ce dialogue  repose sur trois piliers : la préparation de la constitution, la formation de l’instance électorale et le choix d’un gouvernement consensuel, en vue parachever la  période transitoire.

Au sujet de la proposition de Béji Caïd Essebsi de créer un conseil supérieur d’Etat, le locataire de la Kasbah a indiqué que le dialogue national est ouvert à toutes les propositions, à condition qu’elles tiennent compte de l’intérêt national, et qu’elles soient adaptées à la feuille de route.  
Gnet