Syrie : La conférence de Tunis plaide pour un gouvernement d’unité |
Publié le Vendredi 24 Février 2012 à 13:27 |
Dernière mise à jour, le Vendredi 24 Février 2012 20:10 |
La conférence internationale des amis du peuple syrien s'ouvre à 14H30 avec la participation d'une soixantaine de délégations, notamment des pays arabes islamiques, européens et des puissances occidentales dont les USA et le Canada. Plusieurs personnalités importantes y prendront part dont la secrétaire d’Etat américaine, Hilary Clinton et son homologue français, Alain Jupé. Dans son allocution de bienvenue, le ministre des Affaires étrangères Rafik Abdessalem, a exprimé le soutien de la Tunisie au peuple syrien " dans sa quête de liberté, de démocratie, de dignité et de justice'". Cette conférence est selon lui, "l'occasion de mettre fin aux violences faîtes au peuple syrien, entre meutres et tortures". Selon le projet du communiqué final dont Gnet a obtenu des échos dans les coulisses, la conférence de Tunis a proclamé son soutien total à l’initiative de la ligue arabe visant à faciliter une transition politique vers un système démocratique pluraliste en Syrie. Elle a lancé un appel pour la formation d’un gouvernement d’unité nationale en Syrie qui prévoit que le président actuel, Bachar Al Assad cède le pouvoir à son vice-président pendant la période transitoire devant mener à des élections sous supervision arabe et internationale. Sur un autre plan, la conférence de Tunis doit lancer un ultimatum de 72 heures à Damas pour permettre l’acheminement des aides humanitaires sous peine de s’exposer à des sanctions additionnelles non-précisées. Elle recommande, à cet effet, l’instauration d’une trêve pour faire parvenir les aides des Nations Unies et des agences humanitaires. Il est prévu également que la conférence de Tunis reconnaisse le conseil national syrien (CNS), comme représentant légitime du peuple syrien, Alain Juppé l'a confirmé. Moncef Marzouki a proposé un plan d'action pour une solution politique de la crise syrienne similaire à celle du Yémen. Appelé "opération Abdelkader", le plan, qui a été présenté en présence des représentants d'une soixantaine de pays et d'organisations internationales, aura comme objectif de parvenir à convaincre Bachar Al Assad de quitter le pouvoir. D'après l'Associated Press, le ministre français des affaires étrangères a annoncé vendredi que paris prendra, dès lundi, de nouvelles mesures fortes (contre le régime de bachar el-assad), notamment le gel des avoirs de la banque centrale syrienne. Notons enfin la non-participation du Liban, de la Russie et de la Chine. Anis Ben Othman
|
Commentaires
Ecrit par Msahsah 25-02-2012 10:43
Se vanter d’être le premier à expulser l’ambassadeur de la Syrie : Quel exploit !!!
Puis, de rassembler les amis de ….
Les amis de qui, au fait ???
C’est du mascarade, comme disait un des observateurs Tunisiens envoyés sur place par la LIGUE NON ARABE (LNA) , ce qui se passe en Syrie.
Commençons par le commencement : Les occidentaux (les américains en l’occurrence et derrière eux les sionistes) étaient en quelque sorte surpris par la révolte des Tunisiens puis des Egyptiens avec comme conséquence la perte d’alliés hors norme (la preuve, les hésitations et les contradictions fondamentales et nombreuses dans les commentaires et répliques).
Comme ces gens là sont des bons stratèges, ils ont assimilé le choc et ils ont passé par la suite à la contre-attaque (c’est comme dans un ring de box, au fait).
C’est scientifique et c’est très bien étudié. En sciences de gestion, on appelle ça « transformer une menace en une opportunité ». Ben oui, ils ont sauté sur l’occasion pour s’attaquer à leurs ennemis qui entravent leurs politiques expansionnistes et colonialistes, les Syriens en l’occurrence qui soutiennent les 2 H (Hezbollah & Hamas) et qui sont en alliance avec les iraniens.
A la limite, ils sont entrain de défendre leurs intérêts ces occidentaux combien même les moyens sont malsains et illégitimes (mandater des terroristes à terroriser la population [des exécutions à la légère, à la hâte et en pleine rue, des actes terrifiants de vandalisme, de vol et de viol, …], à détruire l’infrastructure [des ponts, des pipelines, des stations gazifières et pétrolières, des domiciles de particuliers innocents, …] et à ruiner le pays même, à l’irakienne).
Mais, de l’autre côté de la barrière :
– La LNA, pourquoi n’a-t-elle pas débattu le rapport des observateurs dépêchés par elle-même en Syrie dans une séance supposée avoir cela comme ordre du jour (sachant, la moitié des observateurs sont des ressortissants des monarchies du golf, américains plus que les américains !!!) ?
– Le chef de la délégation envoyé par la LNA (le soudanais), pourquoi s’est-il adressé, dans cette audience même, au Quatari Ben Jassem en lui disant : Vous voulez calmer la situation en Syrie, arrêtez alors la propagande médiatique orchestrée contre ce pays « frère » ?
– Ce chef des observateurs arabes, pourquoi n’a-t-il pas été invité à l’ONU pour l’entendre lors de la plaidoirie sur la situation en Syrie ? Et le rapport de son équipe, pourquoi n’a-il pas été annexé à celui préparé par le duo El Arabi et Ben Jassem (il vous sera communiqué par rapide post disaient ils en s’adressant aux présents à la réunion du Conseil de sécurité !!!) ?
– Le chef de fil des vendeurs arabes de la DEMOCRATIE n’a-t-il pas accédé au pouvoir par un coup d’Etat contre son propre père ? Mais quelle foutaise !!!
– Cette réaction de la Tunisie, n’est-elle pas intempestive, hâtive, de deux poids deux mesures (ce n’était pas pareil avec le Yemen, le Bahreïn et la Lybie. Pourtant, c’étaient des boucheries qu’on regardait en direct à la télé. La Tunisie, rappelons le, était la dernière à reconnaître le CTL de nos voisins Libyens et à « évincer » le représentant du sanguinaire Gueddafi !!!) ?
– Es-ce par hasard que juste après cette réaction Tunisienne, des semblables se succèdent (USA, France, GB, Monarchies du golf, ….) ou es-ce un rôle assigné à notre pays symbole du printemps arabe (du marketing comme disait quelqu’un) ?
– Les frères musulmans en Egypte : La première prise de position importante de leur part, à la veille de leur succès aux élections, était leur détermination à respecter les engagements internationaux de l’Egypte (celui du Camp David, spécialement). Ceci ne conforte pas la thèse du prix à payer par les nouveaux venus ?
– N’est-il pas plutôt judicieux d’expulser l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite qui protège le dictateur ZABA si on est convaincu de l’opportunité, de l’efficacité et de l’efficience d’un tel agissement diplomatique de renvoie d’ambassadeurs ?
"العزوزة هازها الواد و تقول العام صابة"
Ecrit par Léon 25-02-2012 01:37
Ecrit par Zico 24-02-2012 19:29
Au moins la bas malgré la dictature, il n'y a pas de barbus en colère qui se baladent avec des drpeaux noirs. Les syriens quand ils sortent dans les rues c'est avec le drapeau syrien dans la main. Les Tunisiens semblent avoir oublié la couleur de leur drapeau.
Ecrit par watad_tn 24-02-2012 17:19
Ecrit par LOTFI 24-02-2012 15:30