Tunisie/Artistes et intellectuels : "Non au silence face aux agressions"

Publié le Mardi 31 Janvier 2012 à 12:20
"Nous avons beaucoup souffert des actes de violence perpétrés contre les intellectuels et les artistes tunisiens. Nous rejetons toute forme de violence, surtout quand celle-ci a dépassé la ligne rouge de l’agression verbale pour devenir physique. Nous allons tous nous ranger aux côtés de toute personne victime d’agression. Pour que plus personne ne se sente seule et dénuée. S’il faut qu’ils nous agressent qu’ils le fassent contre nous tous. Nous ne garderons pas le silence", dit  Moncef Ben M’rad, président de l’Association des Directeurs de journaux tunisiens, lors d’une rencontre tenue hier, réunissant les directeurs des médias et plusieurs journalistes, politiciens et artistes.

Cette réunion a été décidée suite aux agressions physiques dont ont été victimes plusieurs figures connues des médias et de l’art.

Nabil Karoui, patron de Nessma TV,  Sofiène Ben Hamida, journaliste chez la même chaîne, le comédien Abdelghani Ben Tara, l’universitaire Hammadi Redissi, et Zied Krichen, directeur de Rédaction du Journal "Le Maghreb", ont tous été victimes d’agressions physiques et verbales à cause de leurs prises de positions ou leurs activités. 

L’affaire la plus connue de toutes est celle de Nabil Karoui, qui est aujourd’hui devant les tribunaux. Sa chaine de télévision a diffusé lors de la campagne électorale d’octobre dernier, le film «Persepolis». Un film d’animation qui parle de la révolution iranienne, du retour de la dictature, tout en incarnant Dieu. Une diffusion qui a suscité une vive polémique. "Un groupe de protestaires s’est dirigé vers les locaux de Nessma TV et a voulu y mettre le feu", relate Nabil Karoui. Alors que d’autres individus ont investit sa maison, "l’ont pillée et ont même voulu violer la femme de ménage et ont tenté de l’égorger", dit-il. Avant d’ajouter : «Ceux qui ont fait cela n’ont eu à payer qu’une amende de 9d600 chacun et ont été relâchés. Hier ça m’est arrivé à moi, demain cela pourrait arriver à quiconque d’entre vous", indique-t-il.

Abdelghanim Ben Tara, propriétaire de l’espace de théatre Beit El Ihtifel à la Medina de Tunis, parle de son expérience «Nous avons été attaqués par des dizaines de jeunes munis de couteaux et de bâtons, qui nous ont traités de tous les noms, parce qu’ils considéraient que ce n’était pas l’art qu’ils voulaient voir. Samedi dernier encore, alors que j’assistais à la marche contre la violence, ils ont encore cassé les serrures de l’espace et sont entrés à l’intérieur pour tout saccager», dit-il.

Hamaddi Redissi qui a été agressé physiquement devant le tribunal de Tunis lors du dernier procès de Nessma TV a ajouté : "Ces personnes sont une minorité ce qui n’est pas très alarmant en soi, mais ce qui est grave c’est la position des autorités. Je fais porter à la Troïka et au ministère de l’Intérieur la responsabilité de ces actes. J’ai l’impression qu’une partie de la contre-révolution est au pouvoir", accuse-t-il sans détours.

Zied Krichen du journal le Maghreb, connu pour ses diatribes envers le gouvernement actuel en général et les islamistes en particulier, dit qu’il existe une intention de taper sur les intellectuels pour faire taire le reste du peuple : "J’ai même appris qu’il existe une intention de me tuer…je ne sais même pas si c’est vrai ou pas. Je me demande quelles sont les intentions du gouvernement en gardant ainsi le silence. Faire perpétrer la dictature, empêcher la liberté d’expression ?", s’interroge-t-il.

L’acteur Atef Ben Hassine a, pour sa part attiré l’attention sur toutes les formes de violence qui existent dans les rues tunisiennes. «Moi-même, j’ai été victime de la violence des Bourguibistes, parce que j’ai osé critiquer l’ancien leader sur les ondes de Radio Monastir. Plusieurs centaines de personnes m’attendaient à la sortie de la radio dans une colère noire». et d’ajouter :«La question est : comment combattre la violence sous toutes ses formes. A mon avis il doit y avoir une maladie psychologique qui ronge toute la société tunisienne… ».

La comédienne Jalila Baccar fait endosser la responsabilité à tous les médias et à l’image qu’ils diffusent au citoyen. «Les médias n’éclairent pas les Tunisiens et ne leur donnent pas accès à leur mémoire nationale. Je crois que cette mémoire a été longtemps bafouée. Il faut rapprocher le peuple de son histoire, et rompre avec les préjugés", dit-elle.

Maya Jerbi, élue de la constituante et SG du PDP, était également présente au débat. Elle estime qu’il ne faut pas amplifier ces faits «mais qu’il ne faut pas non plus les minimiser. Car comme dans toute révolution, il existe des débordements. La marche de samedi dernier a démontré que les Tunisiens sont unis contre la violence. Mais le gouvernement reste responsable de ces débordements d’autant plus qu’il ne prend aucune position claire vis-à-vis de ces agressions répétitives. C’est pour quoi, je dis que l’opposition et la société civile doivent faire pression sur le gouvernement pour qu’il prenne ses responsabilités".

A l’issue du débat, Zeineb Farhat, directerice de l’espace Al Téatro, a exposé deux articles qui ont été élaborés par l’association et qui seront proposés à l’assemblée constituante dans l’espoir d'être dans la constitution. Un article garantissant la liberté d’expression et un deuxième interdisant l’incrimination de tout travail artistique ou culturel.
Chiraz kefi



 

Commentaires 

 
#9 ça commence comme ça
Ecrit par mahjoub el hamel     07-02-2012 09:33
Suite à l’envoi de la vidéo relatant l’agression des deux intellectuels Tunisiens, H. Redissi et Z. Krichen, permettez-moi de vous transmettre ce que nous écrivions au Rassemblement des artistes, intellectuels, scientifiques, (R.A.I.S), il y a 22 ans,environ, sur le climat de violences et de terreur, fait d’agressions, de menaces, d’insultes au quotidien, instauré par les militants de l’islam politique et de la théocratie contre les artistes et les intellectuels Algériens, contre l’art, la culture, la science,le patrimoine national.
Trois années après la publication du document ci-joint, le bras armé du terrorisme salafiste passait à l’assassinat de l’intelligence, de l’art, de la culture.

Certes « l’histoire ne se répète pas », peut-être bégaie-t-elle, mais les processus liberticides engagés, par les fondamentalistes, ici ou là, se ressemblent, car issues de la même matrice idéologique, malgré les enfumages politiques et les boniments de leurs «états-majors ».
Enfin, il faut surtout éviter, de dire et de penser « ils sont une minorité ». Tous les mouvements liberticides ont commencé avec une « minorité », au niveau du nombre, dans un premier temps. Mais le terreau idéologique n’est pas minoritaire.


Texte du R.A.I.S. Mai 1990.

La culture, l’art et la science en sursis.

Des écrivains insultés (Kateb Yacine, Tahar Ouettar, Rachid Boudjedra)(1) , des cinéastes menacés ou empêchés de tourner (Laradji, Zemmouri, Mazif…), des comédiens empêchés de se produire ou menacés de mort ( Medjoubi (2) , Fellag,, Troupe du 1er Mai), des spectacles de théâtre annulés : « El Aïta », à M’sila, « Faqou » à la salle Ibn Khaldoun à Alger, le chanteur petit Matoub , le groupe Ideflawen, la chanteuse Houria Aïchi3 déclarés « fesq (4 )», et prétexte à la terreur des citoyens et aux affrontements devant le cinéma Atlas à Bab-El Oued, la chanson chaâbi hors-la loi, -qu’arriverait-il aujourd’hui à Hadj M’hamed El Anka ?- les chants religieux -medh- accompagnés d’instruments à musique « la yadjouz (5)» , les romanciers qui ne font que « du vide par le vide, -Abassi Madani (6) dixit-, les journalistes insultés et empêchés d’exercer librement leur métier (7).
Faire la chasse aux artistes algériens parce qu’ils sont artistes, aux intellectuels parce qu’ils sont intellectuels, aux scientifiques (8) , quelles que soient leurs opinions ; traquer des démocrates (9), des militantes d’associations (10), des femmes, des syndicalistes (11), des militants de parti (12). Telle est la volonté de ces ennemis de la civilisation, de la culture, de la science, et de la démocratie.
Mais cette volonté s’étend à d’autres éléments et aspects de notre société, de notre histoire, de notre vie : atteintes au patrimoine archéologique -dernières en date : le site de Tipasa-, tentatives d’empêcher des « ziarate (13) » -Sidi Moussa, Sidi Ghiles-, profanation de tombes et de « qouba » de Sidi M’hamed Bou Qobrine à Alger, et à Djelfa.
A quand Sidi Abderahmane, Sidi Yahia, Sidi El Houari, Sidi Rached.
Ils empêchent les familles d’enterrer leurs morts, comme l’ont fait depuis des siècles nos pères. Cet « ordre nouveau » affiche ainsi sa prétention d’exclure le peuple algérien de sa propre histoire, de sa culture, de son imaginaire, de ses coutumes ancestrales. Il veut faire table rase de notre passé, qui est aussi notre présent.
Il veut introduire dans la société l’inquisition.
Son discours haineux envahit notre vie, sème la violence dans nos familles, traumatise nos enfants. Il est un danger mortel pour l’école, l’université, pour la recherche scientifique et pour le développement économique et social déjà fortement fragilisés par des années d’incurie, de casse, de corruption, d’interdits.
En rendant licite (Yadjouz) l’agression, la terreur, l’affairisme et le parasitisme, il tente de sanctifier les valeurs de la régression et de la décadence. Cet « ordre nouveau » qui profite du désarroi social et moral de la jeunesse s’apparente au fascisme. Il est prétexte à toutes les aventures fratricides sans lendemain.
Il est la fin des libertés démocratiques et individuelles.
Face à cette situation dont la gravité ne doit échapper à personne , face à toutes ces menaces et leur cortège de répression, de torture, de censure, d’exclusion, dont octobre 1988 a sonné le glas, le R.A.I.S appelle tous les artistes, intellectuels, scientifiques, à se rassembler jeudi 10 mai à 10h du matin à la salle du Conseil Populaire de la ville d’Alger, derrière l’Assemblée populaire nationale, pour la paix, la démocratie, pour la liberté et la création, et à se joindre à la marche pour la démocratie , place du 1er Mai à 14h.
Le R.A.I.S,
Alger le 3 mai 1990.
Notes de bas de page

1A partir du printemps 1993, trois années après la publication de ce texte, écrivains et poètes, parmi lesquels, Tahar Djaout et Youcef Sebti sont assassinés par les terroristes du Front islamique du djihad armé.(F.I.D.A.).
2Azzedine Medjoubi est assassiné en février 1995, à Alger. En mars 1994 le dramaturge Abdelkader Alloula, succombait à ses blessures, victime d’un attentat à Oran.
3Les chanteurs Cheb Hasni, et Rachid Baba Ahmed, qui formait un duo avec son frère Fethi, sont assassinés en septembre 1994 et février 1995
>>4Débauche, dépravation
5 Illicite, au sens de mécréance.
6Président du Front islamique du Salut, (F.I.S.)
7A partir de 1993, plus de soixante journalistes Algériens seront assassinés par les terroristes du Front islamique du djihad armé (F.ID.A).
8Des dizaines seront assassinés, parmi lesquels le psychiatre Mahfoud Boucebci, le pédiatre Djillali Belkhenchir, le philosophe Rabah Guenzet, l’archéologue Djamil Bouhendel, les sociologues M’hamed Boukhobza, Djilali Liabès, l’économiste Abderahmane Faredeheb.
9Parmi eux, Abderahmane Chergou, Salah Chouaki, Rabah Stambouli, assassinés en septembre 1993 et septembre 1994.
10Parmi elles, l’architecte Nabila Djahnine, présidente de l’association « Cri de femmes », assassinée en février 1995
11Parmi eux Abdelhak Benhamouda, secrétaire général de l’UGTA, assassiné en janvier 1997.
12Parmi eux Rachid Tigziri et Aziz Belkacem, assassinés en janvier et décembre 1994.
13Pèlerinage.
 
 
-2 #8 ça commence toujours comme ça
Ecrit par mahjoub el hamel     07-02-2012 08:59
Suite à l’envoi de la vidéo relatant l’agression des deux intellectuels Tunisiens, H. Redissi et Z. Krichen, permettez-moi de vous transmettre ce que nous écrivions au Rassemblement des artistes, intellectuels, scientifiques, (R.A.I.S), il y a 22 ans,environ, sur le climat de violences et de terreur, fait d’agressions, de menaces, d’insultes au quotidien, instauré par les militants de l’islam politique et de la théocratie contre les artistes et les intellectuels Algériens, contre l’art, la culture, la science,le patrimoine national.
Trois années après la publication du document ci-joint, le bras armé du terrorisme salafiste passait à l’assassinat de l’intelligence, de l’art, de la culture.

Certes « l’histoire ne se répète pas », peut-être bégaie-t-elle, mais les processus liberticides engagés, par les fondamentalistes, ici ou là, se ressemblent, car issues de la même matrice idéologique, malgré les enfumages politiques et les boniments de leurs «états-majors ».
Enfin, il faut surtout éviter, de dire et de penser « ils sont une minorité ». Tous les mouvements liberticides ont commencé avec une « minorité », au niveau du nombre, dans un premier temps. Mais le terreau idéologique n’est pas minoritaire.


Texte du R.A.I.S. Mai 1990.

La culture, l’art et la science en sursis.

Des écrivains insultés (Kateb Yacine, Tahar Ouettar, Rachid Boudjedra)(1) , des cinéastes menacés ou empêchés de tourner (Laradji, Zemmouri, Mazif…), des comédiens empêchés de se produire ou menacés de mort ( Medjoubi (2) , Fellag,, Troupe du 1er Mai), des spectacles de théâtre annulés : « El Aïta », à M’sila, « Faqou » à la salle Ibn Khaldoun à Alger, le chanteur petit Matoub , le groupe Ideflawen, la chanteuse Houria Aïchi3 déclarés « fesq (4 )», et prétexte à la terreur des citoyens et aux affrontements devant le cinéma Atlas à Bab-El Oued, la chanson chaâbi hors-la loi, -qu’arriverait-il aujourd’hui à Hadj M’hamed El Anka ?- les chants religieux -medh- accompagnés d’instruments à musique « la yadjouz (5)» , les romanciers qui ne font que « du vide par le vide, -Abassi Madani (6) dixit-, les journalistes insultés et empêchés d’exercer librement leur métier (7).
Faire la chasse aux artistes algériens parce qu’ils sont artistes, aux intellectuels parce qu’ils sont intellectuels, aux scientifiques (8) , quelles que soient leurs opinions ; traquer des démocrates (9), des militantes d’associations (10), des femmes, des syndicalistes (11), des militants de parti (12). Telle est la volonté de ces ennemis de la civilisation, de la culture, de la science, et de la démocratie.
Mais cette volonté s’étend à d’autres éléments et aspects de notre société, de notre histoire, de notre vie : atteintes au patrimoine archéologique -dernières en date : le site de Tipasa-, tentatives d’empêcher des « ziarate (13) » -Sidi Moussa, Sidi Ghiles-, profanation de tombes et de « qouba » de Sidi M’hamed Bou Qobrine à Alger, et à Djelfa.
A quand Sidi Abderahmane, Sidi Yahia, Sidi El Houari, Sidi Rached.
Ils empêchent les familles d’enterrer leurs morts, comme l’ont fait depuis des siècles nos pères. Cet « ordre nouveau » affiche ainsi sa prétention d’exclure le peuple algérien de sa propre histoire, de sa culture, de son imaginaire, de ses coutumes ancestrales. Il veut faire table rase de notre passé, qui est aussi notre présent. Il veut introduire dans la société l’inquisition.
Son discours haineux envahit notre vie, sème la violence dans nos familles, traumatise nos enfants. Il est un danger mortel pour l’école, l’université, pour la recherche scientifique et pour le développement économique et social déjà fortement fragilisés par des années d’incurie, de casse, de corruption, d’interdits.
En rendant licite (Yadjouz)(12) l’agression, la terreur, l’affairisme et le parasitisme, il tente de sanctifier les valeurs de la régression et de la décadence. Cet « ordre nouveau » qui profite du désarroi social et moral de la jeunesse s’apparente au fascisme. Il est prétexte à toutes les aventures fratricides sans lendemain.
Il est la fin des libertés démocratiques et individuelles.
Face à cette situation dont la gravité ne doit échapper à personne , face à toutes ces menaces et leur cortège de répression, de torture, de censure, d’exclusion, dont octobre 1988 a sonné le glas, le R.A.I.S appelle tous les artistes, intellectuels, scientifiques, à se rassembler jeudi 10 mai à 10h du matin à la salle du Conseil Populaire de la ville d’Alger, derrière l’Assemblée populaire nationale, pour la paix, la démocratie, pour la liberté et la création, et à se joindre à la marche pour la démocratie , place du 1er Mai à 14h.
Le R.A.I.S,
Alger le 3 mai 1990.


Notes de bas de page
1. A partir du printemps 1993, trois années après la publication de ce texte, écrivains et poètes, parmi lesquels, Tahar Djaout et Youcef Sebti sont assassinés par les terroristes du Front islamique du djihad armé.(F.I.D.A.).
2. Azzedine Medjoubi est assassiné en février 1995, à Alger. En mars 1994 le dramaturge Abdelkader Alloula, succombait à ses blessures, victime d’un attentat à Oran.
3.Les chanteurs Cheb Hasni, et Rachid Baba Ahmed, qui formait un duo avec son frère Fethi, sont assassinés en septembre 1994 et février 1995
4.Débauche, dépravation
5.Illicite, au sens de mécréance.
6.Président du Front islamique du Salut, (F.I.S.)
7.A partir de 1993, plus de soixante journalistes Algériens seront assassinés par les terroristes du Front islamique du djihad armé (F.ID.A).
8.Des dizaines seront assassinés, parmi lesquels le psychiatre Mahfoud Boucebci, le pédiatre Djillali Belkhenchir, le philosophe Rabah Guenzet, l’archéologue Djamil Bouhendel, les sociologues M’hamed Boukhobza, Djilali Liabès, l’économiste Abderahmane Faredeheb.
9.Parmi eux, Abderahmane Chergou, Salah Chouaki, Rabah Stambouli, assassinés en septembre 1993 et septembre 1994.
10.Parmi elles, l’architecte Nabila Djahnine, présidente de l’association « Cri de femmes », assassinée en février 1995
11.Parmi eux Abdelhak Benhamouda, secrétaire général de l’UGTA, assassiné en janvier 1997.
12.Parmi eux Rachid Tigziri et Aziz Belkacem, assassinés en janvier et décembre 1994.
13.Pèlerinage.
 
 
#7 Vive nous!
Ecrit par Algérienne     02-02-2012 19:54
@ Consultant: Ah, chez vous aussi?
Chez vous en Tunisie ce sont des dépassements, chez nous c'est maintenant un mode de vie. Chassez le naturel pendant cinquante ans, en un seul jour il revient au galop.
Les lendemains de révolution ne sont pas des chemins de roses.
 
 
-3 #6 RE: Tunisie/Artistes et intellectuels : "Non au silence face aux agressions"
Ecrit par Montygolikely     01-02-2012 10:32
Quand est-ce qu'on casse du barbu ?
 
 
-4 #5 RE: Tunisie/Artistes et intellectuels :
Ecrit par justemet3eddi     01-02-2012 09:51
""La question est : comment combattre la violence sous toutes ses formes?""

Réponse simple: Exprimer son opinion sans offenser les gens. Atef ben Hcine a attaqué Bourguiba (pas critiqué) donc il y avait réaction.
De même pour "Ennayem" Sofyene Ben Hmida.
Sans commentaire pour son patron qui a offensé tout le peuple avec ce film soit disant "de l'art", ou encore la statut de femme "nue" dans l'avenue.
C'est simple, pour chaque attaque, il y a contre attaque, donc soyez responsable, vous serez traité tels, offensez les gens (je dis bien offenser pas critiquer ou argumenter), vous resterez tjs hais même si vous avez tout le pouvoir matériel et médiatique à vos cotés.
 
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