Tunisie/ Vœux de 2018 : Le bonheur est dans l’être, et non dans l’avoir !

Publié le Vendredi 29 Décembre 2017 à 17:18
Faisons de 2018, l'année de la tranquillité intérieure. La planète entière s’apprête à faire ses adieux à 2017, pour accueillir une nouvelle année 2018, où des milliards d’individus vont se souhaiter mutuellement bonheur, succès et santé ; et échanger les vœux les plus chers dans une effusion de sentiments et d’émotions, avec l’espoir qu’ils soient exaucés.

La fin d’une année, et l’arrivée d’une autre, c’est un calendrier qui expire, des mois, des semaines, des jours, des heures, des minutes et des secondes qui s’écoulent, et des femmes, hommes et enfants qui prennent de l’âge…signe d’un cycle temporel en mouvement, d’une vie qui passe, de ses étapes qui se succèdent, dans l’alternance du jour et de la nuit, et la rotation des saisons.

Les milliards d’humains qui peuplent, à ce jour, les quatre coins de la planète ne sont que de passage sur cette terre. Tôt, ou tard, ils ne seront plus là, et laisseront la place à d’autres. D'où le caractère éphémère de l’existence.

Outre cette particularité d’être à durée déterminée, la vie se caractérise par son inconstance et sa fragilité. Inconstance, car elle est une succession d’heurs et de malheurs, de joies et de peines, de rires et de larmes. Fragilité, car on en est pas vraiment maître. Notre latitude de la gérer est limitée, et peut se heurter d’un moment à l’autre à de multiples aléas.

L’Homme s’inscrit dans le mouvement du temps, mais n’en a aucunement la maîtrise, ni dans son antériorité, ni dans sa postériorité. Le passé est un simple souvenir qui ne peut être ressuscité, le futur est un inconnu, dans lequel on peut juste se projeter, mais qu’on n’est pas sûr d’y arriver et de vivre, comme on l’a planifié. Quant au présent, on a l’impression d’en avoir la possession, mais il peut nous échapper sans que l’on ne s’aperçoive ; tout peut basculer d’un moment à l’autre.

C’est ce en quoi se résume la vie, de quoi en relativiser les difficultés et les souffrances, comme les plaisirs et l’aisance. Une vie ne vaut la peine d’être vécue que dans la bienfaisance, et l’humilité. Elle n’a de sens que si elle est ponctuée de bonnes actions, et si elle est loin de toute souillure morale, et de tout égoïsme destructeur de l’individu et de la collectivité.

Quand bien même cette attitude bienveillante se heurte à la volonté de nuisance très présente dans notre entourage, il ne faut jamais s'en défaire, et toujours s’efforcer de résister sans se laisser faire, en étant mû par une volonté de redresser les torts et de faire valoir les valeurs de justice et de droit.   

Comprendre le sens profond de la vie, renvient à entretenir des rapports apaisés avec soi-même et avec les autres, sans être l’otage ni des personnes, ni des biens, de cultiver un sentiment de contentement, source de sérénité et de quiétude intérieure. Le bonheur n’est jamais dans l’avoir, mais dans l’être. Le tout est d’éduquer cet Etre, de l’apprivoiser, de le purifier, et d’en renforcer la résistance devant les agressions extérieures quelles qu’elles soient. Un travail à faire sur soi-même qui reste nécessaire, et qui mène sur le chemin du salut. L’avènement d’une nouvelle année est toujours le moment de prendre des résolutions, résolvons-nous à mener notre auto-éducation, source de force intérieure et de tranquillité.
Gnet