Tunisie/ Législatives : Tout sur les candidatures, procédures et calendrier

Publié le Vendredi 22 Août 2014 à 13:44
Législatives 2014 : Entrée dans le vif du sujet. Le dépôt des candidatures pour les prochaines législatives du 26 octobre débute ce vendredi 22 août et se poursuit jusqu’au 29 août. Les dossiers de candidature doivent être déposés auprès des trente trois (33) instances régionales indépendantes des élections(IRIE) (27 en Tunisie et 6 à l’étranger), tous les jours de 08h à 18 h sans interruption, y compris les samedi et dimanche.

Les listes définitives et validées par circonscription qui vont rentrer dans la course électorale seront dévoilées le 24 septembre par l’ISIE. La campagne électorale des législatives s’étalera du 04 au 24 octobre, le 25 octobre est le jour du silence électoral et le 26 octobre, celui du scrutin.  

Le 30 octobre est le dernier délai pour la proclamation des résultats préliminaires des élections législatives, et le 24 novembre est le denier délai  pour en proclamer les résultats définitifs.

L’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE) a publié sur son site www.isie.tn  l’ensemble des manuels de procédures et des détails liés aux conditions d’éligibilité, aux pièces à fournir, aux caractéristiques techniques du logo dont doit être dotée chaque liste, ainsi qu’aux  IRIE et leurs adresses respectives.  

Invité hier au JT du 20 heures, et en réponse à la polémique suscitée par la suppression du bulletin numéro 3 (B3), comme un élément constituant du dossier de candidature aux législatives, Chafik Sarsar, président de l’ISIE, a récusé que l’instance électorale ait subi de quelconques pressions pour renoncer à la B3. L’instance s’est réunie avec les partis politiques, il y a eu des demandes qui ont été totalement refusées, on les a même pas écoutées, a-t-il affirmé.

L’instance n’a ni institué,  ni supprimé une condition. Elle a juste assoupli une formalité, a-t-il dit, soulignant que la loi du 26 mai a, contrairement au décret-loi n’o 35 et aux autres lois, assoupli les procédures.

Selon la loi, une personne peut avoir commis un crime lié aux stupéfiants, ou attentatoire aux bonnes mœurs, et avoir le droit de voter, a-t-il indiqué. La question est de savoir s’il existe une peine complémentaire (stipulant une privation des droits civiques), a expliqué Sarsar. Il a ajouté que cette procédure a été assouplie en raison des difficultés qu’ont les Tunisiens à l’étranger à avoir le B3 dans les délais impartis, c'est-à-dire du 22 au 29 août.

S’agissant du nombre des inscrits sur les listes électorales, il avoisine jusque-là les 5 millions 200 mille, alors que la période exceptionnelle d’inscription (du 5 au 26 aout 2014) touche à sa fin.

Selon Chafik Sarsar, le nombre des inscrits est de 5 millions 147 mille électeurs (sans compter le nombre d’hier car l’opération était encore en cours).  Les nouveaux inscrits sont environ de 900 mille, a-t-il dit, formulant le souhait d’atteindre le 1 million au cours de la période restante.
Gnet