Tunisie/ Attentat terroriste : Trop, c’est trop !

Publié le Mercredi 25 Novembre 2015 à 17:49
Tout a été dit, mais rien ne sera jamais assez bien dit. Le déluge de condamnations, discours, et analyses ayant déferlé de tous les milieux politique, civil, associatif, de l’intérieur et de l’extérieur, ne saurait être à la mesure de la tragédie. L’attentat terroriste perpétré hier en plein cœur de Tunis a frappé un symbole, un corps prestigieux qui a la charge d’assurer la sécurité du plus haut sommet de l’Etat, et des personnalités officielles.

Ses martyrs sont des vaillants serviteurs de l’Etat, et ont été lâchement attaqués, alors qu’ils s’apprêtaient à rejoindre leur lieu de travail. Ils ont laissé derrière des familles éplorées, des enfants orphelins, et un peuple meurtri.

Les martyrs de la garde présidentielle.

A travers l’explosion meurtrière d’hier, les groupes terroristes confirment leur sortie des dédales des montagnes, vers les milieux citadins. Leur macabre démarche s’illustre à travers trois dates noires : le mercredi 18 mars (attentat contre le musée du Bardo), vendredi 26 juin attentat à Sousse, et mardi 24 novembre, attaque au niveau d’une avenue principale en plein cœur de Tunis. Les terroristes cherchent à ruiner l’économie, à ébranler l’Etat et à terroriser les Tunisiens. C’est à nous de déjouer leurs plans, de nous montrer plus forts qu’eux, et de les confronter avec détermination et courage.

Hier, les plaidoyers pour la solidarité, la cohésion et l’unité nationale ont fusé de partout. Au-delà des discours, cet impératif d’unité doit se concrétiser sur le terrain, toutes les parties doivent regarder vers la même direction et avoir la même priorité : juguler le terrorisme, assécher ses sources, et l’extirper à la racine. Partis politiques et organisations nationales doivent tout naturellement donner l’exemple en la matière, en mettant entre parenthèses les querelles et les tiraillements politiciens, et en se fixant un seul objectif : sauver la Tunisie du chaos et de l’effusion du sang dans lesquelles les terroristes cherchent à la plonger.

L’heure est grave, tout un pays est aujourd’hui menacé de basculer d’une démocratie naissante, ayant réussi malgré les difficultés une transition pacifique, à un pays qui risque de connaître le scénario de déstabilisation. Le terrorisme qui s’est incrusté d’une manière sans précédent dans notre pays après la révolution, a suivi des étapes.

Après s’être attaqué aux valeureux agents sécuritaires et militaires dans les montagnes, et les régions reculées, il est descendu en ville, a ciblé les touristes, et puis a frappé hier en plein cœur de Tunis, à un endroit très couru. On n’ose pas imaginer quelle serait la prochaine étape de ces criminels dévoyés, qui sèment la mort, et la destruction au nom de l’Islam.

La Tunisie a déjà payé un lourd tribut au terrorisme. Trop, c’est trop. Il est temps que cette hémorragie s’arrête.
H.J.

 

Commentaires 

 
+1 #2 Parole Parole
Ecrit par Frustre     26-11-2015 02:56
Que propose H.J? Que proposent les partis politiques?

Y en a marre de ces débats stériles qui sont devenus notre sport national!

Qu’en est-il advenu du projet de revitalisation rurale (les fameuses zones d’ombre)??

Rien..absolument rien…ni projet de création d'emplois, ni éducation, ni sécurité alimentaire ni rien…
 
 
+1 #1 faza3a ?
Ecrit par Royaliste     25-11-2015 20:18
le terrorisme est une politique et une stratégie qui a s'est introduite par etapes en Tunisie :
qui a planifié?
qui a financé?
qui a protégé?

oseriez vous poser une de ces questions?

pour combattre un phénoméne il faut comprendre ses origines et son fonctionnement:
qui a choisie la terreur comme stratégie?
qui a protégé ces monstres?
qui a refusé et retardé de voter la lois anti-terrorisme?
qui a ouvert le pays aux precheurs de la haine?
qui a libéré les terroristes?
qui les a versés des indemnités monetaires?
qui les a recrutés en masse?
qui a protégé les ansar charia ?
qui protége les assasins de Belaid et de Brahmi?
 
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