Tunisie, un front pour la république et la modernité est né |
Publié le Vendredi 06 Mai 2011 à 15:39 |
«Lam Echaml» est le nom du front qui vient de naitre, de l’union d’une quarantaine d’associations, initiatives et personnalités indépendantes, et a posteriori, de partis politiques. Les représentants de « Lam Echaml », ont réuni ce matin les journalistes pour exposer leur philosophie et lancer un appel à tous les partis politiques, qui partagent leurs principes, à se joindre à eux. Après une première réunion élargie tenue le 29 avril dernier, le front a fait une déclaration qui résume ses principaux idéaux. A savoir : le régime républicain et les valeurs de modernité, le respect des libertés individuelles et publiques, l’égalité totale entre les femmes et les hommes, la séparation entre la religion et la politique et l’attachement à la culture et à la civilisation de la Tunisie. Membre de cette initiative, Moncef Ben Slimane, explique toutefois que le but immédiat du front est non pas d’être une force électorale, mais de réunir le maximum de monde, qui prône les mêmes idéaux pour défendre ces acquis et ces valeurs. « Pour que le peuple tunisien trouve qu’il existe une force conséquente et non pas de petits groupes épars. C’est une instance de veille contre les dépassements des partis ou autres », dit-il. Fawzia Charfi, universitaire, explique que parmi les préoccupations futures du front est d’être vigilant quant à la durée de vie de la constituante. Bahri Ben Yahmed, cinéaste, ajoute que cette coalition est une force qui dénonce les pressions et les abus dont sont victimes, entre autres, les artistes. «Lorsque un rappeur invité par le parti Ennahdha a appelé au meurtre d’un cinéaste, ni le parti ni le ministère de la culture ne l’ont clairement dénoncé. Aujourd’hui, il y a une cinéaste femme qui a fait l’objet d’un grand tollé et qui ne se sent plus en sécurité dans son pays. Nous voulons défendre les libertés individuelles, réinstaurer la liberté de penser et de travailler aux artistes, sans qu’ils ne soient une cible pour une certaine catégorie qui n’adhère pas à leur vision », a-t-il dit. Moufida Belghith, avocate et présidente d’une association, révèle qu’une commission a été chargée de contacter des partis politiques et les inviter à se joindre au mouvement «pour s’unir sur la base des mêmes principes, pour dessiner l’avenir du pays, et appeler à ce que la société civile participe largement à la vie politique». Moncef Ben Slimane se montre optimiste quant à l'avenir de cette initiative :"je suis sûr que dans une quinzaine de jours, des partis politiques donneront un point de presse pour annoncer leur adhésion à Lam Echaml.". Chiraz Kefi
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Commentaires
Ecrit par Algérienne 10-05-2011 16:29
Ecrit par Dédé 10-05-2011 08:04
Libre à eux mais qu'ils n'imposent pas leur perdition aux autres.
Si on sait pas qui on est où on est et où on va, ça sera la perte totale.
Il me semble que c'est trivial tout ça, n'est-ce pas MOKBIZER?
On ne va pas laisser des aveugles nous guider quand même?
Ecrit par Algérienne 09-05-2011 19:34
Ecrit par mounira 09-05-2011 14:38
Ecrit par mokbizer 09-05-2011 11:29