Un débat Caïd Essebsi/ Marzouki est nécessaire (chef de la MOE UE)

Publié le Mardi 25 Novembre 2014 à 13:14
La mission d'observation électorale de l'Union Européenne a tenu, mardi matin, une conférence de presse afin de présenter ses principales conclusions de l'élection présidentielle : "Le peuple a renouvelé son attachement à la démocratie dans une ambiance sereine lors des premières élections présidentielles pluralistes et transparentes" a déclaré Neyts-Uyttebroeck, chef de la MOE EU.
 
La Mission a constaté que l’Instance supérieure des élections (ISIE) a de nouveau fait preuve d’indépendance, d’impartialité et de compétence, et ses branches régionales ont également démontré leur neutralité, leur bonne organisation et leur fort engagement civique.
 
Les observateurs de la MOE UE ont évalué de manière positive ou très positive la conduite du vote et du dépouillement, ainsi que sa transparence, dans la quasi-totalité des 584 bureaux observés. La journée électorale a été bien organisée et s’est déroulée dans un climat de respect et l’agrégation des résultats dans les bureaux centraux a été plus fluide que lors des élections législatives, surtout grâce aux mesures adoptées par l’ISIE.
 
Pour sa part, le Président de la délégation d’observation électorale du Parlement européen, Michael Gahler, a souligné que l'achèvement de ces élections marquera une étape très importante pour entrer dans la phase d'institutions pérennes et de consolidation de la démocratie en Tunisie.
 
Lors de son intervention, Gahler a déclaré qu'un débat entre Beji Caid Essebsi et Moncef Marzouki  est nécessaire : "Un débat télévisé s'impose entre les deux candidats. C'est comme ça que se passe dans les pays démocratiques".
 
Selon le rapport préliminaire de la MOE UE, les données d’inscription ventilées par genre et tranche d’âge indiquent que les femmes et les jeunes sont sous-représentés dans le registre électoral : les femmes constituent 46% des électeurs inscrits, alors qu’elles représentent 51% de la population. Pour leur part, les jeunes entre 18 et 21 ans constituent à peu près 10% de la population en âge de voter mais moins de 5 % des inscrits. L’ISIE a réinséré 489 électeurs qui s’étaient inscrits mais n’avaient pas retrouvé leurs noms sur le registre électoral, pour la plupart à l’étranger.
 
Le parrainage des candidats par des élus ou par des citoyens et le dépôt d’une caution financière raisonnable sont des conditions qui ne limitent pas de façon excessive le droit de se porter candidat. Des 70 aspirants, 27 ont été retenus provisoirement par l’Instance, parmi lesquels une seule femme. L’ISIE a dû vérifier environ 800 000 parrainages de citoyens présentés par les candidats dans un délai court et avec des moyens limités et a identifié des irrégularités dans bon nombre de dossiers.
 
Les médias audiovisuels publics et une partie des médias privés observés ont généralement assuré une couverture équilibrée des candidats, notamment à travers d’interviews conduites de manière impartiale. Le nombre de candidats à l’élection présidentielle a rendu plus simple la tâche d’informer de façon équitable et a permis aux médias audiovisuels, notamment publics, de mieux se concentrer sur les candidats et leurs messages que lors des élections législatives. La Haute Autorité Indépendante pour la Communication Audiovisuelle (HAICA) a contribué de manière positive au respect des règles de couverture de la campagne.
 
Interrogée sur l'incident qui a eu lieu à Sousse lors de l'arrivée de Moncef Marzouki au bureau de vote d'Al Kantaoui, Neyts-Uyttebroeck a indiqué que "c'était un incident regrettable qui n'a pas été épinglé en particulier et qu'il y en d'autres". Elle a ajouté que le processus dans son ensemble s'est déroulé de manière très satisfaisante.

En ce qui concerne les médias, la mission a constaté qu'ils ont joué un rôle plus important dans la campagne présidentielle que dans celle des élections législatives. En revanche, la campagne a été cette fois moins visible dans les rues.
 
Selon les observations, seuls les candidats Beji Caid Essebsi, Moncef Marzouki et Hamma Hammami ont organisé de grands rassemblements. Beji Caid Essebsi, Moncef Marzouki, Hamma Hammami et Slim Riahi ont mené des campagnes de proximité (porte-à-porte, réseaux sociaux, sorties dans les marchés, cafés politiques).

Certains candidats, notamment Beji Caid Essebsi, Larbi Nasra, Mondher Zenaidi, Yassine Chennoufi, Slim Riahi ou encore Mohamed Frikha ont loué des grands emplacements publicitaires sur les axes principaux des agglomérations.
 
Anis Ben Othman

 

Commentaires 

 
+3 #1 terroristes
Ecrit par sportif     26-11-2014 12:47
Lors de son intervention, Gahler a déclaré qu'un débat entre Beji Caid Essebsi et Moncef Marzouki est nécessaire : "Un débat télévisé s'impose entre les deux candidats. C'est comme ça que se passe dans les pays démocratiques".
Seul M BCE dit le contraire peut etre lui seul connait la democratie comme etant le fait de falsifier des votes par exemple et non de participer a un debat televise devant tous les electeurs dont une grande partie composee de terroristes suivant le savant supreme .....
 
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