Tunisie : Que doit-il se passer après le Oui d’Ennahdha à l’UGTT ?

Publié le Jeudi 22 Août 2013 à 13:12
Poignée de main Ghannouchi/ Abassi. Le président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, a annoncé ce jeudi 22 août, à l’issue de son entretien avec Hassine Abassi, Secrétaire Générale de l’UGTT, que son mouvement accepte l’initiative de l’UGTT, comme base du dialogue national. Ghannouchi a présenté de nouvelles propositions que le SG de la centrale syndicale va soumettre à l’opposition lors de la réunion de demain.

Un communiqué d’Ennahdha annonce ce jeudi que le mouvement accepte l’initiative de l’UGTT comme point de départ pour une sorite de crise. Le communiqué précise que "le gouvernement de la troïka ne démissionnera pas et poursuivra ses missions jusqu’à ce que le dialogue national aboutisse à un choix consensuel garantissant le parachèvement du processus de transition démocratique et l’organisation d’élections libres et crédibles".

L’opposition, incarnée par le Front de salut national, a exprimé hier, à l’issue de sa réunion avec le SG de l’UGTT,  son attachement à la dissolution du gouvernement actuel, pour qu’il soit remplacé par un gouvernement de compétences nationales, dirigé par une personnalité indépendante. L’opposition se dit prête à accepter l’initiative de la centrale syndicale, exigeant mordicus le départ du cabinet de Ali Laâridh. Hassine Abassi reprendra demain ses concertations avec l’opposition pour lui soumettre les propositions de Rached Ghannouchi. Le démarrage du dialogue national est tributaire d’une réponse positive du Front du salut national, conduit principalement par l’Union pour la Tunisie et le Front populaire, aux propositions d’Ennahdha, à défaut, Hassine Abassi annonce qu’il s’en référera de nouveau à Ghannouchi.

Un marathon interminable s’il en est, et ce n’est qu’un prélude au dialogue national à même de regrouper l’ensemble des partenaires politiques autour de la même table, pour trouver des compromis à même de sortir le pays de cette impasse politique, qui perdure depuis l’assassinat de Mohamed Brahmi, le 25 juillet dernier, et qui s’est exacerbée avec l’embuscade contre nos vaillants soldats au Mont Chaâmbi.

Mise en garde de Elyes Fakhfakh

Cette crise politique aigüe affecte lourdement l’économie nationale, qui, de l’aveu de tous, traverse une très mauvaise passe. Elyes Fakhfakh, ministre des Finances, qui a démenti hier, lors du JT de 20 heures, la faillite de la trésorerie de l’Etat, reconnait que la situation est difficile et s’aggravera davantage, à défaut d’un règlement rapide de la crise politique.

Les difficultés découlent du prolongement de  la période transitoire, ce qui a affecté les équilibres généraux de notre finance, a-t-il dit en substance. Il a fait état de l’augmentation du volume des dépenses, vu la masse salariale et le budget alloué à la compensation. Elyes Fakhfakh a déclaré que "nous n’avons désormais que quelque jours, pour clarifier la visibilité, définir où se dirige-t-on au juste, et fixer la fin du processus transitoire". "C’est juste quelque jours", martèle-t-il, sinon "les répercussions seront plus graves". Les agences de notation n’attendent pas pour dégrader la note. Si on ne sort pas de cette crise, toutes les autres agences emboiteront le pas à Standard & Poor’s, a-t-il mis en garde. S&P a dégradé tout récemment de deux crans la note de la Tunisie, qui passe ainsi de "BB-" à "B", assortie d'une perspective d'évolution négative. La situation est donc assez critique pour inciter les partenaires politiques à éviter les tergiversations et les manœuvres dilatoires, et à aller droit au but pour une solution rapide, efficace et opérationnelle dans l’immédiat.

Que dit l'initiative de l'UGTT ?
Quid de l’initiative de la centrale syndicale qui devrait servir de plateforme au dialogue national attendu ? Cette initiative, quasiment la même que celle de l’UTICA et approuvée par le quartette parrainant le dialogue national (LTDH et conseil de l’ordre des avocats aux côtés de l’UGTT, et de l’UTICA,) préconise la dissolution du gouvernement actuel et la désignation d’une personnalité nationale indépendante consensuelle, chargée de former un gouvernement de compétences en l’espace d’une semaine, impartial et d’un nombre réduit, et dont les membres s’engagent à ne pas se présenter aux prochaines élections. Ce gouvernement aura pour missions d’expédier les affaires courantes, d’instaurer un climat de sécurité, ce qui permettra la tenue d’élections libres et transparentes dans des conditions appropriées. Elle appelle également à  dissoudre les Ligues de protection de la révolution (LPR), en poursuivant ceux y appartenant ayant commis un crime ou une agression, à mettre en place des mécanismes à même d’assurer l’impartialité de l’administration, des institutions éducatives et universitaires, des espaces culturels, des lieux de culte en les mettant à l’abri de toute instrumentalisation ou tiraillements politiques et partisans, et la promulgation des lois dissuasives à cette fin.

L’initiative syndicale prône la formation d’une commission supérieure dont la mission  est de revoir les nominations au niveau des appareils de l’Etat, l’administration locale, régionale, et centrale et au niveau diplomatique. La formation d’une commission nationale d’enquête dans les assassinats et les crimes de terrorisme et de violence, pour établir la vérité sur ces affaires, la promulgation d’une loi anti-terroriste et la participation des syndicats de police à la réforme du dispositif sécuritaire.

L’initiative de l’UGTT préconise le maintien de l’assemblée nationale constituante, appelant à la formation d’un comité d’experts, chargé de revoir la dernière version du projet de constitution, et d’élaborer le projet de loi électorale. Ce comité doit finir ses travaux dans un délai de quinze jours, à compter de la date de sa création. La même initiative réclame la promulgation d’une loi constitutive stipulant que l’Assemblée nationale constituante procède à l’adoption du projet de constitution préparé par le comité d’experts, l’adoption de la loi électorale, et la mise en place de l’instance électorale. L’ANC doit finir ses travaux dans un délai de quinze jours à compter de la date où les projets de constitution et de la loi électorale lui sont soumis par le comité d’experts. A défaut, le mandat de l’Assemblée arrive à son terme.

Création de deux postes de vice-Premier ministre
Hormis, l’initiative de l’UGTT, une kyrielle d’initiatives de sortie de crise ont été annoncées par des organisations de la société civile et des personnalités indépendantes. Le groupe de médiation conduit par l’ancien bâtonnier Abderrazek Kilani a rendu hier son premier rapport au président de la République, Moncef Marzouki, et au chef du gouvernement, Ali Laâridh.

Cette initiative de bons offices propose la création de deux nouveaux postes, le premier est un vice-Premier ministre chargé des dossiers économiques, et le second est un vice-Premier ministre chargé du dossier sécuritaire. Ces nouveaux portefeuilles seront accordés à des personnalités indépendantes en dehors de la troïka, à condition qu’elles aient la confiance de l’ensemble des partenaires politiques et qu’elles aient toutes les prérogatives afin qu’elles s’acquittent de leurs missions dans une totale indépendance.  Elle préconise également la promulgation d’une loi fixant un agenda clair et limité des travaux de l’Assemblée nationale constituante, avec le mois d’octobre prochain comme date butoir pour le parachèvement de la constitution, le mois de novembre pour le parachèvement de la loi électorale, et la tenue des élections dans un délai ne dépassant pas le mois de mars 2014, avec la nécessité de précipiter la formation de l’instance électorale qui doit entamer illico presto ses travaux.

Le comité de médiation suggère l’amendement de l’article 7 de la loi portant organisation provisoire des pouvoirs publics, ce qui habilitera le chef du gouvernement à émettre des décrets-loi dans les domaines économique, et les affaires importantes, en prime la lutte contre le terrorisme. Il propose la formation d’un gouvernement d’unité nationale bénéficiant de l’approbation de l’ensemble des partenaires politiques.

Gnet  


 

Commentaires 

 
+1 #2 oui pour la tunisie
Ecrit par ennahdamais     22-08-2013 17:45
Les Tunisiens n’ont pas trouvé une explication a l’attitude de Mr Ghannouchi et du Mejless Echoura qui ont fait l’autruche en défendant le gouvernement de Mr Laaraiedh alors qu’ils savent qu’ils ne rendent aucun service a Ennahdha.
Ce n’étais qu’une position tactique de placer très haut la barre en gagnant du temps et pour voir la réaction opposée et le déroulement des événements en Egypte .
Ennahdha ne pouvait pas continuer a ignorer que Tous les Tunisiens ne veulent plus revoir les acquis de la révolution spoliés et ne veulent plus revenir a une autre dictature .
Ennahdha a bien réalisé que Les Tunisiens éprouvent une inquiétude grandissante et ils pensent de plus en plus qu’ENNAHDHA a planifié pour trafiquer les élections avec l’apparition d’ éléments très probants sur le terrain appuyant cette thèse. .
Cette position de refus d’Ennahdha d’admettre l’évidence ne pouvait pas continuer ,d’autant plus qu’elle amplifie jour après jour les doutes sur sa bonne foi .
Les différentes classes politiques y compris au sein de la coalition ont mis en garde les Tunisiens sur la mauvaise surprise de voir une formation remportant les élections alors qu’elle ne correspondrait pas a la réalité des votes.
Ces craintes sont tous a fait justifiées .Ennahdha sait pertinemment que c’est le fond du problème.
La confiance ne règne plus.
Ennahdha a tenté un niéme coups de force ,ce qu’elle fait pendant plus de 22 mois mais ne peut pas toujour ignorer qu’il n y’a qu’un seul chemin, le plus simple ,le plus court ; c’est celui d’arrêter le double langage et d’arrêter de prendre les Tunisiens pour ce qu’ils ne sont pas .
Le seul chemin ,c’est aussi celui que la révolution a voulu que nous prenons pour garantir un avenir prometteur a notre peuple a tous point de vue ,ou seule les plus comptants et les plus qualifiés ont le droit pour occuper les postes de compétences en faisant prévaloir l’égalité des chances pour tous les Tunisiens .
Ennahdha ,ne peut pas avoir de doute qu’ Il est futile de croire que Les Tunisiens laisserons qui que ce soit voler les objectifs de leur révolution.
Les Tunisiens ne vont pas rester spectateurs s’il s’avère que les partisans d’un partie ou un autre occupent des fonctions d’état sans avoir les compétences requise pour gérer ces fonctions.
Ennahdha ,ne peut pas plus s’entêter et doit admettre l’évidence qu’il n’est plus possible de continuer les méthodes de l’ancien régime pour tenter d’imposer une nouvelle dictature .
Ainsi Il est tous a fait légitime pour les Tunisiens de penser que si les fonctions d’état ont été attribués sur la seule base de l’appartenance a un partie, ceci implique que ce dernier veut avoir la main mise sur les résultats des élections ou d’un éventuel référendum et peut ainsi les falsifier comme bon lui semblera .
Les Tunisiens sont vaccinés contre les méthodes de l’ancien régime et il est naïf de croire qu’il est possible de reproduire ces anciennes méthodes ou d’autres méthodes d’ailleurs pour tenter de les tromper.
Par ailleurs ,Ennahdha est persuadée qu’il est inconcevable pour les Tunisiens de continuer avec Mr Laaraiedh durant le reste de la période transitoire alors que tous les Tunisiens s’accordent a dire que ce dernier est la source de toutes les discordes et les controverses .Il est devenue évident que s’il continue a gouverner ,il contribuera inéluctablement a la faillite du crédit de son partie au sein de la population et de la Tunisie de tous point de vue .
Ghannouchi a l’art et la manière de manier le double langage, il tergiverse pour gagner du temps.
Il sait que La troïka est divisée , surtout après la décision de monsieur Ben Jaafar de geler les travaux de l’ANC .
Il sait que ces alliés en Egypte sont en trés mauvaise posture.
D4autant plus qu’Il est futile de faire croire que des députés peuvent mettre sur le terrain une motion de défiance contre lui, qui a pour objectif de le destituer de la présidence, ce serait contre productif et ne fera qu’accentuer le problème et isoler plus Ennahdha qui sera le seul perdant.
Mr Larayedh, sait qu’il ne peut pas menacer des députés de la république ni le peuple Tunisien quand il se révolte pacifiquement ,ce sont encore une fois des méthodes d’un autre temps et qui ne serons qu’hâter la fin de leurs utilisateurs éventuelles . Il a fallu décider depuis 22 mois qu’il ne fait pas partie d’aucun gouvernement pour que la sécurité règne et non pas l’inverse en continuant les menaces improductives a l’évidence .
Monsieur Ghannouchi après avoir gagné 22 mois dit qu’il accepte aujourd’hui un débat national ,ne peut pas nous duper encore une fois car la première des choses c’est la démission du gouvernement de Mr Laraiedh qui compte avant tous et pour cela on n’est pas prés a l’avoir de ci tôt.
Ce gain de temps que nous impose Mr Ghannouchi est absolument nécessaire pour surmonter les crises multiples suite aux assassinats politiques et l’accentuation du terrorisme et pour affaiblir l’elan national refusant coute que coute sa nouvelle dictature .
Le faite d’accepter de commencer un dialogue général ne veut absolument pas dire démission immédiate du gouvernement de Monsieur Laaraiedh ,ce n’est qu’une stratégie pour gagner encore du temps et atteindre ainsi plusieurs objectifs d’un seul coup en garantissant le retours des députés déserteurs et surtout Mr Ben Jaafar avant le 24 aout (date très symbolique ou l’opposition compte mobiliser a l’occasion de passage de 40 jours sur l’assassinat du martyr Brahmi ),continuer ainsi les nominations partisanes en dépits de tous le peuple Tunisien ,surtout ne rien céder lors des soit disant négociations et si Ennahdha veut faire donner l’impression qu’il a cédé ceci ne sera qu’en apparence .De toutes les façons Ennahdha sait très bien qu’il importe peu si a partir d’octobre un éventuel autre gouvernement prendra les reines du pouvoir .
Car ; ce ne sera pas plus qu’un gouvernement de technocrates pour diriger les affaires courantes sans plus . Ennahdha pense que ce gouvernement n’aura ni le temps ni la capacité de redresser le pays. Ennahdha aura ainsi tous récolté sans avoir rien cédé en réalité.
Les Tunisiens constaterons alors que ce n’étais pas de sa faute mais bien celle de l’opposition qui a tenu bon pour ce genre de gouvernement et aura tous le loisir de redorer son image et de revenir sur la scène et avoir une part inespérée dans les élections .
Ennahdha sait très bien que la conjoncture économique actuelle est catastrophique quoi que l’on dise et que l’avenir proche est encore pire (a compter de mi octobre 2013 ) .
Ennahdha ,a bien compris qu’il n’est pas concevable que Mr Ben Jaafar et les députés déserteurs retournent a l’ANC comme si rien n’était et par-dessus le marché continuer de cautionner cette déroute ,il a fallu leur donner un appât (Accord pour un dialogue général ) mais je m’en doute qu’ils vont mordre et tomber dans ce n’ieme piége ?
Dans cette très probable l’hypothèse qu’ils ne retournent pas, le vote sur les articles de la constitution ne pourrait pas se faire ( alors que prés du 1/3 sont absents et peut être ils vont être plus ), si on se base sur la légalité ils ne peuvent pas être remplacés qu’après 3 mois d’absences. Le pays ne résistera certainement pas a rester sans institutions toute cette période sauf s’ ils sont remplacés illégalement mais dans ce cas vont ils rester les bras croisés et le peuple que fera t il ?
Pour sauver ce qu’il peuvent et pourqu’on ne dise pas qu’ils sont restés dans leur bulle de mutisme, Mr Ghannouchi veut faire croire qu’il accepte un dialogue général .Mais ce n’est qu’une nième imposture .
La seule sortie honorable de la Tunisie de ce piège chef d’œuvre de MR Ghannouchi consiste
à faire des corrections des plus urgentes dans ses décisions a savoir :
1/démission immédiate de Mr Laaraidh condition nécessaire pour commencer le dialogue .
Proposer par exemple Mr Jbali comme nouveau chef de gouvernement C’est la seule personnalité qui avait pu avoir une crédibilité il y’a 7mois quand il a pris les décisions consensuelles a l’époque .
Voir Mr Ahmed Mestiri qui est aussi une personnalité qui a des qualités indiscutables et pourra corriger le tir .
Ou une autre personnalité politique indépendante compétente qui doit s’entourer par les meilleures compétences nationales.
La première tache de ce gouvernement consiste a préparer les élections en assainissant les différentes fonctions étatiques des nominations partisanes sans avoir les compétences requises.(ministres ,gouverneurs , délégués ,,,,,etc ) .
Contrairement aux arguments de monsieur Ghannouchi , peut importe si cela prendrait du temps. Les Tunisiens ont perdu 22 mois de déroute ,ils sauront attendre un mois ou deux de plus et ils sont prés a attendre volontiers le temps qu’il faudrait pour reprendre une fois pour toute le droit chemin .
Tous ceux qui disent le contraire ne sont pas crédibles car ils savent que nous avons perdu plus de 22 mois alors un ou 2 mois de plus pour créer un climat sain et des élections en bonne uniforme est au contraire un gain certain de temps. Il faudrait arrêter d’hypnotiser les Tunisiens et de tergiverser .Il deviens urgent de prendre cette décision aujourd’hui avant demain.
Les Tunisiens savent que l’essentiel c’est de repartir sur les bonnes bases consensuelles ,ce qui est la base du rétablissement de la confiance du peuple vis-à-vis des gouvernants et des investisseurs vis-à-vis de notre état. Ils aspirent a avoir le plaisir de vivre en Tunisie juste, libre et démocratique.
Monsieur Ghannouchi n’a rassuré personne en disant qu’il peut y’a avoir des milliers d’observateurs.
Il sait très bien comme tous les Tunisiens d’ailleurs, que les élections se trafiquent après la sortie des observateurs et que c’est tous le circuit contrôlé par les autorités locales qui est biaisé étant donné que c’est la ou la machine des nominations des fonctionnaires régionaux objet des controverses et craintes tous a fait justifiés va faire le sale boulot de falsifier les élections.
2/ Il est hors de question pour les Tunisiens de tolérer plus, que les fanatiques restent libres et continuent en toute impunité leurs actions destructrices sur notre population.
Les Tunisiens veulent que tous les efforts de l’état aillent vers le protection des institutions ,des personnalités politiques ,des parties et de leurs meetings ainsi que la sécurités des mosquées et veulent absolument les libérer des prédicateurs arrivistes sous la solde de forces nuisibles extérieures qui n’ont qu’un objectif celui de diviser les Tunisiens en bons croyants (a leur vision étroite de l’islam ) et tous les autres en mécréants qui doivent être éliminées par les armes .
3/ Réintégrer Mr Jendoubi au sein de la commission supérieure électorale en tant que président.
Le seul faite qu’Ennahdha a eu une majorité relative est une preuve que les élections étaient démocratiques et non falsifiées malgré tous.
Son expérience personnelle et celle de son équipe est un atout considérable et nécessaire pour faire réussir des élections que les Tunisiens souhaitent qu’elles soient dignes du nom de notre pays.
Mais ceci ne peut être réalisé qu’a condition que la loi gérant cette commission garantisse l’indépendance et l’autonomie de celle la et non pas qu’elle soit sous la dépendance des fonctionnaires locaux controversés (gouverneurs …) qui sont actuellement nommés.
Ce sont le minimum de conditions pour que les députés déserteurs de l’ANC regagnent l’1/2 cycle pour faire les missions bien précises pour lesquels ils ont été élus et qui ont du se terminer depuis 10 mois et qui consistent précisément :
1/ Rapprocher les points de vues sur une 10aine de points de discorde étant aidés par une commission d’experts en droit constitutionnel qui remplacera Mr Khedr et sa commission controversée pour ne pas dire plus ; ce qui peut se faire en moins de 7 jours. Puis passer immédiatement au vote des articles 1 par un ce qui peut se faire en 1 séance.
2/ Elire un ou 2 membres de la commission supérieure électorale restants pour avoir un total de 9 ,voir intégrer Mr Jendoubi en tant que président .
3/ voter la loi électorale qui a du être discuté et qui n’est pas différente des lois existant dans les pays démocratiques qui se respectent, il suffit de la copier et de l’aménager sur la forme et sur le fond par la même commission d’expert en droit constitutionnel.
 
 
-2 #1 LE PROVSOIRE QUI DURE
Ecrit par Jugurtha     22-08-2013 16:03
Nos politiciens mène le pays droit vers la faillite. Je ne comprends toujours pas pourquoi on change un gouvernement provisoire par un autre gouvernement provisoire
Pourquoi Monsieur HAMMA n'a pas accepter de se taire pour un ou deux mois et on aura un nouveau gouvernement avec la différence que ce gouvernement ne sera pas provisoire?
Est ce que on aura droit à demander à ce nouveau gouvernement de prendre des décisions stratégique?
Est ce que ce nouveau gouvernement qui n'aura aucune assise politique aura droit de conclure des prêts et prendre des engagements à long terme?
On se souvient tous de l’attitude de Monsieur Essebsi quand il était à la tête du gouvernement provisoire et on se souvient encore des réactions des partis politique.
Monsieur HAMMA veut toujours se distingué et sortir du lot et il trouvera encore des raisons pour dire que le prochain gouvernement à échoué.
QUE DEIEU GARDE NOTRE PAYS MONTRE LE BON CHEMIN A NOS IGNORANT POLITICIENS
 
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