Tunisie, pourquoi les ministres de l’UGTT ont-il démissionné? |
| Publié le Mardi 18 Janvier 2011 à 14:40 |
| Dernière mise à jour, le Mercredi 19 Janvier 2011 22:04 |
 A peine annoncé, le gouvernement d’union nationale est aux prises avec sa première crise. Les ministres de l’UGTT viennent de démissionner, en l’occurrence Anouar Ben Gueddour, secrétaire d'Etat auprès du ministre du Transport et de l'Equipement, Abdeljelil Bédoui, ministre auprès du Premier ministre, et Houssine Dimassi, ministre de la Formation et de l'Emploi.Cette démission intervient, indiquent des sources informées à Gnet, suite à un désaccord de forme, et un autre de fond entre la direction de l’UGTT et le Premier ministre, Mohamed Ghannouchi. Abdessalem Jrad, SG de l’UGTT, a appelé hier Mohamed Ghannouchi, en présence de représentants syndicaux du bureau exécutif de l'UGTT, et lui a demandé de ne pas annoncer la composition du gouvernement jusqu’à la réunion aujourd’hui, mardi, de la commission administrative qui a vocation à décider de l’entrée de l’UGTT au gouvernement ou non, en vertu du règlement intérieur de la centrale syndicale. Les deux parties auraient été d’accord sur ce principe, mais Ghannouchi a procédé à l’annonce du gouvernement hier après-midi, prenant l’UGTT de court. Le désaccord de fond, est que la centrale syndicale oppose une fin de non-recevoir à la composition du gouvernement d’union, à la répartition des tâches en son sein, et émet des réserves sur certaines figures rcédeistes qui occupent des postes clés au sein de cette équipe gouvernementale de transition. Par ailleurs, Mustapha Ben Jaâfar, Secrétaire général du Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL) vient de se retirer du gouvernement, en tant que ministre de la Santé publique. Il déplore la présence massive des figures indésirables du RCD au sein du gouvernement d'union, et l’intervention du ministre de l’Intérieur d’hier. Mustapha Ben Jaâfar a déclaré à la TAP, que son parti "suspend sa participation au gouvernement d'union nationale et demande la révision de la composition de ce gouvernement en coordination avec l'Union générale tunisienne du travail (UGTT)". Le mouvement Ettajdid dont le SG Ahmed Brahim est chargé dans le nouveau gouvernement du portefeuille de l’Enseignement supérieur, lie son maintien au gouvernement à trois conditions : 1- Démission immédiate, du RCD, de tous les ministres appartenant à ce parti 2- Gel des avoirs mobiliers et immobiliers du RCD 3- Dissolution de toutes les cellules professionnelles du RCD Gnet
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Commentaires
Ecrit par Dédé 19-01-2011 17:53
Tu ne me connait pas et tu te permets de me juger et si je te dis que tu roules pour tes maitres qui ont fait saigné la Tunisie, qu'est-ce que tu en diras?
Je ne suis certainement pas le plus intelligent, je ne l'ai jamais prétendu mais je suis là pour démasquer tous les faux "enfants de la patrie".
Ecrit par enfant de la patrie 19-01-2011 16:35
essaye au moins de mieux t'adresser au gens et ne te crois pas plus intelligent que les autres car les gens ici ne sont pas dupes alors garde ta salive (ou plutôt ménage ton clavier) ici les vrai patriotes savent très bien ce qu'ils ont à faire ou à choisir et n'ont pas besoin de faiseur de leçons dans ton genre.
Ecrit par Dédé 19-01-2011 16:08
Je prônais le changement avant même le faux changement du 7 novembre 1987.
J'étais partisan de l'ouverture politique et de la révision complète des méthodes de travail du PSD ET DU rcd par la suite, ça m'a valu beaucoup de dégâts.
Je reviendrai sur ça.
Il ne s'agit pas de parler pour parler, il faut donner ses preuves et mes preuves accuseront et le PSD et le RCD avec des noms, des méthodes employées et des dégâts subis et malgré toutes les difficultés rencontrées, j'ai continué à parler du changement, à dénoncer les abus et à proposer des alternatives.
Je peux et je vais prouver ce que je développe.
Mon passé m'honore et j'en suis fier,
la plupart de ceux qui "aboient" maintenant en voulant se présenter comme des alternatives ne sont ni plus propres ni plus sincères ni servi le pays comme je l'ai servi.
Je reviendrai certainement sur ça, en le prouvant bien sûr.
Il est facile de surfer sur les évènements, nous autres tunisiens nous sommes champions encore champions en la matière.
Mon opinion est qu'une partie de la Tunisie s'est toujours sacrifiée pour que l’autre en profite.
Je sais de quoi je parle, je l'ai vécu et je peux le prouver.
Des centaines et des centaines le confirmeront par la suite.
Je n'ai rien à envier à ces "teneurs" de l'opposition.
J'ai contribué sur feu TUNEZINE, j'ai contribué sur NAWAAT au niveau de la parole mais au niveau de l'action, j'ai agi, moi.
J'ai toujours tenu le même discours et je le tiendrai toujours.
Mes positions sont restées les mêmes et elles le resteront.
Une seule évolution : aujourd'hui et depuis la formation de ce maudit gouvernement de "coalition", j'ai rendu (vomi) le Rcd définitivement et je n'y reviendrai que quand je vois M.Ghannouché, Mbazaa, Kallal, ce ministre de l'intérieur et bien d'autres sur le banc des accusés et après qu'ils aient payé.
Nous y reviendrons.
J'assume tout ce que j'ai dit, j'assume tout ce que j'ai fait mais aussi je vais accuser en temps utile ceux qui doivent l'être et qui risquent d'être oubliés.
Ecrit par Sami 19-01-2011 01:58
Il veut se débarrasser en une nuit de ce qui le mouvement national tunisien.
Un mouvement vieux de 100 ans et qui est l’héritage de nos grand-pères et qui fait partie du tissu social de ce pays.
Ce qui est devenu depuis 25 ans le RCD a besoin aujourd’hui non pas d’être éliminé mais épuré de ses éléments
« pourris » et totalement réhabilité. En somme, le parti a besoin de nouvelles impulsion et dynamique ce qui qui est la norme dans le cycle de vie d‘un mouvement politique.
La rue Tunisienne sait faire la distinction entre les « Tarek Aziz » et les « Barazan Al-Takriti » du RCD.
Ceux qui ont intègrement servi le pays et ceux qui l’ont pillé et en ont détruit les précieux acquis sociaux et moraux.
Arrêtons alors notre aveuglement et laissons le temps à toutes les forces politiques du pays apprendre à… marcher, parler et aller à l’école de la démocratie.
Vive la Tunisie Libre !
Ecrit par MOI 19-01-2011 00:02
Une hotesse est intervenu sur Hannibal pour dire que JERAD ne s'occupe qu'à placer ses enfants. OUI c'est vrai. Journalistes ? Allez vous même vérifier de vous même. Et faites tomber cette centrale, pour qu'elle soit remplacée par une autre plus intègre et qui défend réellement les travailleurs.