Tunisie : Plein feu sur le projet d’aménagement du port de Radès |
| Publié le Jeudi 03 Septembre 2015 à 14:59 |
 Un projet d’aménagement du port de Radès est envisagé. Les études ont été financées par un don français. Gnet a été sur les lieux ce jeudi, lors da la visite d'Alain Vidalies, pour en savoir un peu plus…Dans le cadre de sa visite de trois jours en Tunisie, le secrétaire d’État français chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, Alain Vidalies, s'est rendu, aujourd'hui, au port de Rades où il s'est entretenu avec le directeur général de la marine Marchande au ministère des Transports, Youssef Ben Romdhane et le Président Directeur Général de l'OMMP, Imed Zammit. Lors d'une réunion tenue au siège de l'OMMP, Zammit a présenté le projet d’aménagement du port de Radès qui consiste en la consolidation d'une surface de 50 hectares attenante au port pour la réalisation d’une zone d’activité́ logistique (100 M€ pour la réalisation des entrepôts, l’acquisition des équipements, la concession et enfin, les infrastructures) ainsi que l’aménagement d’un terminal à conteneurs au port s (extension du quai 7 et l’optimisation des quais 8 et 9) pour une enveloppe de 30 M€, sous forme de PPP. Un don français (FASEP) de 185.000 € a financé les études d’avant-projet conduites par le bureau d'ingénieurs conseils spécialisés en génie civil, géotechnique, hydraulique et environnement. Commencée en octobre 2014, l’étude finale a été remise à l’OMMP. Un prêt concessionnel RPE de 12 M€ est disponible pour financer l’acquisition et l’installation d’équipements de trois ports jugés prioritaires (Radès, La Goulette et Bizerte). L’essentiel des échanges commerciaux de la Tunisie passant par voie maritime, la garantie d’un environnement respectueux des normes internationales de sécurisation des approches maritimes et de sûreté des ports et espaces adjacents (commerciaux et touristiques) est un enjeu de premier ordre. Présent lors de la rencontre de ce matin, Rachid Felfel, chef de la division de sécurité et protection de l’environnement portuaire à l’OMMP a déclaré que "depuis le 11 septembre 2001, beaucoup de choses ont changé. La sécurité portuaire est très spéciale. Nous avons des engagements sur les plans régional, national et international. Nous avons besoin de participer à l'effort mondial dans la sécurisation des ports au même titre que tous les pays. Quand le code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires a été adopté, nous étions parmi les premiers à travailler dessus. C'est un dossier qui nous tient à coeur car nous sommes conscients de son importance. Nous sommes obligés d'avoir des ports sécurisés. Pour cela, il faut que l'environnement soit aussi sécurisé. Et là, le ministère de l'Intérieur est en train de faire de gros efforts". Dans sa première phase, le projet porte sur l’identification des besoins pour 7 ports (La Goulette, Rades, Bizerte, Sousse, Sfax, Gabes, Zarzis) relevant de l’Office de la Marine Marchande et des Ports (OMMP). Cette identification conduira ensuite au lancement des appels d’offres.   Lors de sa visite du port de Rades, la délégation s'est rendue à l’Institut méditerranéen de formation aux métiers de la mer (IMFMM). Un projet, financé par la France, qui offre une formation initiale et continue dans le secteur portuaire, logistique, plaisance et pêche. Cet institut a pour objectifs d'accompagner d’importants projets de développement dans les secteurs portuaire,logistique, plaisance et pêche et de contribuer au développement de l’emploi maritime, au niveau national et international. Depuis sa création en 2010, l’Institut enregistre un taux d’insertion professionnelle de 80% et une palette de formations variées (6 formations métiers spécialisées en formation initiale). Près de 400 stagiaires ont été qualifiés et 900 salariés formés. Selon la directrice de l'IMFMM, Hajer Farza, l'institut, qui délivre des BTP et des BTS, a plusieurs spécialités comme capitaine, mécanicien, Marin qualifié machine et bientôt matelot électro-technicien : "C'est grâce à l'AFPA que nous avons réalisé ces résultats. Entre 2009 et 2015, nous sommes passés de 6 sessions de formation à 90".  Daniel Quennemet, directeur de l'AFPA, a déclaré que l'agence a été choisie par le ministère des Affaires étrangères français pour appuyer la Tunisie et apporter notre aide sur les plans technique et financier. Il a ensuite annoncé l'arrivée imminente (5 septembre) de simulateurs de navigation : "un matériel très sophistiqué" a-t-il souligné avant d'ajouter : "Le nombre de stagiaires est passé de 60 à 1500 ces dernières années. Cela prouve que nous avons réussi".  Anis Ben Othman |
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Ecrit par tn fr 04-09-2015 13:13