Tunisie : Passer à la phase pratique de la lutte contre la corruption

Publié le Lundi 14 Décembre 2015 à 11:25
Une vue de la cérémonie
A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre la corruption, une cérémonie s’est déroulée à la Kasbah au cours de laquelle a été présenté le premier rapport national sur la gouvernance. Huit ministères progressent. Les autres suivent.
  
La rencontre a eu lieu en présence du secrétaire général du gouvernement Ahmed Zarrouk, le directeur général de la gouvernance à la présidence du gouvernement Tarak Bahri, et des deux députés de l’ARP Ali Lakhoua et Souheil Alouini.
 
Ahmed Zarrouk a passé en revue les réalisations du gouvernement en la matière. A savoir : la création du forum de gouvernance, des cellules et commissions spécialisées, un code de conduite des agents publics, l'académie internationale.
 
Il a souligné que la bonne gouvernance n’est pas syninyme de résultats instantanés dans n'importe quel établissement. Il précise: "Il s’agit de tout un processus, une culture et une pratique quotidienne, car la lutte contre la corruption ne peut être menée qu'à travers une surveillance permanente des services publics".  Et d’ajouter : "Notre objectif est d’enraciner cette culture afin de mettre en place un processus qui concerne tous les domaines".
 
Il a par la suite rappelé que les citoyens sont aussi impliqués : "Tout le monde a un rôle qui consiste à signaler et dénoncer toute forme de corruption". 
Zarrouk a indiqué que la Tunisie a commencé cette lutte après la révolution et l’élaboration de la Constitution. "Maintenant, il faut passer à la phase pratique de la gouvernance, adopter une nouvelle démarche, une autre manière d’organisation qui concerne tous les secteurs". Il poursuit : "vient ensuite l’étape de la mise en exécution. Nous allons nous concentrer sur l'administration publique, ensuite nous abordons le secteur privé".
 
Souheil Alouini a précisé que beaucoup d'efforts ont été consentis avant la création d’une commission indépendante de gouvernance au sein de l’ARP. Elle est considérée comme l’un des principaux défis du développement. "C’est l’idéologie qui dirige maintenant notre pays", souligne le député, qui rappelle qu'il faut développer et exploiter les nouvelles technologies qui serviront à combattre la corruption au sein de l’administration. 
 
Présentant le rapport, Tarak Bahri, directeur général de la gouvernance à la présidence du gouvernement a indiqué que ce travail est établi dans le cadre de l’évaluation des programmes et des projets des gouvernances au titre de l’année 2015. Il a affirmé que la présidence du gouvernement a mobilisé tous les moyens logistiques nécessaires à cet effet. Elle a élaboré trois projets de loi relatifs à la déclaration de patrimoine, l'enrichissement illicite et la protection des dénonciateurs des faits de corruption.
 
"La non-gouvernance ôte deux points au taux de croissance du pays", a- t-il révélé, soulignant la nécessité d'accélérer la réalisation des réformes structurelles en matière de gouvernance et la mise en place des réformes au sein des administrations.
C.B
 
 

Commentaires 

 
+2 #2 RE: Tunisie : Passer à la phase pratique de la lutte contre la corruption
Ecrit par tn fr     14-12-2015 16:22
Que du vent!
Même les esquimaux du Groenland savent que la douane tunisienne est corrompue.
 
 
+2 #1 RE: Tunisie : Passer à la phase pratique de la lutte contre la corruption
Ecrit par Royaliste     14-12-2015 12:30
je ne crois pas que la dénonciation aboutir a quelque chose, on est fatigué de vos promesses, de vos colloques, de vos mensonges
 
Ces commentaires n'engagent que leurs auteurs, la rédaction n'en est, en aucun cas, responsable du contenu.