Tunisie : Les pourparlers confinent à l’absurde, vivement le dialogue direct

Publié le Mardi 03 Septembre 2013 à 17:34
Séance de dialogue entre la troïka et le quartette. La séance de dialogue ayant rassemblé ce mardi 03 septembre les représentants de la troïka et du quartette n’a pas débouché sur une solution de sortie de crise, ce qui fait prolonger le statu quo politique, qui perdure depuis le 25 juillet dernier, jour du meurtre du martyr Mohamed Brahmi.

La coalition tripartite au pouvoir suggère d’écourter les délais du parachèvement de la période transitoire et de la démission du gouvernement de huit à quatre semaines. Une proposition qui ne concorde pas encore avec les revendications de l’opposition, qui réclame une démission du gouvernement sous quinzaine, indépendamment de l’avancement du processus constitutif.

En apparence, le différend entre troïka et opposition porterait désormais  sur un intervalle de deux semaines,  s’agissant du timing de la démission du gouvernement. Ce rapprochement temporel n’exclut pas la persistance du désaccord fondamental, illustré par deux positions antinomiques.

Pour la troïka, la démission du gouvernement est tributaire de l’avancement et du parachèvement du processus constitutif, et de la préparation du pays aux prochaines échéances électorales. Elle appelle à la tenue immédiate et sans conditions préalables du dialogue national pour trancher les points en suspens, fixer la date des élections, définir la nature et les prérogatives du nouveau cabinet de compétences apolitiques, et dissiper la crise de confiance prévalant entre les deux parties.  En préconisant le raccourcissement de la période transitoire, la troïka chercherait à montrer que l’achèvement de la période transitoire et le démarrage de l’étape préélectorale, précédée par le départ du gouvernement actuel, est possible en un mois. La troïka se rapproche ainsi de l’initiative de l’UGTT qui prévoit le maintien des travaux de l’ANC pendant un mois, pour le parachèvement de la constitution et des autres travaux constitutifs, au terme duquel le mandat de l’Assemblée arrivera à son terme de facto. Etant étendu que la démission du gouvernement et la fin du processus constitutif doivent aller de pair, selon son approche.

Par sa nouvelle proposition, la coalition tripartite fait un pas en direction de l’opposition, en prévoyant la démission du gouvernement dans quatre semaines au lieu de deux semaines, sans accéder à sa revendication principale, d’annoncer promptement la démission du cabinet de Ali Laâridh, comme préalable au démarrage du dialogue national.

A vrai dire, ces négociations qui font perdre un temps précieux au pays, confinent à l’absurde. Elles en sont à discuter de détails à même d’être réglés rapidement autour de la table du dialogue, si le volontarisme est affiché des deux bords.

L’intérêt national requiert que cette période transitoire arrive à son terme le plus tôt possible, et que des élections soient organisées à brève échéance, permettant au pays de passer du provisoire au durable. Les différentes parties gagneraient, à l’heure qu’il est, à lâcher prise sur certains points et à s’asseoir autour de la table des négociations pour dissiper les malentendus et tirer au clair les différents points nécessaires au couronnement du processus transitoire par des élections démocratiques, crédibles et transparentes, en réponse aux vœux de tous.

C’est du non sens de proroger ce marathon de dialogue, qui de jour en jour, se vide de toute substance. Il n’est pas demandé au pouvoir et à l’opposition d’être en totale symbiose et d’afficher une entente parfaite, cela est même contrenature, étant entendu que dans toutes les démocraties,  les rapports entre les deux camps sont toujours tendus dans la mesure où chacun essaie de focaliser et d’amplifier les erreurs et les tares de l’autre. Ce qui leur est en revanche  recommandé est de se défaire de toute obstination, et de faire des concessions pour l’intérêt de la patrie. Pouvoir et Opposition sont condamnés à s’entendre, et à hâter le règlement de cette crise, car la Tunisie en pâtit lourdement.

L’annonce du début du dialogue national enverra de bons signes, contribuera à l’apaisement du climat général et mettra un terme à cet état d’expectative qui n’a fait que trop durer. A défaut, les choses ne peuvent qu’empirer, au grand dam de la Tunisie et des Tunisiens, affligés de voir ceux qui sont censés les protéger et en préserver les intérêts, faire montre de désinvolture et d’égocentrisme, animés par une avidité du pouvoir.

Hassine Abassi a déclaré ce mardi aux médias que si les négociations venaient à se solder par un échec, le quartette (organisations parrainant le dialogue : UGTT, UTICA, LTDH et ordre des avocats), va tenir une conférence de presse pour présenter le bilan des pourparlers au peuple tunisien et lui révéler quatre vérités. Abassi a plaidé pour plus de concessions "douloureuses", notamment de la part de la partie qui n’en a pas encore fait. Espérons qu’il sera écouté. De toutes les façons, il vaudrait mieux que les douleurs soient ressenties par la classe politique, qu’elles ne le soient davantage par la Tunisie, qui est déjà suffisamment souffrante ; son état ne supporte point de complications, il nécessite une prescription urgente d’antidouleurs.
H.J.




 

Commentaires 

 
+4 #4 les élections maintenant sous la supervision compléte de l'ONU
Ecrit par ennahdamais     04-09-2013 04:07
La patience du peuple a des limites et Il est grand temps que les députés déserteurs demandent au peuple de sortir dans tous le territoire Tunisien pour exiger de faire tous de suite des élections mais sous l’égide des nations unis et avec la loi électorale 2011.

En effet l’ aile bornée d’Ennahdha comme le cpr ,le partie de Hechmi el Hamdi , de wafa et surtout de Mr Abbou sont les vrais ennemies de la Tunisie .
Ils essayent de mettre les bâtons dans les roues du progrès de la Tunisie et veulent déchirer notre société et nous plonger dans une faillite et une pauvreté et une dépendance éternelle a des forces étrangères hostiles comme le FMI ,sans proposer par ailleurs aucune la moindre idée constructive .

On comprend aisément la réaction de ces groupuscules qui ont perdu toute crédibilité et qui continuent a s’attacher aux postes qu’ils occupent actuellement.
On comprend tous a fait que l’intérêt de la Tunisie peut être sacrifié par ces groupuscules qui vont a l’évidence tous perdre si un gouvernement de compétences nationales prendra le jour .D’autant plus qu’ils savent parfaitement qu’ils n’auront aucune chances dans les élections prochaines.

En effet la déroute ne peut plus durer et s’éterniser ,on n’a aucune ressource et le pays va de toute évidence a la faillite
1/D’ un coté des tentatives de contrer la décision de Mr Ben Jaafar de geler les travaux de l’ANC faites par les sédentaires au sein de l’ANC , consistant en des menaces de procès et/ou de destitution alors que seulement 72 députés semblent avoir signer une pétition dans ce sens. On ne pourra pas espérer cependant qu’elle aura le moindre succès .

Mais en fin de comptes quel est la garanties que les députés sédentaires combien même ils serons plus de 144(plus des 2/3) qu’ils vont tous voter pour les articles de la constitution un par un et quel sera le vrai pourcentage / 217 députés effectifs et quel sera la signification d’un tel vote d’autant plus qu’une grande partie des députés ne veut pas participer et a juste titre a cette mascarade .
En définitif n’importe quel citoyen comprend aisément que le blocage de l’ANC ne peut pas être levé tant que les députés déserteurs ne regagnent pas l’hémicycle.
Alors es que le pays supportera quelques jours de plus voir quelques semaines alors que notre économie est au bord de la faillite ?
On ne peut pas s’étonner que la constitution n’a pas pu être rédigée en 1an au maximum d’autant plus qu’un partie a bien planifié avec ses alliés a détourner la mission pour laquelle il a été élu .

Les Egyptiens ne sont pas plus intelligents que nous, alors qu’ils ont pu rédiger leur constitution en moins d’un an .
Bien que notre constitution n’était pas aussi mauvaise comme une minorité veut nous le faire.
On aurait pu procéder a enlever les articles rajoutés par les conseillers de Bourguiba et de Ben Ali et rajouter des articles renforçant les libertés et l’équilibre des investissement dans les régions conformément aux objectifs de la révolution, en s’appuyant surtout sur une commission d’experts en droit constitutionnel et le boulot aurait pu se faire en moins de 6 mois avec un excellent Résultat .

Mais certains députés et surtout ceux de la Troika ont voulu nous imposer le fait qu’ils sont plus experts que les professeurs en droit constitutionnel, non seulement mais ils les ont même écarté toujours sous prétexte qu’ils ont été élus.
Il n’ya qu’a voir la ridicule commission de ce monsieur Khedr qui a falsifié les rapports des commissions de réconciliation.
Ces parlementaires qui pensent qu’ils sont devenues propriétaires de l’hémicycle et qui campent malgrés et contre tous et jusqu’à ce jour et actuellement dedans doivent au moins se taire et s’auto critiquer d’autant plus qu’a l’évidence ils nous ont fait descendre aux abimes sous prétexte de la rengaine qu’ils ont été élus un jour !!!!!
Elus …. oui tous les Tunisiens l’on su a force de nous l’avoir martelé plusieurs fois par jour depuis prés de 2 ans
Ils sont élus certes ……mais pourquoi et pour quelle période ?

Es que la révolution a dit , que le partie majoritaire élu devais détourner les objectifs de cette révolution en faisant des alliances contre nature avec d’autres parties pour en définitif planifier de détourner la durée de la mission pour laquelle ils ont été élus en omettant volontairement de mentionner dans la petite constitution la période (stipulée dans la loi )de 1 ans maximum pour finaliser rédaction de la constitution .
D ‘autant plus que tous concorde maintenant que ces parties alliés s’échangent les rôles pour tromper de plus en plus les Tunisiens .
Ils ont en plus planifiés pour s’assoir sur la volonté du peuple et de détourner les objectifs de la révolution en plaçant leurs partisans incompétents dans tous les rouages de l’état.
Ils ont ainsi trahi la confiance et la mission pour laquelle ils ont été élus par les Tunisiens .Il est devenu claire qu’ils veulent profiter pour leurs parties en considèrent les Tunisiens comme des naïfs et son état comme une proie facile qu’ils ont le scrupule de se partager sans donner aucun intérêt pour pour les réels soucis des Tunisiens qui ne font que s’amplifier.

-Es que la révolution a dit qu’il faut payer 217 députés pendant 2 ans alors que le boulot aura pu être fait en 6mois voir 1 an au maximum comme ils auraient du le faire pour honorer leurs engagements signés vis-à-vis des Tunisiens?

-Es que la révolution a dit qu’il faut faire détruire l’état Tunisien en le criblant de plus en plus de dettes par des gouvernements 1 et 2 imposées par cet ANC et surtout Ennahdha et ces alliés de circonstances et par intérêt strictement personnels et de leurs parties en dénigrant l’intérêt des Tunisiens , ?

-Es que la révolution a dit qu’il faut placer tous les médiocres partisans des parties de la Troïka pour bloquer les rouages du fonctionnement de l’état et ainsi bloquer l’ économie de la Tunisie et appauvrir de plus en plus les Tunisiens, alors que les plus compétents sont évincés et écartés des fonctions vitales de l’état . ?

-Es que la révolution a dit qu’il ne faut pas avouer au peuple qu’en est endetté a 600 °/° alors que la dette en 1990 était de 5milliars ,elle est actuellement a plus de 40 milliards de dinar et qu’on va inéluctablement a la faillite avec un gouvernement des plus incompétents de notre histoire après l’Independence et qui ne fait que contracter des crédits successifs pour nous dire qu’il a 114 jours de réserves de devises.
Alors que ce gouvernement des plus incompétents nationales continue a nous mentir en incluant les crédits qu’on lui verse régulièrement dans ce dernier calcul. Rien que le 2 septembre et ce n’est pas la seule fois qu’ils sont allé supplier les Américains de nous aider a avoir d’autres crédits pour compléter le budget 2014, mais quoi en échange .. ?
.
Maintenant c’est le tour de L’UGTT d’être insulté par tous les maux , mais ils auraient du dire le quartette qui a voulu aider les politiciens a se rapprocher pour l’intérêt suprême de la Tunisie autours d’un consensus qui n’est pas seulement la proposition du quartette seul mais certainement de tous les Tunisiens dignes de ce nom alors es qu’ils vont oser insulter le quartet et la majorité des Tunisiens?
Mais il est compréhensible qu’ils s’attachent le plus possible a un gouvernement que des incompétents de leurs parties notamment continuent a diriger .

2/Maintenant grâce a Monsieur Beji Kaied Essebsi il y’a un appel pour aider la pays de sortir de l’impasse causé par l’ANC et essentiellement la Troïka et que la sagesse de Monsieur Ghannouchi ne semblait pas être suivie par la Troïka malgré le rapprochement annoncé entre les 2 forces évidentes du pays surtout que ceci semble être une porte de sortie honorable d’Ennahdha qui n’a plus le choix si elle veut réaliser que l’intérêt de la Tunisie prime sur l’intérêt étroit de son partie auquel elle s’attache actuellement, d’autant plus que la situation du pays est extrêmement critique et qu’il est devenu impossible de continuer a faire plus l’autruche et dénigrer les Tunisiens.
Malheureusement Ennahdha est prise entre le marteau et l’enclume avec d’un coté des groupuscules en son sein constituant l’ aile bornée d’Ennahdha et aussi a l’exterieure comme le cpr ,le partie de Hechmi el Hamdi , de wafa et surtout de Mr Abbou et de l’autre coté l’aile modérée intelligente et cultivée d’Ennahdha qui réalise que l’intérêt de la Tunisie et de celui d’Ennahdha réside d’aller tous de suite a l’execution de la proposition du quartette .

Mais le gros problème viens du cpr ou ce qu’il en reste ,du partie de Hechmi el Hamdi , de wafa et surtout du partie de Mr Abbou qui sont les vraies ennemies de la Tunisie .
Ils veulent diviser les Tunisiens pour avoir une chance de régner encore mais hélas ils sont très petits par rapport a l’intelligence et la clairvoyance du peuple Tunisien qui a découvert les manigances de ces vrais ennemis.
Mais ,les Tunisiens dans tous cela ils ne peuvent plus attendre et doivent réclamer haut et fort des élections sous la complète direction des nations unis ,on ne plus espérer que ces sangsues lâchent le pays sans le ruiner et qu’il déclare faillite et qu’ aucune entité n’accepte de nous emprinter parce que il a trahis plusieurs fois notre confiance et il n’est pas hasardeux que peu d’institution lui prête la moindre confiance .
On ne va attendre plus encore ces traitre qui ne respectent pas la volonté de peuple .
Oui ;oui,oui,,,,,,,,,,,,,,,,oui ces gents sont des menteurs récidivistes ,ils n’ont aucun respect pour eux-mêmes il faut absolument les éliminer par les élections .Ils ne sont dignes d’aucun respect .
Oui le peuple en a marre d’eux ,il veut des élections maintenant.
Il faut effectivement les éliminer par un scrutin juste dirigé entièrement par les nations unis ou ils ne pourrons qu’observer leur défaite .
Le peuple ne pardonne jamais les traîtres.
 
 
+6 #3 on recolte ce qu'on séme
Ecrit par Royaliste     03-09-2013 22:15
la Tunisie a perdu 2 ans, elle peut se permettre a perdre encore quelques semaines. l'important est de bloquer la théocratie naissante de ghannouchi.

quand au tunisien, ca lui apprendera de faire un meilleur choix quand il sera en face des urnes...dans le cas ou on aurai des elections
 
 
#2 Tactiques
Ecrit par volvert     03-09-2013 20:02
Déclarer se ranger à l'option d'un dialogue sans préalables est une manoeuvre subtile. Cela permet à la partie qui a la main de faire le jeu. En l'occurrence à la Troika qui n'existe que virtuellement si l'on observe ses dissensions, et dont le conflit ouvert avec monsieur Ben Jaafar n'est qu'une illustration.
Céder sur des détails de calendrier, sans rien accepter du point de vue des opposants, est la deuxième habileté. Car, qui peut croire aux engagements de gens qui mobilisent tout l'appareil d'état pour soutenir leur hégémonie, et dont le mépris affiché n'a d'égal que leur obsession du pouvoir.
Le dialogue suppose la confiance mutuelle des parties. Au moins, des gages en ce sens de part et d'autre.
Or, nous observons que Ennahdha tente d'aller au bout de son projet, y compris en force, utilisant tous les moyens pour discréditer quiconque s'y oppose.
Ainsi, en est-il de ce qui est tenté contre le président de l'anc, sans que l'on prenne le temps de s'interroger sur les faits qui l'ont conduit à mettre en panne un appareil essentiel dans le projet nahdhaoui, l'anc.
Il y aura une sortie de crise. Mais, cela se fera dans le rapport de force.
Comme c'est le cas, actuellement!
Les "patriotes" et autres "gens de bonne volonté" sont des appellations usurpées. Surtout, s'agissant de ceux qui ont la maitrise du pouvoir.
 
 
#1 SVP réveillent vous.
Ecrit par Tounsi     03-09-2013 19:56
A vrai dire, ces négociations qui font perdre un temps précieux au pays, confinent à l’absurde. Elles en sont à discuter de détails à même d’être réglés rapidement autour de la table du dialogue, si le volontarisme est affiché des deux bords.

L’intérêt national requiert que cette période transitoire arrive à son terme le plus tôt possible, et que des élections soient organisées à brève échéance, permettant au pays de passer du provisoire au durable. Les différentes parties gagneraient, à l’heure qu’il est, à lâcher prise sur certains points et à s’asseoir autour de la table des négociations pour dissiper les malentendus et tirer au clair les différents points nécessaires au couronnement du processus transitoire par des élections démocratiques, crédibles et transparentes, en réponse aux vœux de tous.
Les douleurs soient ressenties par la classe politique, qu’elles ne le soient davantage par la Tunisie, qui est déjà suffisamment souffrante ; son état ne supporte point de complications, il nécessite une prescription urgente d’antidouleurs.


Si on donne pas d’importance au temps, et quand laisse aller a la marche de l’escargot, je ne voie pas comment on va s’en sortir de cette misère qu’il nous a masque.
J’imagine, plus quand on attend, plus que la hauteur augmente et à la fin on subira, un grand choc que tu ramasse rien derrière.
Vraiment c’est nul, de prolonger l’attente et de ne pas donner d’importance au temps. Nous vivons sur une globe en relations avec plusieurs pays qui nous attendent pas. Et le temps même il fait jamais marche arrière c’est fini Aout 2013.
Qui c’est qui paye le retard et les conséquences du retard ?
Alors, je peux dire : voila demain je ne travaille pas. Je laisse pour l’année prochaine !!
Mrs les responsables, SVP réveillent vous.
 
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