Tunisie : Le taux de chômage se stabilise à 15,5 %, en légère baisse chez les diplômés

Publié le Vendredi 15 Février 2019 à 16:01
Le taux de chômage s’est stabilisé à 15.5% au terme du 4ème trimestre 2018, le même qu’au troisième trimestre de la même année. L’effectif des chômeurs s’établit à 644.9 mille du total de la population active, au 4ème trimestre, contre 642.8 mille chômeurs au troisième trimestre 2018. Le taux de chômage est de 12.5% chez les hommes et 22.9% chez les femmes, annonce l’INS dans une note sur les indicateurs de l’emploi et du chômage du 4ème trimestre de l’année écoulée.

Le chômage des diplômés du supérieur a baissé passant de 29.7% à 28.8%. Il est de 261.1 mille au quatrième trimestre 2018 contre 269.6 mille au troisième trimestre 2018, soit une diminution de 8.5mille. Au rang des jeunes, la proportion des chômeurs demeure stable, soit 33.4%, le même taux qu’au troisième trimestre de 2018. Ce taux est estimé à 33.6% chez les hommes et 33.1% chez les femmes.

La population active en Tunisie s’établit à 4152.5 mille au quatrième trimestre de 2018 contre 4145.5 mille au troisième trimestre de 2018, soit une augmentation d’environ 7 mille. Les actifs se répartissent en 2952.9 mille hommes et 1199,6 mille femmes, ce qui représente respectivement 71.1% et 28.9% de la population active.

Au quatrième trimestre 2018, le nombre des occupés s’établit à 3507.6 mille contre 3502.7 mille au troisième trimestre de la même année, soit une augmentation de 4.9 mille. Ils se répartissent en 2582.5 mille hommes et 925.1mille femmes, ce qui représente respectivement 73.6% et 26.4% de la population occupée.

Les occupés se répartissent selon les secteurs d’activités comme suit : 52.0% dans le secteur des services, 18.7% dans le secteur des industries manufacturières, 15.3% dans le secteur des industries non manufacturières et 14.0% dans le secteur de l’agriculture et de la pêche.

Le gouvernement fait de la lutte contre le chômage l’une de ses priorités, mais les attentes sont immenses dans ce domaine notamment dans les régions intérieures, où le désœuvrement est source de désespoir pour la jeunesse, la plonge dans la précarité e la marginalisation, et l’expose à différentes formes de dérive. 
Gnet