Tunisie : Le tabagisme touche 22 % des 13-15 ans |
| Publié le Jeudi 01 Octobre 2015 à 16:47 |
.jpg "Les jeunes et les comportements à risque.") Quelque 22 % des élèves âgés de 13 à 15 ans fument, 4 % de la catégorie d’âge 15 à 17 ans consomment de la drogue, et environ 06 % consomment des boissons alcoolisées, c’est ce qu’à déclaré ce jeudi la directrice de la médecine scolaire et universitaire du ministère de la Santé, Habiba Ben Omar, lors du colloque préparatoire de la rentrée scolaire et universitaire 2015-2016 organisé les 1er et 2 octobre à Hammamet, rapporte une dépêche de la TAP, relayée par Assabah News. Ella a indiqué que la Direction de médecine scolaire et universitaire (DMSU) poursuivait la mise en application du programme pilote de la prévention de l’addiction en milieu scolaire, conjointement avec l’UNICEF et le ministère de l’Education. Ce programme vise 17 collèges dans neuf gouvernorats, et 600 élèves à travers la formation et l’encadrement, afin de prévenir les comportements à risques. La DMSU envisage de lancer une enquête sur le tabagisme en décembre 2015, englobant 2000 élèves des écoles et collèges, âgés de 13 à 15 ans, outre la participation à une enquête mondiale sur la santé des scolarisés en février 2016. Ce faisant, 41 cas de tentative de suicide et 15 cas de suicide ont été enregistrés parmi les élèves, selon Triki, signalant que des cellules de prévention ont été formées pour prévenir ce phénomène à travers la prise en charge psychologique et sociale, outre l’organisation de sessions de formation dans tous les gouvernorats du pays, à l’intention de 85 médecins et 36 psychiatres. S’agissant de la santé sexuelle, la directrice de la DMSU a indiqué que les ¾ des jeunes âgés de 15 à 20 ans, en milieux scolaire et universitaire, ont des rapports sexuels (83 % de garçons et 70 % de filles), signalant qu’il existe 115 cellules d’écoute et d’orientation en matière de santé reproductive en milieu universitaire et dans les foyers. Le ministre de la Santé, Saïd Aydi, a évoqué, à l’ouverture de ce colloque, l’importance du programme de santé psychique, pour prévenir les troubles de l’humeur et le suicide en milieu scolaire universitaire, outre la création de cellules de crise dans différentes régions du pays, pour faire face à ce phénomène, "en préservation d’une génération sur laquelle, l’on compte pour un meilleur avenir de la Tunisie nouvelle". Aydi a mis l’accent, selon un communiqué paru sur la page officielle de son département, sur le développement d’un réseau de centres de médecine scolaire et universitaire, en les dotant des ressources humaines et équipements nécessaires, pour être en phase avec les aspirations des jeunes, quant à bénéficier de consultations spécialisées dans lesdits centres. Gnet
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Commentaires
Ecrit par Royaliste 02-10-2015 08:46
faudra-t-il regarder cette réalité en face et introduire des cours d'éducation sexuelle dans les programmes scolaires ...ou allons nous se voiler la face et invoquer nos 'valeurs arabo-musulmanes' pour laisser nos jeunes dans l'ignorance?
Ecrit par Tunisien 02-10-2015 08:04