Tunisie : Comment sauver la jeunesse des griffes des groupes terroristes ? |
| Publié le Mercredi 05 Août 2015 à 13:50 |
.jpg "Les annonces sur le démantèlement des cellules terroristes se succèdent.") Aucun jour ne passe, ou presque, sans que le ministère de l’Intérieur n’annonce sur sa page officielle l’arrestation d’éléments, suspectés d’appartenir à des organisations terroristes, leur ayant prêté allégeance, ou leur ayant apporté soutien logistique ou autres. Les communiqués sécuritaires sont tout aussi fréquents, s’agissant du démantèlement de cellules terroristes dans telle ou telle région du pays. Ces annonces sont à la fois rassurantes et inquiétantes. Rassurantes, car elles démontrent un état de veille permanent de nos agents sécuritaires, qui procèdent désormais par anticipation pour déjouer les plans terroristes. Inquiétantes, car elles révèlent une ampleur étonnante du fléau terroriste en Tunisie, qu’on avait guère soupçonné à sa juste mesure, avant que ces groupes ne déclarent la guerre à notre pays, dont la nature et les attributs en font pourtant un contre-modèle de l'obscurantisme. La Tunisie était toujours connue pour sa modération, son ouverture, et sa modernité sociale. Cet aspect d’une jeunesse si influençable, si vulnérable à la manipulation et à l’endoctrinement, et facile à enrôler, n’était pas assez connu jusqu’à une date récente. Bien entendu, l’offensive terroriste contre la Tunisie n’est pas née ex-nihilo. Elle est une conséquence directe des bouleversements profonds survenus dans la région, dans la foulée du printemps arabe. Elle est également la résultante des mutations politiques et sociales rapides et soudaines qu’a connues le pays, après la révolution, la chute de l’ancien régime et l’amorce du processus de transition démocratique. Autant de facteurs ont favorisé la montée des attaques terroristes sur notre territoire. Un terrain propice a fait qu’elles se multiplient. C’est notamment l’indigence, la marginalisation, et le statut peu reluisant de la jeunesse tunisienne dont une bonne partie souffre des affres du chômage et de la précarité. Les jeunes tunisiens sont à court de perspectives. Ils n’ont plus de raisons d’espérer, et n’ont plus confiance en la société de pouvoir leur tendre la perche, afin qu’ils puissent mener une vie digne, qu’ils soient des citoyens actifs et productifs, dont la parole est entendue et prise en compte dans la gestion des affaires de la cité. C’est ce qui fait, que ces jeunes soient en rupture de ban social, et nombreux d’entre eux deviennent une proie facile à ces groupes dévoyés, et soient asservis à l’exécution de leurs sombres desseins. La pensée tenante du takfir (accusation d’apostasie), n’aurait pas pu se répandre d’une manière si fulgurante, si les jeunes étaient immunisés, sur le plan intellectuel, religieux, culturel, social et économique. Rien de cela, nos jeunes présentent des esprits en friche et des âmes égarées, aisément exploitables par ces cellules maléfiques. Sauver les jeunes des griffes de ces réseaux puissants et transfrontaliers, revient à leur offrir des horizons, à leur donner de l’espoir, à leur inculquer les vrais préceptes de l’Islam et à les initier à l’esprit critique. La démission de la famille, de l’école, et de la société en matière d’encadrement des jeunes, les fait dévier du droit chemin, et les expose au danger du terrorisme, annihilant ainsi leur présent et leur avenir. H.J.
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Commentaires
Ecrit par Royalist 05-08-2015 21:02
votre raisonnement ne tien pas et va dans le sens de déresponsabiliser les terroristes et leurs donneurs d ordre et meme justifier le terrorisme.
votre analyse est peu credible, en Tunisie, l education est gratuite, la sante, le transport et les aliments de base sont subventionnes, en Tunisie nous vivons mieux que plusieurs pays et pourtant nous sommes le pays numero 1 en matiere d export de terroristes.....
si la misere etait le moteur numero 1 du terrorisme, Gaza serait l exporteur numero 1 du terrorisme...
en Tunisie, le terrorisme est une politique claire qui a etait étudié et soigneusement implémente