Tunisie, Ben Ali limoge le ministre de l’Intérieur |
| Publié le Mercredi 12 Janvier 2011 à 13:24 |
 Le Président de la République vient de limoger Rafik haj Kacem, et a nommé Ahmed Friaâ, ministre de l’Intérieur et du développement local. Le chef de l’Etat a ordonné la libération de toutes les personnes arrêtées durant les émeutes sociales, à l'exception de ceux dont l'implication dans les actes de violence graves, de dégradation préméditée et d'incendie des biens, a été prouvée par les informations judiciaires. Il a décidé de former une commission d'enquête concernant les éventuels dépassements commis, durant ces incidents, de constituer une deuxième commission d'enquête, chargée d'examiner le problème de la corruption et des erreurs commises par certains responsables.Il a appelé la chambre des députés et à la chambre des conseillers à tenir, respectivement, jeudi, une session extraordinaire, pour un dialogue ouvert sur les décisions, mesures et plans pratiques annoncés, et a exhorté les deux chambres à consacrer l'attachement de tous au dialogue et à la liberté d'expression pacifique et à associer l'ensemble des parties nationales au traitement des questions du pays, et à rejeter la violence et la surenchère, sous leurs diverses formes. Depuis le début des événements, il s’agit là des premières décisions concrètes qui sont en mesure de baisser un tant soit peu la tension. Reste qu’il ne faut pas oublier les morts innocents qui sont tombés dans les différentes régions de Tunisie, une commission d’enquête doit –être constituée pour établir toute la vérité et déterminer les responsabilités, comme le demandent toutes les composantes de la société civile et des partis d’opposition. L’UGTT avait condamné vivement hier (mardi 11 janvier), lors de la réunion de sa commission administrative extraordinaire tenue à Gammarth, les tirs à balles réelles contre les manifestants, et la mort de citoyens innocents dans différentes régions, notamment à Tala, Kasserine et Regueb ; a dénoncé l’intrusion de l’Union régionale de travail de Kasserine et la destruction des biens et des documents. La centrale syndicale a appelé à constituer une commission d’enquête pour juger tous ceux qui ont tiré à balles réelles sur les manifestants dans les régions concernées. Elle a appelé au retrait immédiat des renforts de l’armée des villes et des rues, ainsi que de la police des régions intérieures. La commission administrative a décidé de reporter son conseil national prévu les 10, 11 et 12 février 2011 à une date ultérieure.  Les violences ont, pour la première fois, depuis le début du soulèvement social, gagné mardi la banlieue de la capitale. Dans la cité Ettadhamen, à 15 km du centre de Tunis, des affrontements ont ainsi opposé pendant deux heures dans la soirée des manifestants et des forces de l'ordre. Ces heurts ont dégénéré, et de jeunes manifestants ont brûlé un bus articulé et saccagé une agence bancaire et des commerces, selon des témoins oculaires. La police a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser la manifestation. Nous n’avons pas à l’heure actuelle de confirmation sur la survenue d’éventuelles victimes. L’armée tunisienne s'est déployée mercredi à Tunis. Des renforts militaires, soldats en armes, camions, jeeps et blindés, ont fait leur apparition à Tunis. Ces renforts étaient postés à des carrefours du centre de Tunis et à l'entrée de la cité Ettadhamen. La situation parait calme ce matin à Tunis, sous une pluie intermittente. Gnet & agences |
Commentaires
Ecrit par el manchou 13-01-2011 11:07
Ecrit par ZBA 13-01-2011 10:02
Ecrit par motivator 13-01-2011 04:31
Ecrit par Mahdi 13-01-2011 03:26
il ne reste que 299 999 emplois a créer
Ecrit par Mak10 13-01-2011 00:33
chers tunisiens il y aura bq d'autres infos qui vont submerger tout types de canaux de communication en tunisie, alors faisont face et sauvons notre pays notres tres chere tunisie.