Tunisie : 250 millions de dinars pour l’entretien du réseau routier |
| Publié le Lundi 23 Février 2015 à 17:35 |
.jpg "La priorité à la sécurité sur les chantiers.") Le ministère de l’Equipement et de l’Aménagement du territoire lance un programme d’entretien des routes et pistes, moyennant une enveloppe de 250 millions de dinars. Premier dossier sur lequel le nouveau ministre, Mohamed Salah Arfaoui, a planché après sa prise de fonctions. Le coup d’envoi de ce programme a été donné dans les gouvernorats du Grand Tunis, et dans les différentes régions, avec l’utilisation des moyens existants dans les directions régionales, tout en prévoyant la réalisation d’autres interventions via les entreprises BTP, selon des données fournies à Gnet par le ministère de l’Equipement. Le programme comporte notamment la réfection de 356000 m² de crevasses, le curage des cours d’eau, l’entretien de 956 ponts, le traitement de 167 points noirs et bleus, outre la signalisation horizontale et verticale, le revêtement superficiel de plus de 900 km, le revêtement en enrobé de 240 km, et le chargement de 500 km d’accotements. Le ministère a par ailleurs alloué des fonds de 1,46 million de dinars, aux consultations à mener auprès des entreprises BTP, portant notamment sur les voies structurantes, afin de procéder à l’enlèvement des détritus, des mauvaises herbes et de s’occuper des plantations limitrophes aux routes et intersections. Expérience pilote En guise d’expérience pilote, un programme sera mis en œuvre au niveau de la route nationale 8 sur 16 km, et la route régionale n’o 22 sur 14 km, soit une longueur totale de 30 km (liaison Nord-Sud). Les travaux déjà entamés par les directions de l’Equipement de Tunis, Ariana et Ben Arous, consistent à améliorer la sécurité routière, l’entretien, et la propreté des environs de la voie. Le ministre de l’Equipement a appelé toutes les directions régionales et centrales concernées à intensifier les actions de contrôle et de suivi quotidien en vue de faire réussir la marche des différents programmes et d’intervenir rapidement pour pallier aux éventuelles défaillances constatées sur le réseau routier. Il a appelé à la nécessité de protéger le domaine public routier des violations, mettant en garde contre le recours aux mesures prévues par la loi pour dissuader les contrevenants. Le danger sur les chantiers A l’issue des ses visites de terrain à certains projets, chapeautés par son ministère, Mohamed Salah Arfaoui a constaté que la signalisation de chantier était insuffisante, voire inexistante, notamment les signalisations lumineuses la nuit, ce qui constitue un danger pour les usagers de la route. Dans une note urgente dépêchée en fin de semaine aux responsables du ministère sur le double plan central et régional, le ministre les a incités à appliquer les mesures figurant dans les cahiers des charges des marchés publics, inhérentes à l’application des pénalités financières, si un manque ou une absence de signalisation routière étaient constatés. Il a appelé à s’assurer des documents relatifs à la sécurisation du chantier, à se prémunir des accidents en son sein, et à introduire le facteur de sécurité routière, comme point permanent de toutes les réunions de chantier, apprend-on auprès du même département. Gnet |
Commentaires
Ecrit par citoyen 24-02-2015 18:43
2)coment controler les atributions de machés pour éviter le copinage et le favortisme?
3) en l'abscence des municipaltés, qui fera le Suivi en zons urbaines?...