Tunisie : "2018 sera l’année de l’investissement et des grands projets" (Chahed)

Publié le Lundi 29 Janvier 2018 à 17:03
Youssef Chahed et Jacques Attali, ce lundi 29 janvier à Gammarth. L’année 2018 doit être l’année de l’investissement et des grands projets afin de réaliser une croissance durable et inclusive, a déclaré ce lundi 29 janvier, le chef du gouvernement, Youssef Chahed.

Intervenu à l’ouverture de la conférence économique, organisée ce lundi 29 janvier à Gammarth, autour du thème «Les nouvelles perspectives de l’économie mondiale : Quelle place pour la Tunisie ?», Chahed a fait état du retour de la Tunisie à la carte économique à travers la relance des moteurs de croissance, malgré les difficultés des finances publiques. Il a évoqué l’appui de l’initiative privée et la lutte contre l’économie parallèle, et la contrebande, ainsi que la guerre contre la corruption et la mauvaise gouvernance, autant de facteurs qui aident, à ses yeux, à la création de moteurs de croissance. 

Le locataire de la Kasbah a affiché la positive attitude, affirmant l’ambition de faire de la Tunisie un pays ouvert sur son espace géographique méditerranéen, maghrébin et africain, et aussi sur l’Europe, qui est notre partenaire historique. 

Un pays qui s’achemine vers l’économie digitale, les énergies renouvelables et les industries à haute valeur ajoutée, un pays référence en matière de connaissances et de compétences, voire un vivier d’intelligence et d’innovation, a-t-il prôné, devant cette conférence tenue en présence d’un aréopage d’acteurs économiques tunisiens et étrangers, d’experts de l’économie et des finances, dont l’économiste, et ancien conseiller de François Mitterrand, Jacques Attali.

La Tunisie traverse une étape difficile et fatidique pour son présent et son avenir, a reconnu le chef du gouvernement, faisant état de  grands paris en matière économique. En dépit du retour des moteurs de croissance à l’instar de l’investissement, des exportations, et du  tourisme, la croissance est restée faible par rapport aux potentialités du pays, a-t-il souligné en substance.

Après un faible taux de croissance de 1% au cours des six dernières années, le pays a pu réaliser une croissance de 2 % en 2017, et table sur une croissance de 3 % en 2018.

Le gouvernement œuvre à atteindre 5 % de croissance en 2020, et à amorcer le changement du modèle économique afin qu’il puisse être plus créateur d’emplois, a-t-il ajouté, évoquant les difficultés en matière budgétaire, illustrées notamment par déficit qui se creuse, et que le gouvernement tend de réduire fin 2018 et à l’horizon 2020.

Youssef Chahed a énuméré les nombreuses réformes déjà entamées comme la réforme de la fonction publique, des caisses sociales, de la douane, ainsi que les lois votées au parlement, comme le nouveau code des investissements et la loi sur le partenariat public privé, autant de réformes décisives pour le pays sur lesquelles doit reposer toute relance économique, selon ses dires.

Jacques Attali a estimé que la Tunisie a beaucoup d’atouts pour réussir, dont sa position géographique et sa proximité de l’Europe, plaidant pour une Tunisie positive à l’horizon 2030, celle qui sache exploiter ses atouts à bon escient.

Gnet

 

Commentaires 

 
#3 OUI, SI:
Ecrit par Tunisien     31-01-2018 11:59
Oui, si:
- On assure la sécurité et on étouffe les malfaiteurs.
- On donne importance au temps et au travaille. (Travailler 2 H pour 8 H ce n'est pas normal)
- On fait les audits sur les responsables qui tiennent les affaires administratives du pays.
- On rectifie les pertes du temps, les absences et le laisse aller à notre administration.
- On donne pas importance à notre jeunesse et qu'on planifie pas positivement à grand échelle leurs future.
- On laisse les sacs en plastique qui existent toujours partout et qu'on le bouffe indirectement causant des maladies graves.
- On freine pas les Tunisiens avec des conditions et de la paprasse qui n'ont pas de sens pour faire des projets.
- La STEG prend au sérieux les demandes et travaille pour mettre à la disposition le 380V qui favorise les projets.
- On se penche et on tiens beaucoup pour l'AGRICULTURE.

- On aime vraiment notre chère TUNISIE et on pense à elle pour n'importe quel acte faite.
 
 
-1 #2 Avec quoi?
Ecrit par Léon     31-01-2018 08:27
L'année des investissements et des grands projets???? Avec quoi? Avec l'argent des emprunts? Vous ne décidez de rien monsieur Chahed. Et on ne le sait que trop bien. Il n'y a que quelques hommes d'états d'envergure qui peuvent décider. Ceux qui ont un vrai programme (et j'en fais partie).
Tous les Gvnts qui se sont succédé (mis à part peut-être celui de Essid) n'ont été que les portes parole de la nouvelle colonisation que vous êtes en train de vivre.
Même ton BCE n'a pas les capacités de décider; bien que conscient du danger souverain; auquel il a d'ailleurs décidé de d'absoudre.
Les pays commanditaires de votre (...)de 2011 commencent à faire preuve de quelques remords et surtout commencent à avoir peur d'être découverts et jugés par leurs propres peuples. Alors ils couvrent le pays qu'ils ont ruiné de sollicitude et de cadeaux divers. Ils ont peur de la Tunisie des rares enfants de Bourguiba que nous sommes. Ceux qui ne se sont pas fait prendre au piège. Contrairement au peuple haineux de la trahison collective; ces moutons de Panurge qui savourent aujourd'hui le fruit de leur trahison: Vous avez semé des "Dégage!" et vous avez récolté de la misère, de l'insécurité de la faim et surtout de la colonisation. Avec comme cerise sur le gâteau l'euro à trois dinars. Si vous appelez çà "Thawra Moubaraka", vous avez une piètre idée de la Baraka Divine.
NOUS sommes là et NOUS serons toujours là. NOUS mettrons les traitres au pas. NOUS rendrons à la Tunisie sa souveraineté tout en vous racontant votre trahison. NOUS passerons en boucle ces scènes de l'Avenue Bourguiba le 14 maudit pour vous rappeler qu'en réalité vous êtes les uniques responsables de ce qui est arrivé à notre pays (nous ne tenons pas pour responsables les pays qui vous ont manipulé, ils jouent leurs intérêts). Vous y verrez (...) tous les jours; tout diplômés et tout fréquentables que vous êtes.
NOUS arrêterons nos relations avec tout pays qui veut prendre NOS destinées en main, par manque de respect, par esprit colonial, par paternalisme mal placé, ou par calculs en vue de notre soumission.
Chassez le naturel il revient au galop. À peine Macron et son prédécesseur condamnaient-il la colonisation que cette même colonisation pointe à vos portes. Sous formes d'aides, de programmes, de Dons intéressés, ou même de grands sourires; ce sera toujours la colonisation.
Mais que voulez-vous faire quand vos propres imbéciles avaient applaudi en même temps que les néo-cons américains et leur congress, que les sionistes déclarés en le Vizir BHL et son Calife Sarkozy, que les qataris et les turques pro-sions.......sinon que de demander de l'aide afin que ces mêmes haineux, bien de chez nous, qui avaient crié "dégage" ne crèvent pas la dalle et ne rentrent dans une guerre civile.
L'Homme de la situation n'est ni Jomaa, ni Chahed, encore moins les droits-de-l'hommistes, les islamistes ou les CGTistes.
Il faut un Homme d'envergure; et cela ne peut être fourni que par la providence.

LÉON, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Résistant.

VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
 
 
-1 #1 Comme toujours
Ecrit par Corpsejunior     30-01-2018 01:38
La tunisie n'accueille que les économistes périmés, voire ceux qui ont justement causé la décadence de l'économie de leurs pays. En voici l'exemple Jacques Attali, Date Limite à la consommation 01-01-1985
 
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