Six entreprises tunisiennes participeront au "Globe 2016"

Publié le Vendredi 05 Février 2016 à 16:08
Vue de la conférence
L’expo-forum mondial Globe 2016 qui se tient à Vancouver va accueillir cette année six (6) entreprises tunisiennes encouragées par l’ambassade du Canada à Tunis. Il s'agit d'un évènement planétaire portant sur les innovations les plus avancées concernant les technologies, les solutions, les services, la gouvernance et les meilleures pratiques de gestion durable de l’environnement et des ressources. L’édition de cette année aura lieu du 2 au 4 mars 2016.
 
Lors d’une conférence organisée ce vendredi par l’ambassade pour donner le coup d’envoi de cette mission, Salah Hannachi, du bureau de consulting, Atlas Consult ayant contribué à réunir les entreprises tunisiennes, a rappelé qu’en 1997, alors qu’il était ambassadeur à Tokyo, il a avait encouragé les entreprises tunisiennes à participer à Foodex, un salon de l’agroalimentaire. 
 
« Au début il n’y a eu que l’Office Nationale de l’huile, dans un espace de 9 m², qui s’est déplacé. Ce n’est que bien après que l’a rejoint le groupe Horchani des dattes.  Je me rappelle qu’en face de notre stand, il y a avait celui de la Turquie et de l’Egypte qui étaient pharaoniques », a-t-il relaté, avant d’ajouter qu’actuellement, 13 entreprises tunisiennes participent à ce salon, « parce qu’ils sont convaincues », a-t-il dit. 
 
Depuis ce jour là, les quelque produits tunisiens se sont frayés un chemin en Asie, et ce malgré la distance et la barrière de la langue. «Aujourd’hui, vous pouvez aller au supermarché à Tokyo et vous trouverez des spaghettis «la Rose blanche». Nous espérons faire exactement la même chose avec Vancouver», a dit Salah Hannachi.

Il a encouragé toute entreprise tunisienne dont l’activité correspond au thème de l’expo-forum, à y participer dans le but d’élargir ses horizons, de trouver de nouveaux partenaires et d’améliorer son produit. 
 
Le plus grand impact pour une telle initiative et de casser les barrières de la langue et de la distance, selon lui. Le patron de Atlas Consult a précisé que Vancouver serait l’endroit idéal pour réunir l’espace européen, asiatique, et américain, de par son emplacement. 
 
"Il ne faut pas oublier que le Canada est un producteur d’énergie, c’est d’ailleurs, le premier fournisseur des Etats-Unis en matière d’énergie, un grand exportateur de bois, il est spécialisé en l'élevage de saumons,  grand producteur d’antibiotiques, le Canada a aussi le plus grand port de croisière, et la plus longue autoroute du monde reliant Montréal à Vancouver », a-t-il énuméré. 
 
Des dizaines de nationalités seront présentes au Globe 2016, qui se distingue aussi par une forte tradition de la participation universitaire, scientifique, technologique et industrielle. On y organise un atelier de restitution des résultats de la recherche, des innovations, des solutions et des technologies, et un atelier d’écoute des doléances des entreprises en matière de recherche de solutions. C’est l’occasion pour les chercheurs et les innovateurs de présenter aux entreprises, les solutions et les produits qu’ils ont inventées. D’autres entreprises exprimeront leurs doléances sur les questions se rapportant aux technologies durables de l’environnement et des ressources telles que l’énergie durable, les eaux usées, la santé, les systèmes alimentaires, les mines, le transport multimodal…
 
L’appel aux entreprises tunisiennes a débuté en novembre 2015, à travers des organismes comme le CEPEX. Parmi les entreprises participantes, se trouve Bahri Group spécialiste en gestion de projet notamment dans l’industrie pétrolière, chimique et environnementale. Ajico, bureau d’assitance pour jeunes entrepreneurs, les projets d’innovations et les start-ups, et la société Eco-bois, première entreprise tunisienne spécialisée dans le moulage de bois, à partir des déchets.  
Chiraz Kefi
 
 

Commentaires 

 
#1 RE: Six entreprises tunisiennes participeront au "Globe 2016"
Ecrit par Montygolikely     11-02-2016 10:27
Pour votre information, un Rapport remarquable et édifiant intitulé "DÉVELOPPEMENT ET VALORISATION DES PLANTES AROMATIQUES ET MÉDICINALES (P.A.M.) AU NIVEAU DES ZONES DÉSERTIQUES de la région MENA (Algérie, Égypte, Jordanie, Maroc et Tunisie)établi par Messieurs NEFFATI M. et SGHAIER M. en Août 2014 note que les pays suscités dont le nôtre, ont la particularité de posséder, sur leurs territoires, de "nappes forestières" riches en plantes aromatiques et médicinales dont la "domestication" (culture contrôlée et maitrisée) peut offrir aux populations des zones marginales (zones désertiques, régions arides, montagneuses) des sources de revenus particulièrement intéressantes.

Or, le Canada, fort de cette même particularité forestière, maitrise parfaitement les techniques de distillation, d'extraction d'arômes et d'huiles essentielles.

L’exploitation des peuplements naturels de plantes dites "spontanées" est très exigeante en main d’œuvre expérimentée (ou à former) à ce genre d’activité.

L’organisation de la récolte de ce type de produit n’étant pas toujours simple .
Une activité de recherche et de
développement capable de supporter et d’animer l’effort d’innovation demandé à la profession
est un autre préalable à la réussite du secteur des plantes aromatiques et médicinales dans notre pays.

Les scientifiques canadiens peuvent, dans le cadre d'une étroite collaboration et surtout une coopération intelligente, contribuer grandement au développement du secteur.
 
Ces commentaires n'engagent que leurs auteurs, la rédaction n'en est, en aucun cas, responsable du contenu.