Quand nos rêves de gosse volent en éclats ! |
| Publié le Vendredi 09 Janvier 2009 à 12:51 |
 (2).jpg "N'obtiendra pas la filière de son choix qui vaudra.") Ils sont des milliers à être déçus par des études supérieures, qu’ils poursuivent, à leur corps défendant. Et pourtant, ils croyaient dur comme fer que le bac allait leur permettre de transformer leur rêve de gosse en réalité.Tous en ont rêvé. Tant les petites filles lorsqu’elles jouaient à la poupée, que les petits garçons lorsqu’ils incarnaient Zoro ou Magaiver dans les challenges qui les opposaient à leurs copains. Leur cerveau de mômes les propulsait déjà dans un saut dans le futur pour se voir adultes, avec une carrière de professeur, de médecin, de magistrat, d’architecte ou de pilote. Ils grandissent avec ce souhait, qu’ils s’impatientent à concrétiser au fur et à mesure qu’ils gravissent les échelons du savoir. Sauf, si papa ou maman en veulent autrement. Car, parallèlement aux rêves des enfants, les parents, eux aussi, ont les leurs. Et quand les envies des ascendants vont à contre sens de celles des descendants, les heurts seront inévitables et l’échec risquera de poindre à l’horizon. Mais, mises à part les querelles enfants/parents, la passion du jeune bachelier pour les sciences, la littérature ou les technologies, peut être brisée par un système d’orientation qui ne reconnaît que le mérite. Il ne suffit pas de vouloir être polytechnicien, énarque, gestionnaire ou autre, il faut le pouvoir. Les atouts de chacun se mesurent, d’emblée, aux scores obtenus au bac. Si les uns arrivent à décrocher aisément la filière de leur choix, d’autres, sans être vraiment des cancres, seront condamnés à des branches de seconde zone, totalement en déphasage avec ce qu’ils auraient voulu être au bout du cursus universitaire. Le cas échéant, au mieux, ils continuent à faire semblants d’être intéressés. Au pire, ils coupent courent au beau milieu de l’année, à ces études, sommes toutes, frustrantes, voire dévalorisantes. Mais, heureusement, que ce cheminement n’est guère une fatalité et qu’une seconde chance leur est accordée pour le modifier. Il s’agit de la réorientation. Le ministère de l’Enseignement supérieur vient d’en publier le communiqué pour l’année 2009. Concours de réorientation Les étudiants inscrits pendant la présente année universitaire en première année (nouveaux ou redoublants une seule fois) peuvent participer à un ou plusieurs concours dans une ou plusieurs universités ou l’un des instituts supérieurs des études technologiques. Les étudiants tunisiens titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme équivalent obtenu en 2007 – 2008 sont également habilités à participer. Le droit de participation aux concours est de 30 dinars par filière ou groupe de filière à épreuves communes. Certaines institutions et filières sont toutefois exclues du concours de réorientation, souligne le communiqué, à savoir : - Les cycles préparatoires aux études d’ingénieurs - L’Institut National des Sciences Appliquées et de Technologie - L’Institut Supérieur de Promotion des Handicapés
- La licence fondamentale en sciences de l’Information et de la Communication à l’Institut de Presse et des Sciences de l’Information. - L’Institut Supérieur de Documentation
- Les Instituts Supérieurs des Sports et d’Education Physique - La licence Appliquée en Administration des Affaires aux Instituts Supérieurs des Etudes Technologiques. - La licence Appliquée en Marketing aux Instituts Supérieurs des Etudes Technologiques. Gnet
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Commentaires
Ecrit par Le militant 10-01-2009 14:24
CAPES, concours de réorientation ...
Nous devons faire avec les moyens du bord pour éviter la dérive. Le chomage bat son plein et encore nous sommes entrain de proposer et chercher les solutions!