Open Sky : Trois vols hebdomadaires Tunisie/Canada |
| Publié le Mercredi 30 Juin 2010 à 16:12 |
 L’accord aérien paraphé entre la Tunisie et le Canada a pris effet, a déclaré mercredi (30 juin) l’ambassadeur du Canada en Tunisie, qui n’exclut pas que la Tunisie soit invitée au futur G8.L’accord aérien conclu en février dernier entre la Tunisie et le Canada suit son cours normal, a déclaré, lors d’une conférence de presse, Ariel Delouya, ambassadeur du Canada en Tunisie. "Normalement, tous les accords conclus par le Canada sont ratifiés par le parlement. Sauf pour l’accord aérien, une fois paraphé, il doit-être mis en application immédiatement ; que la ratification intervienne dans deux, six mois ou plus". Et de poursuivre : "Cet accord donne la possibilité aux compagnies aériennes qui le souhaitent d’exploiter les lignes Tunisie/canada. La compagnie Tunisair souhaite lancer des lignes directes entre les deux pays en 2011 ou 2012, le temps qu’elle se fait livrer de gros porteurs Airbus lui permettant d’assurer une telle liaison. Cet accord permet jusqu’à trois vols hebdomadaires vers différentes destinations des deux pays. Il y aura une ligne canadienne et une ligne tunisienne. Il est fort probable que les premiers vols relient Tunis à Montréal vu la communauté tunisienne importante résidant à Montréal, et les liens évidents existant entre Tunis et cette métropole du Québec. Dans trois ans, cet accord sera examiné pour voir s’il peut être amélioré". La Tunisie et le Canada sont des partenaires de longue date, dira Ariel Delouya, mais "nos relations sont modestes ; il y a de l’espace pour une coopération plus importante. L’année dernière, une année de crise, le volume de nos échanges commerciaux a augmenté dans les deux sens de 30%. Mais par rapport à nos relations avec l’Algérie ou la Libye, nous restons en deçà". Le diplomate canadien a annoncé la finalisation d’un accord bilatéral sur les investissements, en vue de développer les flux des investissements entre les deux pays. "Nous sommes sur une bonne lancée, avec une volonté marquée de part et d’autre de développer davantage nos relations économiques. Le défi pour moi, ainsi que pour mon collègue, l’ambassadeur de Tunisie au Canada, est de sensibiliser nos communautés des affaires respectives, à l’existence d’autres marchés au-delà des pays européens et des Etats-Unis". La chambre du Commerce tuniso-canadienne, présidée par Moncef Zouari, prépare une mission commerciale des hommes d’affaires tunisiens au Canada, et nous allons rencontrer, à cet effet, le 8 juillet prochain le ministre du Commerce, a-t-il encore indiqué. Par ailleurs, le Canada a des investissements importants en Tunisie dans le domaine des hydrocarbures s’élevant à un demi-milliard de dollars canadiens, elle est deuxième après la Grande-Bretagne et 8 compagnies canadiennes sont présentes sur le sol tunisien. Par ailleurs, le groupe canadien bombardier qui s’est associé au français Alstom pour répondre à l’appel d’offres de construction des rames RFR, s’est engagé à ce qu’une partie des investissements soit réalisée en Tunisie. Notre objectif est de diversifier nos investissements de part et d’autre, sachant que les investissements tunisiens sont modestes au Canada, un pays qui est "open for business", a-t-il relevé. Ariel Delouya a auparavant longuement exposé les résultats des Sommets des G8 et du G20 que la Canada a accueilli le week-end dernier. Le sommet du G8 de Muskoka, regroupant les pays les plus puissants de la planète, a vu la participation de pays latino-américains et africains dont l’Algérie et l’Egypte. Interrogé sur les critères de choix des pays invités au G8, et si la Tunisie peut un jour y assister en tant qu’invité, l’ambassadeur a répondu qu’il n’ y a pas de formule magique, et "que rien n’exclut que la Tunisie soit présente au futur sommet du G8, selon la nature des dossiers économiques et politiques qui en seront à l’ordre du jour". Et de rappeler : "cette année, on a vu la présence d’un petit pays, le Malawi en tant que président en exercice de l’Union africaine, et de l’Éthiopie en tant que président du NEPAD". Le G 8 qui existe depuis une trentaine d’années a été consacré cette année aux questions de développement, de la paix et de la sécurité. "La crise économique qui nous a tous bouleversés nous a fait prendre conscience que nous vivons dans un monde interdépendant, on ne peut pas se refermer sur nous-mêmes et dire qu’on n’est pas affecté par les problèmes des autres, ou que nos problèmes n’affectent pas les autres". Les pays du G8 ont mis en garde contre le retour du protectionnisme dans l’intérêt de relancer l’économie mondiale, vu la fragilité de la relance mondiale, a-t-il souligné. Il a évoqué le traité de non prolifération nucléaire (TNP). "La Tunisie a paraphé et signé les accords de garantie liés à ce traité, j’ai rencontré un responsable du ministère des Affaires étrangères tout récemment, il m’a dit que la ratification du traité va intervenir sous peu", a-t-il fait savoir. A ce sujet, le G8 a admonesté la Corée du Nord et l’Iran qui ne suivent les efforts de non prolifération, a réppelé Ariel Delouya. "Le G8 a souligné le manque de transparence et la volonté déclarée du gouvernement iranien de poursuivre ses activités d’enrichissement d’uranium. Mais, quid du silence qui entoure l’arsenal nucléaire israélien ? Le diplomate canadien a laissé entendre en substance qu’Israël n’a pas souscrit au TNP (NDLR : entendez par là que cet accord ne l’engage pas), ajoutant que "la déclaration du G8 a appelé les pays qui n’y ont pas souscrit à le faire, ce qui constitue un appel implicite lancé à Israël". Le G8 a planché sur le crime organisé, transnational et a établi le lien entre les trafic d’armes et de drogue et le risque terroriste qui s’étendra du Yémen jusqu’à la partie occidentale du Sahel, et a appelé au renforcement de la capacité de l’Afrique afin qu’elle puisse lutter contre le terrorisme, notamment dans la région du Sahel. Mais le G8 est-il encore viable en présence de la nouvelle donne mondiale, caractérisée, par la place sans cesse grandissante prise par le pays émergents, d'autant plus qu’il est supplanté par le G20. Ariel Delouya parle de complémentarité entre le G8 et le G20. Le G8 regroupe des pays qui ont des valeurs communes en partage : démocratie, ouverture, "mais est-ce qu’il a encore sa place, est-ce qu’il doit-être élargi, est-ce qu’il existera dans 10, 15 ou 20 ans, c’est une question qui continuera d’être débattue, et qui fera partie de la réflexion engagée sur l’ensemble de l’architecture internationale". S’agissant de la polémique qui a entouré le coût des sommets G8 et G 20 au Canada , l’ambassadeur a déclaré que c’est la première fois qu’un pays accueille deux sommets en même temps, avec la présence de 30 chefs d’Etat et de gouvernement, ce qui requiert un coût de sécurité important. Ce faisant, Ariel Delouya exposera les résultats de ces deux sommets devant ses collègues, ambassadeurs des pays du G20 accrédités en Tunisie, et qui ne sont, en réalité que 18 présents dans nos murs. H.J.
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Commentaires
Ecrit par SAYYYED LASSSIED 01-07-2010 10:05
mais capable de traiter,à la volée, ses interlocuteurs de tous les noms!
ouvre un dico et cherche le mot affreter....puis regardes toi dans une glace .
essayes de comprendre avant de faire comprendre aux autres.....ya sidi (...) hekma....et je ne suis pas méchant
Ecrit par La Rédaction 01-07-2010 09:46
Ecrit par 9alsoun 01-07-2010 02:40
On n'a pas le matériel nécessaire pour le moment.
Ecrit par SAYYYED LASSSIED 30-06-2010 19:40
la royal maroc va à n.y et montreal depuis plus de 25 ans
et nous on attends encore 2011!
pourqoi ne pas affreter et commencer cet été!
c est très rentable
les avions marocains sont bondés,les européén aussi