Négociations/ ALECA : La partie européenne réclame un pilote côté tunisien

Publié le Lundi 19 Septembre 2016 à 15:37
Vue de la conférence de Gammarth sur l'ALECA.L’Accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA) a été au centre d’une conférence tenue, hier dimanche 18 septembre à Gammarth , autour du thème : "Pour une vision progressiste des accords commerciaux UE-Tunisie : Un partenariat équitable pour la solidarité", organisée par Global progressif forum, et l’ONG Solidar Tunisie.

Le but de cette rencontre est de mettre en place une plateforme commune autour de ce partenariat en devenir, a dit ce lundi l’ancienne députée de l’ANC et présidente de Solidar Tunisie, Lobna Jribi. Il s’agit d’instaurer un partenariat équitable à travers une synergie entre les deux rives, a-t-elle déclaré ce matin sur RTCI.

Selon ses dires, l’ALECA dépasse l’aspect commercial pour englober le soutien à la transition politique, à la transition économique.... L’objectif est de ne pas travailler l’un contre l’autre, mais l’un avec l’autre avec des valeurs communes, et de suivre une démarche asymétrique en faveur de la Tunisie, a-t-elle ajouté.    

Le soutien de la Tunisie à travers un partenariat global constitue la priorité des priorités pour l’union européenne, a déclaré sur la même radio l’eurodéputé, Gilles Pargneaux, appelant à ce qu’il y ait un pilote dans les négociations, côté tunisien, et à ce que la législation tunisienne évolue sur certains points pour aller plus loin en matière de partenariat.

Gilles Pargneaux, du groupe social-démocrate du parlement européen, a encore souligné que "l’Union européenne et le parlement européen sont très sensibles à la situation en Tunisie, qui est en grande difficulté, sur le plan sécuritaire, du fait du voisinage avec la Libye. Le fait qu’il n’y ait pas d’Etat de droit en Libye impacte la Tunisie".

Les attentats terroristes ont donné lieu à des difficultés dont la baisse de 25 % des ressources liées au tourisme en 2015, a-t-il dit.

En l’absence de l’Union du Maghreb arabe, et des difficultés qu’à l’Union pour la Méditerranée à s’organiser, un accord de partenariat, au-delà d’un accord de libre-échange, doit être présent pour permettre à la Tunisie de sortir de l’ornière, a-t-il prôné.  

L’eurodéputé a reconnu les craintes de certaines professions de l’ALECA, lesquelles doivent être prises en compte.

Lobna Jribi a renchéri que l’ALECA revêt deux colonnes : la colonne menaces et la colonne opportunités, il s’agit de faire en sorte que ces accords soient plus opportunités, que menaces. La locomotive de ces accords est, à ses yeux, le transfert technologique et la recherche développement.

La libéralisation des services induit une égalité des chances et des conditions entre Tunisiens et Européens en matière de libre-circulation. La mobilité dans l’espace euro-tunisien sur une base non-discriminatoire est un point fondamental, a-t-elle affirmé. 

L’ALECA est un accord complet sur les relations économiques entre la Tunisie et l’Union européenne, et couvre le commerce, les services et l’agriculture. Les négociations à son sujet ont commencé au mois d'octobre dernier, sur la base d’un projet préparé par l’Union européenne ; la partie tunisienne navigue à vue en la matière. 

Ces accords sont contestés et suscitent beaucoup de craintes dans les milieux économiques tunisiens, du fait de la fragilité du tissu économique local, notamment des deux secteurs jusque-là protégés : l’agriculture et les services.  Ceux-ci ne sont pas préparés au démantèlement des barrières douanières, et risquent d’en pâtir lourdement. La difficulté de la conjoncture économique n’arrange en rien les choses.

Gnet

 

Commentaires 

 
+1 #1 Assistés
Ecrit par Léon     19-09-2016 20:46
Ben Ali avait-il besoin d'assistance pour hausser la bannière tunisienne.
Bande d'incapables, je maudis votre révolution de la haine du régionalisme, des sentiments refoulés de supporters d'équipes de foot, non patriotes et prétentieux car souvent diplômés.
Vous êtes la racaille incarnée et quand je vois l'état du pays à cause de vos "dégage", ce n'est pas seulement Ben Ali qui me manque mais même les Traboulsi commencent à me manquer.
Vous êtes tous des corrompus dans l'âme et à défaut d'être des corrompus, vous êtes des traitres (ce qui est pire).
Sidkom Ben Ali doit avoir aujourd'hui pitié de vous et de vos sales sentiments car, lui au moins, est un Patriote qui n'aurait jamais vendu son pays.
Vos "dégage" de traitres sont la pire trahison à votre pays et le pire crime contre le monde arabe car, vos bouches présentées tels des Gmom et des Khnadak malodorants et qui criaient "Dégage", allaient être la cause de centaines de milliers de morts à travers le monde arabe.
Des veuves et des orphelins en Syrie. Vous serez maudits par Dieu jusqu'à la fin de vos jours et tous les efforts faits par ceux qui vous ont tendu le piège des libertés ne suffiront pas à sortir de la crise.
Vous êtes, comme je n'ai cessé de vous le dire depuis le 14 maudit, de facto, colonisés.
Bande de traitres; je me conchie sur le lait que vous bûtes. Le lait de la trahison qui court dans vos veines, le lait de la jalousie, le lait du tribalisme métamorphosé en régionalisme, le lait de la prétention due à vos diplômes, fruits de l'excellente politique de Ben Ali et de Bourguiba qui ont juste oublier une chose: Vous garder à l'oeil, car vous trahissez plus facilement que vous ne respirez.
Nous sommes derrière vous wizzemen tawil.

Léon, Min Joundi Tounis AL Awfiya;

VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
 
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