Les attaques de Paris auraient des répercussions directes sur la Tunisie |
| Publié le Mardi 17 Novembre 2015 à 10:18 |
.jpg "Habib Essid dans une interview à El-Hiwar Ettounsi.") Le chef du gouvernement, Habib Essid, a déclaré hier, lundi, que les attentats de Paris n’avaient pas que des répercussions sur la Tunisie, mais aussi sur les équilibres au niveau international, laissant supposer des répercussions directes de ces actes terroristes sur notre pays. "Les réactions des autorités françaises et leurs alliés peuvent avoir des retombées négatives de point de vue économique et sécuritaire", a-t-il dit. Dans une interview avec la chaîne al-Hiwar Ettounsi, le locataire de la Kasbah a encore annoncé que des précautions seront prises pour sécuriser les frontières tuniso-libyennes, car la migration des terroristes va s’intensifier, signalant que ces dispositions ont été examinées lors de la cellule de crise réunie dimanche. Il a évoqué l’élaboration d’une stratégie à ce sujet. "La clôture érigée au niveau des frontières tuniso-libyennes a été et sera utile", a-t-il indiqué, affirmant un renforcement de notre présence sécuritaire sur les frontières tuniso-libyennes. "Notre stratégie en matière sécuritaire et militaire sera révisée pour s’adapter à cette nouvelle situation", a-t-il indiqué. Essid a également évoqué la nécessité de prendre des mesures exceptionnelles à l’intérieur des aéroports, étant donné la conjoncture exceptionnelle sur les plans local, régional et international. S’agissant des Tunisiens revenant des foyers de tension, il a indiqué que leur nombre était estimé à 300 personnes, que leur identité était connue, et qu’ils étaient objet de suivi, préconisant l’application de la loi contre le terrorisme à leur sujet. Il a affirmé la nécessité que les Tunisiens prenaient conscience que notre pays était aux prises à un danger réel, qui s’est accentué avec les attaques de Paris, signalant qu’il n’est pas en train de préluder des restrictions aux libertés. Le chef du gouvernement a prôné l’unité face au terrorisme. « Nous devons resserrer les rangs pour protéger notre pays et passer outre les questions marginales », a-t-il dit, ajoutant que les querelles partisanes internes ou au sein des organisations ne doivent pas nous détourner de la protection de la Tunisie contre le danger qui la guette. (NDLR : il faisait manifestement allusion au conflit interne au sein de Nida Tounes et au désaccord persistant entre l’UGTT et l’UTICA sur les majorations salariales dans le secteur privé). Gnet |
Commentaires
Ecrit par Royaliste 17-11-2015 11:15
et Brahmi?