Le rêve tunisien est possible, il suffit de suivre ce chemin !

Publié le Mardi 11 Avril 2017 à 17:28
Si le vivre-ensemble finit par se traduire dans les faitsEt si la Tunisie démentait tous les pronostics, qui la disent décadente et proche de l’abîme, se redresse et offre à sa population justice, dignité et progrès, ce pour quoi elle s’est soulevée il y a un peu plus de six ans.

Si les entreprises publiques se débarrassent de leur déficit, et intègrent les règles de transparence et de bonne gouvernance, les caisses sociales atteignent le point d’équilibre, les finances publiques se rééquilibrent, la dette baisse et l’économie retrouve la voie de la croissance, au point qu’elle ne devienne plus dépendante du soutien des institutions financières et autres bailleurs de fonds, et que la décision du FMI, qui fait durer le suspense sur le déblocage ou non de la deuxième et troisième tranche du crédit convenu, ne donne plus des nuits blanches aux décideurs.  

Si les rues deviennent propres, l’ordre y est de mise, le transport public ponctuel, peu encombré et confortable, les gens civilisés, souriants, et respectant la signalisation routière, l’administration rapide, efficace avec moins de paperasse, les hôpitaux nickels, réservant un accueil décent, et une prise en charge en temps et en heure aux malades.

Si la loi est respectée au pied de la lettre, si le vivre-ensemble finit par se traduire dans les faits, comme fruit porté à maturité, suite à ce foisonnement démocratique, où les Tunisiens auront appris à coexister, à s’accepter mutuellement dans leur différence et leur diversité. Si le ciment social venait à se consolider, et si la notion de l’intérêt commun triomphe face aux égoïsmes, aux corporatismes et à l’esprit des clans, pour devenir une règle sacrée, que personne n’oserait transgresser. 

Si les régions trouvent le chemin de l’apaisement et de l’espoir, sortent de leur torpeur économique, et se prennent petit à petit en main, dans une perspective de rompre avec l’arriération et la marginalisation, de desserrer l’étau de la misère, et de s’arrimer à la locomotive nationale, voire de l’appuyer pour qu’elle avance plus vite.

Si elles commencent à se doter des commodités, et de l’infrastructure nécessaire à même de leur servir d’un starter à la promotion d’un tissu économique digne de ce nom, grâce auquel le cercle vertueux : inclusion, emploi, et bien-être social, se substituera au cercle vicieux : abandon, chômage, et indigence.

Si les populations de l’intérieur réduites, depuis des décennies, à un vécu désespérant, et acculées à un ascétisme forcé, plutôt dégradant que transcendant, se retrouvent intégrées dans une dynamique économique, rendue possible par l’activation des principes de décentralisation, et de discrimination positive, à même de les propulser d’un statut à un autre. De celui de fardeau pour le pouvoir central, qui se triture les méninges pour leur offrir des demi-mesures de sauvetage qui sont loin de les satisfaire et de calmer leur colère, en une source nourricière pour l’économie nationale, avec les richesses qu’elles auront générées par la promotion d’activités régionales qui leur sont propres, voire un soutien pour un développement durable et inclusif.

Si les Tunisiens deviennent plus solidaires, plus altruistes, et auront plus d’empathie envers la souffrance de leurs compatriotes là où ils se trouvent à travers le territoire national, afin qu’ils leur viennent en aide, et contribuent à changer leur quotidien. 

Si les hommes et femmes politiques deviennent plus engagés, plus déterminés, et plus animés par les valeurs de patriotisme, d’intégrité et de désintéressement, faisant passer l’intérêt national suprême, à leurs intérêts partisans étriqués. S’ils concentrent tous leurs efforts à trouver des solutions aux problèmes socio-économiques qui éreintent le pays, au lieu de focaliser leur action sur la négation et l’exclusion de l’autre, habités qu’ils sont par l’obsession d’accéder au pouvoir et de faire main basse sur les centres de décision, dans le but de se servir, et de satisfaire leur égo, au lieu de servir, de relever les défis et de répondre aux attentes populaires.

S’il est mis fin à toutes les collusions entre le pouvoir et l’argent, si les corrompus arrêtent de bénéficier de toute couverture politique, s’ils sont jugés dans des procès justes et équitables, de manière à ce qu’ils servent d’exemples, on aura ainsi montré le là en matière de lutte effective  contre la corruption, un fléau qui gangrène la société, et moralisé lé vie publique.

Si tous ces si se réalisent, et si tous ces facteurs se conjuguent, toutes les entraves qui se dressent devant le rêve tunisien seraient éliminées.
H.J.

 

Commentaires 

 
+3 #1 RE: Le rêve tunisien est possible, il suffit de suivre ce chemin !
Ecrit par Agatacriztiz     12-04-2017 10:06
Je ne sais pas ce que tu as fumé, mais laisse moi te dire une chose, qui vit d'espoir meurt désespéré...
 
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