Le gouvernement divisé sur les chiffres du divorce |
| Publié le Lundi 10 Août 2009 à 18:22 |
 Selon une étude , réalisée par le ministère de la Femme et de la Famille, la Tunisie occupe la première position dans le monde arabe, et la quatrième dans le monde en matière de divorce. Faux répond le ministère de la Justice, qui
évoque un recul des cas de divorce ; signe que l’institution matrimoniale se porte bien.Le constat fait peur, et ferait froid dans le dos des futurs mariés. C’est celui du record qu’aurait réalisé la Tunisie en termes de divorce. En effet, selon une étude du ministère de la Femme, évoquée par le journal Assabah dans son édition du samedi, le nombre de divorces enregistrés en 2008 a atteint 9127 contre16 mille mariages, conclus la même année. Cette étude a été menée auprès d’un échantillon de 500 divorcés dont 59 % sont âgés de 36 à 50 ans et 27 % ont moins de 36 ans d’âge. L’étude impute le divorce à des problèmes sociaux et matériels, à l’inadéquation du système culturel et social entre les conjoints, à la jalousie, l’adultère et l’infertilité. La majorité des divorces, soit 59 %, interviennent, selon cette étude controversée, au cours des 10 premières années du mariage. 50 % des affaires de divorce examinées par les tribunaux ont émané de femmes, alors qu’elles n’étaient que 6 % en 1960. Le ministère de la justice s’est inscrit en faux contre ces chiffres, affirmant dans un communiqué diffusé dimanche, que "le nombre de cas de divorce enregistrés entre 2007 et 2008, a reculé de 3 %, ce qui montre l’enracinement de l’institution du mariage en Tunisie". Le communiqué considère "fictives et dénuées de toute méthodologie scientifique", les données incluses dans ladite étude. "Ces données sont contraires à la réalité, ainsi qu’aux statistiques reconnues mondialement par les Nations unies". Le ministère de la justice renchérit : "La mise en place d’une approche comparative entre les pays au sujet de n’importe quel phénomène n’est pas admise méthodologiquement, à moins que leurs systèmes juridiques soient analogues, sinon ressemblants". De ce fait, "on ne peut comparer la Tunisie à d’autres pays, sauf si ces pays légalisent le divorce, interdisent la polygamie, exigent le divorce judiciaire et accordent le droit au divorce tant à l’époux qu’à l’épouse sur un pied d’égalité". Le communiqué du ministère ajoute que les résultats de l’étude sont démentis par les données reconnues mondialement, s’appuyant sur le bulletin annuel des statistiques démographiques des Nations unies, selon lequel, "la Tunisie occupe le 48ème rang en matière de taux de divorce comparé à la population, sur 78 pays dont le système judiciaire reconnaît le divorce juridique, et où les divorces sont officiellement déclarés". Ce faisant, selon des statistiques publiées en 2008, un mariage sur sept finit par un divorce en Tunisie. C’est surtout dans le Grand Tunis et le Centre-est que la relation conjugale a le plus tendance à voler en éclats. Intervenu lors du cercle de la santé de l’ONFP en mai 2008, Morched Chebbi, sociologue, a imputé la séparation des couples tunisiens à quatre principales causes : violence (28%), alcoolisme (24%) adultère et concubinage (11%), stérilité, handicap et chômage (27%). Gnet |
Commentaires
Ecrit par faycal 18-08-2009 13:40
bien dit, je suis tout a fait d'accord avec toi.
@ tres tres biens
malheureusement, kol yed tsaffek ouahadha. c'est le tiers monde.
Ecrit par TRES TRES BIEN 16-08-2009 00:13
Constat qui a été médiatisé
...., selon une étude du ministère de la Femme, évoquée par le journal Assabah dans son édition du samedi, ….
C’est bien les études et bien la publication
Le ministère de la justice s’est inscrit en faux contre ces chiffres, affirmant dans un communiqué diffusé dimanche, ....
Le communiqué considère \"fictives et dénuées de toute méthodologie scientifique\", .... \"Ces données sont contraires à la réalité, .... reconnues mondialement par les Nations unies\".
Le communiqué du dimanche qui corrige la situation
Le ministère de la justice renchérit : \"La mise en place d’une approche comparative entre les pays au sujet de n’importe quel phénomène n’est pas admise méthodologiquement, à moins que leurs systèmes juridiques soient analogues, sinon ressemblants\". ...
Bonne réponse avec une approche scientifique
Ce faisant, selon des statistiques publiées en 2008, un mariage sur sept finit par un divorce en Tunisie. C’est surtout dans le Grand Tunis et le Centre-est que la relation conjugale a le plus tendance à voler en éclats. Intervenu lors du cercle de la santé de l’ONFP en mai 2008, ....
Un travail bien fait, une base pour des études
La question qui se pose, nous manquons de coordination à haut niveau des études et de publication des communiqués de presse, est ce que c’est normale mes amis ? en 2009, nous manquons toujours de moyens est ce que c’est normale mes frères ? Soyons logique ?
Ecrit par Funkquy 15-08-2009 01:07
Or avec l'Islam, ce n'est pas la même chose, d'une part, la science vient affirmer l'Islam et d'autre part l'Islam respecte la démocratie. Le but de la laïcité étant d'avoir un pays démocratique, une démocratie que la religion chrétienne ne pouvait pas offrir contrairement à la religion musulmane.(...).
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violence (28%), alcoolisme (24%) adultère et concubinage (11%) ==> tous ça peut-être réglé avec l'Islam.
stérilité, handicap et chômage (27%) ==> tout ça peut-être réglé avec la démocratie et l'Islam.
Mais pourtant il ya aura toujours des gens qui ne veulent pas avaler la pilule, ça les dérange et ça les dérangera toujours le fait qu'on parle de l'Islam comme moyen de salut pour les peuples.
@ Mohamed:
comme a déjà répondu la sociologue, les acquis de la femme n'a rien à voir avec la laïcité et n'en a jamais été le fruit.
@ baldaquino:
je suis d'accord avec toi sur le fait que l'immobilisme de la pensée est très mauvais ... l'Islam lui-même refuse l'immobilisme de la pensée et des interprétations coraniques... mais il y a une différence entre une nouvelle interprétation, et la pensée européenne qui n'a rien à voir avec l'Islam. Il n'est pas rare d'entendre dire de ces gens là qui promurent la réforme et promurent de nouvelles interprétations, il n'est pas rare qu'ils veulent que l'Europe soit leur modèle pour réformer leur pays à eux. Et il n'est pas rare que ces même personnes regardent les musulmans pratiquants et attachés à leur religion de haut et n'hésitent pas à parler de pensées anciennes, d'interprétation anciennes et de non évolution, dès que le sujet dont on discute ne leur plait pas.
Il n'est pas rare que du point de vue d'un musulman pratiquant, il trouve que quelque chose est très bien pour nous, le musulman non pratiquant quand à lui répond que sa belle religion qui est l'Islam ne dis pas du tout ça et qu'il faut que le musulman pratiquant arrête de penser avec un esprit dépassé (alors qu'en vérité, ce musulman non pratiquant ne sait même pas de quoi il parle, il croit connaitre sa religion bien mieux que le pratiquants alors qu'il ne la pratique pas du tout).
Il faut comprendre que la façon qu'un musulman pratiquant voit les choses, est totalement différente de la façon dont un musulman non pratiquant voit ces mêmes choses à son tour.
Je trouve que ces musulmans non pratiquants qui viennent donner des leçons sur l'Islam et croient connaitre le vrai Islam sont un peu orgueilleux et présomptueux .. avant de donner des leçons aux autres sur l'Islam, il faut d'abord le pratiquer pour le connaitre. On ne donne pas des leçons sur comment apprendre à nager ou comment rouler avec le vélo alors que nous-même on a jamais nagé et on a jamais roulé avec un vélo !!! C'est stupide.
Il faut que les musulmans non pratiquants apprennent à être un peu humble et ne pas hésiter à dire "je ne sais pas" lorsqu'ils ne savent pas.
le premier vient donner des leçons et dire que nos interprétations sont erronés, le deuxième parle de nous comme des radicalistes, des intégristes, des extrémistes et je sais pas quoi d'autre, le troisième vient nous faire une fatwa pour dire que vendre de l'alcool ça n'a rien de haram, il faut juste ne pas en boire, l'autre est tellement évolué et ouvert d'esprit que pour lui 99,9999% des musulmans pratiquants ne savent pas vivre avec la communauté et sont coincés dans leurs esprits ... et ainsi de suite.
Alors c'est quoi la prochaine fatwa ?????
Ecrit par Sociologue. 14-08-2009 11:22
C'est faux, la Tunisie n'est pas un pays laïc. Regardez le premier article de notre constitution. L'Islam tolère une laïcité modérée qui doit obligatoirement et sous peine de nullité respecter toutes les religions sans exception aucune et qui n'attaque aucune religion.
L'extrémisme et le fanatisme sont toujours refusés que ce soit dans la laïcité, dans l'Islam (certains mouvements), le christianisme, le judaïsme (sionisme ...), le communisme ...
Les acquis de la femme n'ont rien à voir avec la laïcité et n'en ont jamais été le fruit. Ils représentent une partie et seulement une partie de ce que l'Islam a accordé aux femmes.
Une dernière constatation : 79% de causes des divorces en Tunisie auraient été évitables par une bonne application de l'Islam : violence (28%), alcoolisme (24%) adultère et concubinage (11%), stérilité, handicap et chômage (27%).
Cela prouve une fois de plus la supériorité et la suprématie de l'Islam sur toutes les autres religions.
Ecrit par Mohamed 13-08-2009 16:20
A lire certains, si on les laissait faire, au nom de notre cher Islam, la femme aurait peu de place parmi nous. Ce n'est pas la société que je désire.
Bon Ramadhan à vous tous...