"La sécurité et la stabilité de la Tunisie sont visées" (BCE)

Il a déclaré : " La Tunisie est visée dans sa sécurité et sa stabilité. Même que certains, pensent à tort, qu'elle est visée dans son intégrité, mais la Tunisie est forte", a-t-il dit, tout en saluant l'appareil sécuritaire et l'armée "pour  leurs efforts consentis pour protéger les biens et les personnes,  en prenant sur eux et sans avoir tiré une seule balle".
 

Au sujet de la question du chômage, le Président de la République a indiqué que la situation prévalait avant l'avènement de la révolution et des nouveaux gouvernements, et d'ajouter : "Nous ne pouvons pas demander à quelqu'un qui a faim d'attendre. Après le début des marches, des mains malveillantes sont intervenues pour attiser les tensions". Beji Caïd Essebsi a affirmé que les autorités ont identifié ces parties : "Elles sont connues, sont enregistrées, et on connait leurs partis qu'ils soient légaux ou illégaux", a-t-il dit.
 

Il a affirmé par ailleurs, que Daech en Libye, a voulu profiter de la situation "pour s'ingérer".   

Beji Caïd Essebsi, a accusé également "certaines personnes, membres de partis tunisiens, de souffler sur les braises et d'attiser la colère des manifestants à travers des médias étrangers". 
 

Il a par ailleurs, demandé au gouvernement de plancher sur la question de l'emploi et d'avancer dans ce sens, tout en précisant qu'il fallait prendre en considération les moyens de l'Etat. "Mais je suis sûre qu'on essaiera de trouver les financements nécessaires, même s'il faut les déduire à un autre secteur", a-t-il dit.  
 

Caid Essebsi s'est voulu rassurant, en affirmant que la Tunisie "va bien", et qu'elle "continuera à asseoir la démocratie". Il a promis que le pays "continuera à s'acquitter de ses engagements y compris financiers" vis à vis de l'étranger, et qu'il "avancera à pas sûrs, dans sa quête de développement, de prospérité et de respect des libertés et garantira la dignité aux Tunisiens", a-t-il souligné. 
 

Le Président a rendu hommage aux deux victimes, parmi les manifestants et les forces de l'ordre, Ridha Yahiaoui et Sofiane Bouslimi, qui ont péri durant les manifestations.