Journée 4C : 26 centres pour faciliter l’insertion professionnelle des jeunes

Publié le Mardi 08 Décembre 2015 à 19:36
Business Reform & Competitiveness Project (BRCP), s’est  joint, ce mardi, aux conseillers des 26 Centres de Carrières et de Certification des Compétences (4C). L’objectif est de faire un état des lieux de l’avancement de ce projet qui a été mené par le Conseil culturel britannique à Tunis, en collaboration avec le Bureau d’appui à l’employabilité et l’Agence américaine de coopération (USAID). 
  
Le ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Chiheb Bouden, a fait part à cet évènement afin d’encourager, insistait-t-il, l’engagement des conseillers dans leur mission.
 
S’agissant d'une collaboration visant la résolution du problème du chômage des diplômés en Tunisie, les 4C visent à orienter l’étudiant dans ses choix, mais aussi à assurer aux employeurs un meilleur accès aux demandeurs d'emploi. 
 
A ce titre, Adel Ben Amor, chef du cabinet du ministère de l’Enseignement, a indiqué que le ministère accorde beaucoup d’importance à ce genre d’activité qui tend à améliorer la qualité de la formation, l’accueil et l’amélioration de la vie étudiante en générale : "C’est notre responsabilité de fournir les moyens aux conseillers pour qu’ils puissent avancer", a-t-il poursuivi. 
 
Il a appelé tous les intervenants du secteur de l’enseignement à améliorer la lisibilité du parcours de l’étudiant, la qualité de la formation et l’assistance du jeune diplômé pendant et après sa formation. Et d’ajouter que "certains étudiants ne savaient pas que choisir en option. Il ne faut donc pas s’étonner par le fait que nous ayons un taux d’échec élevé par rapport aux autres systèmes universitaires. Nous devons revoir notre copie ».
 
Apport des anciens diplomés, la règle d'or des 4C
Les différents intervenants se plaignaient du manque de préparation des diplômés à la recherche et à la conservation d'un emploi, ainsi du manque d'opportunités d'interaction et de contact entre demandeurs d'emploi et employeurs, d’où la nécessité de passer par les 4C.

Les conseillers ont met en exergue l’importance voire la nécessité de l’apport des anciens diplômés. Selon, Amira  Guermazi, conseillère du 4c de Bussiness School (TBS), les étudiants s’adaptent mieux avec les anciens diplômés, puisque ils ont un âge proche et font partie de la même génération:  "Les témoignages des anciens ont un effet positif sur les étudiants.Les anciens diplômés sont mes "espions" qui vont m’aider à intégrer l’entreprise", ajoute-t-elle. 
 
Implication active des étudiants.
"Je ferai tout pour mes étudiants. Je leur cherche les stages et les opportunités. Je les encourage à trouver des contacts auprès des entreprises et pourtant, ils sèchent les cours", s'exclame Amira Guermazi. Qui souligne que les étudiants connaissent, à travers des témoignages, la nécessité de passer par les 4C qui facilitent leur employabilité. 
 
La conseillère compte essentiellement sur l’implication active et totale des étudiants dans le processus d’apprentissage. "Au 4C de Tunis Bussiness School, chaque étudiant est chargé d’une mission. C’est un vrai travail. L’objectif est de responsabiliser les étudiants et les impliquer dans la vie du centre et de l’entreprise". 
 
Amel Mankai de l’USAID, approuve cette idée, indiquant que son organisation accompagne le centre dans toutes ses activités, et œuvre à combattre l’assistanat. "L’étudiant devrait retrouver son chemin et compter sur ses compétences et son savoir faire", explique-t-elle.
 
4C; Défaillances et points à améliorer
Conseillers et partenaires semblent  tous satisfaits du travail et de l’avancement de ce projet, mais cela n’empêche pas de dégager des défaillances et lacunes qui bloquent les activités du centre.  A ce titre, les conseillers ont appelé à clarifier la position du centre dans la hiérarchie du ministère et fournir les moyens matériels et logistiques pour le fonctionnement du 4C. 
C.B.
 
 
 

Commentaires 

 
#1 RE: Journée 4C : 26 centres pour faciliter l’insertion professionnelle des jeunes
Ecrit par Montygolikely     09-12-2015 15:36
Pourquoi Wided Bouchamaoui, qui ne fait que cavaler après les honneurs, les distinction et les interviews, ces derniers temps, ne proposerait-elle pas, au nom des industriels qu'elle représente, des contrat en "alternance" afin de finaliser l'insertion des jeunes diplômés en recherche d'emploi...
 
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