Etre bon Tunisien, c’est accomplir son service militaire ! |
| Publié le Jeudi 03 Décembre 2009 à 19:12 |
 (2).jpg "Comment réconcilier les jeunes avec l'armée ?") Il paraît qu’un bon Tunisien est celui qui accomplit son service militaire. Servir le drapeau fait partie de notre identité nationale, pour rebondir sur le débat controversé qui agite actuellement notre "ancien colonisateur", comme l’appellerait, volontiers, un certain demandeur de repentance…Qu’est-ce qu’être Tunisien ? Voici une question fondamentale qui en appelle d’autres subsidiaires. Le Tunisien est-il imbu des valeurs de citoyenneté ? Est-il pétri par un sentiment d’appartenance à la patrie, à la collectivité, a-t-il le souci de l’intérêt général, est-il prêt à consentir des sacrifices pour son pays ? A voir la manière dont les jeunes perçoivent le service militaire, on est vraiment en droit de se poser des questions. Le sujet a défrayé la chronique au début de l’été dernier. Personne n’a oublié les "rafles", qui astreignaient nos jeunes à une activité réduite, sinon à se retrancher carrément chez eux. Histoire d’esquiver des patrouilles qui ratissaient large. La ville était déserte, les lieux publics boudés et le spectre du service militaire jetait son ombre sur l’activité générale. Cette campagne sécuritaire a fini par fléchir puis se terminer, en atteignant partiellement ses résultats. Elle a réussi certes à faire enrôler un certain nombre de jeunes "fugitifs", mais elle a échoué à convaincre les jeunes, voire les Tunisiens de son intérêt et son opportunité. Alors que 60 mille à 70 mille jeunes atteignent annuellement l’âge d’être enrôlés, les volontaires ne se bousculent pas au portillon, et leur nombre est continuellement sur une courbe descendante. Kamel Morjane, ministre de la Défense, a déclaré mardi à la Chambre des Députés, que "le nombre des jeunes conscrits spontanément a atteint environ 20.000 en 2007 pour régresser à près de 10.000 en 2008", soit une baisse de moitié. Pourquoi les jeunes n’affectionnent-ils pas le service militaire ? Qu’est-ce qui se cache derrière cette répulsion ? Partant du principe que le service militaire vise à inculquer au jeune l’amour de la patrie, la détermination d’en défendre l’intégrité et l’invulnérabilité, le sens du sacrifice, le courage… autant de principes nobles, en somme, pourquoi chercher à le fuir ? Les jeunes ont certainement leurs raisons à vouloir zapper l’armée. Les échos qui leur parviennent ne sont peut-être pas assez enthousiasmants, et l’idée de passer une année dans les casernes est on ne peut plus en déphasage avec leurs préoccupations immédiates et lointaines. Il n’y a qu’à voir la jubilation d’un jeune qui réussit à arracher, pour motif d’un quelconque problème de santé, sa dispense de l’armée pour se rendre compte de l’image que se font les jeunes du service militaire. Les pouvoirs publics en sont conscients et comptent les faire changer d’avis. Le ministre de la Défense a exprimé ses intentions, à ce sujet, dans l’hémicycle. Outre la création d’un site Internet interactif comportant l’alpha et l’oméga sur le service militaire, des visites seront organisées au profit des jeunes scolarisés aux établissements militaires. Histoire de leur permettre de plonger au cœur des activités de l’armée nationale et de les sensibiliser à l’importance du service militaire. Les futurs bacheliers, inscrits dans différents lycées du pays, ont eu droit à l’occasion du 53ème anniversaire de la création de l’armée, à des conférences autour des questions de la défense. Est-ce suffisant pour les amadouer et les réconcilier avec l’armée ? Pas si sûr hélas de transformer la haine en amour par une espèce de tour de prestidigitation. A moins que les jeunes y adhèrent par conviction…c'est-à-dire être capables de percevoir clairement l’intérêt qui les incite à dédier une année de leur vie pour une cause…qu’ils ont besoin de mieux connaître et mieux comprendre... Et là, il y a un grand travail à faire, pas par une conscientisation épisodique, mais en agissant sur la conscience collective, avec un meilleur ancrage de la notion d'intérêt général dans les différents milieux de socialisation : famille, rue, école. Le cas échéant, on pourra faire rentrer garçons et filles dans les rangs. Car, l’enrôlement ne devrait pas être un univers machiste, il peut toucher aussi le sexe dit faible, au nom de l'égalité homme/femme, pour paraphraser le ministre de la Défense. Que les jeunes filles qui ont eu un réel plaisir de railler, à ce titre, la gent masculine sachent à quoi s’en tenir. Gnet |
Commentaires
Ecrit par C_Moi 11-12-2009 21:41
Ecrit par KHAMMOUS 08-12-2009 23:29
Est-ce parce que je suis mal rasé ou mal habillé .
Ai- je sorti une connerie sans m'en rendre compte .
EH BIEN JE RENTRE CHEZ MOI ET JE ME REGARDE DEVANT LA GLACE .
JE FINIRAIS A COUP SUR PAR TROUVER REPONSE A TOUT CELA.
Ecrit par MOI 08-12-2009 17:46
Ecrit par Tounsi raghma anfi 08-12-2009 16:23
j'ai un ami ki a fait ta3ynet fardya (3.800DT) c trop !! wdhrab ennoum fil 21 jours ely 3adehom fil caserne !! quel droit et quel "bon" !!
Elflouss elly nosrfouhom 3ala kawarji (YEL3AB) akthar melly nosrfouhom 3ala wehed mzammar yekhdem fil jaych !!
Ecrit par devenir etranger 07-12-2009 19:34
rien vu, rien entendu et surtout rien a dire.
et concernant le service militaire: sans commentaires.