Consommation, attention aux chauffe-eau contrefaits |
| Publié le Mardi 02 Septembre 2008 à 12:58 |
 A l’approche de la saison hivernale, les commerçants de Moncef Bey et même de quelques magasins de l’électroménager recommencent à sortir certains produits destinés à atteindre des records de vente lors des prochaines semaines. Parmi lesquels, les chauffe eau électriques. Mot d’ordre : Méfiance, car impossible de différencier le chauffe eau authentique du contrefait. Toutes les marques ou presque y passent, même Saunier Duval et Chaffoteaux et Maury.LES MODELES- Tout est disponible. Du 4 litres au 10 litres. Il n’y a que l’embarras du choix. Ces chauffes eau se vendent comme des petits pains. Leurs points forts : un design assez attirant et surtout des prix incroyables. Mais attention, tous ne sont pas contrefaits ou ne répondent pas à des critères de sécurité précis. Exemple : les revendeurs, ainsi que quelques spécialistes, affirment qu'avec un budget de 90 dinars, il est tout à fait possible de repartir avec un chauffe-eau fiable de la marque Tunisienne GMT, d’une capacité de 10 litres. Pour Saunier Duval et Chaffoteaux et Maury, méfiez vous de la contrefaçon qui coûte plus chère que les produits Tunisiens. LES RISQUES- Pour les produits contrefaits, les caractéristiques techniques ne sont pas affichées et il ne faut pas compter sur les commerçants de Moncef Bey pour vous éclairer. Ils ne sont là que pour vendre et peu importe si vous y risquer gros. En effet, les composantes de ventilation en plastique noir à l'intérieur des chaudières à gaz et des chauffe-eau peuvent se fissurer et laisser échapper des gaz de combustion, notamment du monoxyde de carbone (CO), d'où un risque d'intoxication par le CO. La plupart des intoxications au CO sont dues au dysfonctionnement des appareils de chauffage et de production d’eau chaude mais aussi à un défaut d’entretien ou à une mauvaise installation. D’où la nécessité de recourir à un professionnel. CONSEILS D’UTILISATION- Même en bon état et raccordé à un conduit d'évacuation, le poêle à charbon peut présenter un danger. Les conditions atmosphériques jouent un rôle important. Un plafond bas, le brouillard ou un redoux suffisent : les gaz brûlés dûs à la combustion du charbon ne s'évacuent plus correctement et se refoulent dans la pièce. CE QU’IL FAUT FAIRE- Voici quelques conseils pratiques qui vous permettront d’éviter, ou du moins réduire les risques d’intoxication. 1- L’entretien annuel des appareils de chauffage (chauffe-eau, chauffage au gaz, appareil de chauffage mobile à combustion) doit être confiés à des professionnels qualifiés. Faites-les vérifier avant l'hiver. 2- Tout arrêt anormal d’un appareil impose l’intervention d’un professionnel avant sa remise en route.
3- Les locaux où sont installés ces appareils doivent être pourvus de ventilations laissées libres.
4- Les conduits d’évacuation des gaz brûlés doivent être ramonés chaque année.
5- Tous les appareils doivent être utilisés conformément aux modes d’emploi fournis par le fabricant, d’où l’obligation d’acheter un chauffe-eau de marque et non contrefait.
6- Les chauffe-eau non raccordés à l’extérieur par un conduit ne doivent pas être utilisés plus de 8 minutes à chaque fois. Ils doivent être installés dans une pièce suffisamment grande et aérée.
Il faut aussi faire attention. S’il y a de la buée sur les vitres ou les murs, cela signifie que l’air usé sort difficilement de la pièce. De plus, la flamme doit être bleue. Si elle est jaune-orange, il n’y a pas assez d’air frais.
PREVENTION- La seule façon de détecter la présence de monoxyde de carbone est d’utiliser un détecteur avertisseur de CO. L'installation d’un détecteur avertisseur de monoxyde de carbonene peut se substituer à une révision de vos installations de chauffage et de production d’eau chaude par des professionnels qualifiés.Son rôle est de limiter les conséquences de l’intoxication par monoxyde de carbone en vous alertant avant que vous ne soyez dans l’impossibilité de réagir ou de fuir. CONFIANCE AUX PROFESSIONNELS- Pensez à confier l’installation et l’entretien à un professionnel qualifié. Attention aux réparateurs itinérants, sans adresse fixe, ou très peu qualifiés et qui continuent jusqu’à maintenant à utiliser le marteau. De plus, ils n'offrent pas de garantie et risquent d'effectuer un travail peu soigné et souvent très onéreux. Selim Slimi
PS : Gnet vous proposera désormais tous les mardis un sujet relatif à la consommation, sinon au consumérisme. Notre but est de contribuer à éclairer la lanterne des lecteurs et à les aider à acheter en connaissance de cause. Si vous avez des propositions sur des sujets que vous voulez voir traiter dans cet espace, n’hésitez pas à nous le faire savoir. |
Commentaires
Ecrit par stephane 21-06-2010 16:06
Par ailleurs ils assurent l'après vente en mettant à disposition les résistances, thermostats, joints... Ils livrent en France et à l'export tr_s rapidement car la plupart des marques sont en stock
Voici sont adresse :
www.chauffe-eau.fr
Ecrit par Hammamet 04-09-2008 12:26
En Tunisie j'ai lu quelque part, l'obésité chez les tout petits est présente surtout au gouvernorat de l'Ariana et là le niveau de vie général y est surement pour quelque chose. Les causes sont à chercher dans l'alimentation, la sédentarité outre les cas héréditaires.
En accabler seulement les Mlaoui serait très réductif. Il faudrait ajouter tout genre de charcuterie (!) et tant d'autres produits qui souvent composent le goûter de nos petits. Et là l'Institut de nutrition pourrait/devrait nous élucider et nous indiquer aussi d'autres maladies (modernes?)qui guettent nos enfants et nous autres aussi adultes telles que la maladie céliaque (allergie au gluten) de plus en plus répandue au Maghreb semble-t-il, et le diabète avec ses deux variantes 1 et 2.
J'ai eu l'occasion et le plaisir d'en discuter avec une dame, une éminence en la matière-professeur- au dit institut et croyez moi le temps presse pour qu'on en fasse l'argument de tous les jours.
Mais rappelez vous une chose très importante: le comportement des enfants est et sera toujours le reflet de celui de leurs parents.
Ecrit par norovitch 04-09-2008 10:17
F. M.
03/09/2008 | Mise à jour : 11:52 | Commentaires 26
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Les installations du golfe du Mexique ont été épargnées par l'ouragan Gustav.
L'horizon pétrolier s'éclaircit de plus en plus pour le consommateur. Le brut, qui tutoyait les 150 dollars au début de l'été, a entamé une décrue profonde et n'a jamais été aussi proche des 100 dollars. Hier, pour la première fois depuis avril, le baril a manqué de peu de redescendre sous la barre des 105 dollars, à son plus bas niveau depuis cinq mois. Il a clôturé en deçà des 110 dollars à 109,71 dollars le baril.
Ce repli accéléré près de huit dollars en une séance à New York , a grandement bénéficié de l'essoufflement de l'ouragan Gustav, après que ce dernier a fait planer un risque sérieux sur les installations pétrolières du golfe du Mexique, cruciales pour l'approvisionnement des États-Unis. Hier, le président américain George W. Bush a déclaré que les infrastructures en question avaient été épargnées, mais les experts attendent les résultats d'un bilan plus approfondi.
Toutefois, l'éloignement de la menace Gustav ne constitue pas, loin s'en faut, la principale explication au recul des cours. En réalité, c'est la flambée même des prix qui a eu un effet pervers sur la demande. Celle-ci a fini par fléchir dans les pays de l'OCDE. D'ores et déjà, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit une baisse de cette demande de 1,3 % sur l'année 2008, nuancée cependant par une augmentation attendue dans les pays non-OCDE. D'une manière générale, même s'il est « encore trop tôt pour alléguer d'un changement radical du marché », ajoute l'Agence, l'heure est clairement à la détente.
L'Opep envisage de réduire la production
Les marchés ont salué ce virage, Wall Street en particulier, le Dow Jones gagnant près de deux points hier matin. Des valeurs jusque-là sévèrement malmenées, comme celles des compagnies aériennes, sont reparties à la hausse. Pour l'automobiliste, c'est aussi une bonne nouvelle. Selon le dernier relevé de l'Union française des industries pétrolières (Ufip), le litre de super sans plomb 95 s'échange en moyenne à 1,4364 euro, à comparer au record absolu de la fin juin, à 1,4971. Quant au gazole, il atteint désormais 1,3361, après un pic à 1,4541 euro le 30 mai dernier. Après le recul du baril de ce début de semaine, ces prix vont continuer à baisser, un délai d'une quinzaine de jours environ étant observé entre les variations du pétrole et leurs répercussions à la pompe.
Face à ce recul sans précédent des cours, l'Organisation des pays exportateurs (Opep) ne veut pas rester les bras croisés. Hier, par l'intermédiaire de son gouverneur iranien, le cartel a prévenu qu'il pourrait réduire son offre de 1,5 million de barils par jour (Mbj) d'ici à début 2009, soit 5 % de ses livraisons totales. L'objectif est de faire rebondir les cours, car même si elle s'en défend, l'Organisation se satisfait d'un baril toujours plus haut.
Actuellement, la production mondiale continue d'augmenter, à 87,84 Mbj, sachant que pour le seul mois de juillet, l'offre de l'Opep s'est encore appréciée de 145 000 barils par jour, selon les chiffres de l'AIE. Désormais, le cartel parle d'un marché « surapprovisionné ». Reste qu'il s'agit d'un secteur tellement volatil que le moindre mouvement spéculatif ou événement géopolitique pèse toujours rapidement sur les cours.
source le Figaro
Ecrit par Eniss 03-09-2008 10:32
Ecrit par ahmed 02-09-2008 21:16