Tunisie/ Fleuve Medjerda : Situation écologique catastrophique

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Publié le Vendredi 27 Février 2015 à 10:52
Fleuve MedjerdaC'est un total manque de respect que de nommer le mythique et antique fleuve Medjerda par le mot Oued ! Il s'agit bel et bien d'un fleuve, le seul fleuve du pays. Un cours d'eau pérenne de 460 Kilomètres dont 350 Kilomètres en Tunisie qui prend ses sources dans les hauteurs du Constantinois algérien pour se jeter dans la Méditerranée dans le Golfe de Tunis.

Son débit et sa profondeur lors de ses innombrables crues et sorties de lit, malgré les barrages construits, peuvent atteindre respectivement 3.500 m³ par seconde et 15 mètres, comme lors des crues exceptionnelles de 1973, et prendre ainsi les allures d'un Nil causant des dégâts importants sur son trajet dans les villes qu'il traverse à l'instar de Boussalem, Jendouba et Mdjez El Bab (que Dieu les protège ces jours-ci).

Le lit de notre Medjerda national qui irrigue la moitié du pays est dans une situation écologique catastrophique qui aggrave les dangers des crues et inondations.

Il gagnerait, et le pays avec, à être entretenu, réaménagé et réintégré dans le développement durable, l'agriculture saine et le tourisme écologique en évitant les dangers de l'érosion, l'exhaussement général du lit, l'urbanisme anarchique, l'agriculture intensive et la pollution urbaine et industrielle...

Le Medjerda doit revenir une source d'eau, de vie, de joie, de développement et de richesses pour le Nord Est et ses citoyens à part entière et cesser d'être source de dégâts et de dangers lors de chaque hiver et chaque crue, dans cette région déjà, ô combien, défavorisée.
Citoyen tunisien

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Commentaires 

 
-2 #4 RE: Tunisie/ Fleuve Medjerda : Situation écologique catastrophique
Ecrit par Agatacriztiz     01-03-2018 18:38
La Medjerda reflète l'état de délinquescence d'une nation entière, où la saleté, la mesquinerie, la malhonnèteté et la vulgarité commencent à devenir prioritaires sur l'échelle des valeurs
 
 
-2 #3 Bravo
Ecrit par TounsiZeda     07-08-2015 16:22
Bravo et merci pour ce post, en espérant que ce type d’idée se réalise
 
 
+4 #2 RE: Tunisie/ Fleuve Medjerda : Situation écologique catastrophique
Ecrit par Agatacriztiz     10-03-2015 10:13
On a l'impression que dire des vérités simples, comme le fait si bien le citoyen auteur de cet appel, relève au mieux de l'utopie, au pire de la folie.
C'est en redonnant au gens le goût du travail bien fait et en encourageant l'honnêteté intellectuelle que l'on pourra sortir le pays de l'ornière, cher Monsieur, et c'est seulement comme ça, sinon c'est une vague de "colon mafieux" qui risque de s'installer dans le pays.
 
 
-1 #1 La dérive se prolonge!
Ecrit par takilas     01-03-2015 21:54
Et les tunisois doivent-ils réagir contre la situation de la capitale Tunis qui ne cesse d’empirer de jour en jour, sur tous les plans, et ce depuis au moins quatre décennies, sans qu’aucun gouvernement ne réagisse, mais plutôt usant de cette devenue tactique leur permettant (une illusoire) popularité? Ou subir davantage ce triste sort, de voir leur ville (pour répéter le mot tant usité ces derniers temps )envahie par les constructions anarchiques et la migration incontrôlée de la majeure partie de la population tunisienne vers cette pauvre ville suffocante ; sinon peut- on revenir au mots clés supposée salvateurs, depuis le début des année soixante-dix du siècle dernier, de toute l’économie de La Tunisie, à savoir recourir (urgemment) à cette époque premièrement à la décentralisation et secundo à mettre fin au fléau de l’exode rural qui sévissait?
Rien n’y fit pendant environ quatre décennies! Et au contraire ces deux principes économiques mondiaux, connus par tout le monde sauf par La Tunisie, sont bafoués et sont considérés, contre toute attente, comme tabous.
Quand on sait que lors du « règne » passif (des profiteurs) de la troika (et du promu depuis l’accident son leader), les réclamations et les doléances furent quasi-absentes, et la population ne pensait qu’à s’impliquer ( à ce jour) dans cette pauvre capitale par tous les moyens de favoritisme, en commençant par se faire recruter anarchiquement et inutilement dans les administrations ou de bénéficier de permis et d’autorisations de permis de taxis (avec ce qui comporte comme privilège de l’acquisition du véhicule), et des innombrables commerces appelés de fruits secs ; qui s’enrichissent par la vente des cigarettes en détail des cigarettes en détail aux enfants et aux adolescents.
Cette manœuvre se réalisa en faveur de leurs proches (autre tactique), qui étaient d’ailleurs présents ailleurs à Tunis depuis au moins dix ans, par le biais du Rcd, dont on n’en parle jamais de ce parti dévastateur depuis quatre ans sauf des trabelsis (question d’abord de détourner l’attention), donc la dite troika n’a trouvé (comme de coutume historique) que d’axer leur campagne, lors des élections présidentielles, pour soutenir un candidat hasardement choisi, que par ladite tactique (classique).
Les habitants originaires de la capitale doivent se soumettre, passivement, à leur sort, d’autant plus que le principe de tous les partis et organisations consiste à théoriser (devenant un maxime) que Tunis (ou Tounis) est pour tous. Pour l’anecdote il y a même une nouveau parti qui s’est fait appeler (et autorisé ?!) terre pour tous. N’est-ce pas significatif que ces mentalités saugrenues font une irruption massive dans ce pays déboussolé. Le sous développement est réinstauré au profit des colonisateurs.
 
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