Tunisie : Appel aux candidats à la présidence de la République

Imprimer
Publié le Mercredi 08 Octobre 2014 à 11:25
Je me présente : Je suis un citoyen tunisien. Je ne suis ni un ennemi ni un opposant au gouvernement tunisien. Je ne suis pas un criminel ; je ne suis pas un terroriste ; je ne suis affilié à aucun parti politique. Je ne suis l’ennemi de personne.

Je suis un vieil homme inquiet et tourmenté par les malheurs que traverse mon pays depuis 58 ans, depuis 1956.

Par le présent document, je me suis permis de faire des suggestions ; cette action de ma part n’est pas, logiquement, un crime. Donc, il n’y a aucune raison de me faire rechercher par la police.

Je n’ai fait de mal à personne, ni directement ni indirectement.

*********************

Un appel à tous les candidats à la Présidence de la République Tunisienne, à tous les futurs Premiers Ministres et à tous les Ministres.

Voici UNE MERVEILLEUSE LEÇON de la part des Présidents américains pour la relance de l’économie.

Je m’adresse à vous en tant que frère. La teneur de ma lettre vous montrera mes bonnes intentions. Je souhaite sincèrement le bonheur, une excellente santé et tous les aspects de la réussite au peuple tunisien.
C’est ma confiance en votre esprit compréhensif qui m’a incité à vous écrire.
Le grand problème de notre pays se focalise sur son développement, lequel exige, principalement, des moyens de financement. Nous avons deux types de dépenses :

1. Les dépenses en monnaie nationale,
2. et les dépenses en devises.

Ma présente lettre se limite aux dépenses en Dinar tunisien uniquement.

Il est de notre devoir d’étudier, d’une manière approfondie, chaque pays qui a réussi son développement afin de connaître ses bonnes actions, ses excellents projets et programmes, ses décisions judicieuses et bienfaisantes, etc. Cette idée n’a jamais traversé les cerveaux de Bourguiba et de Ben Ali.

Les USA sont la première puissance économique et militaire de la planète Terre. Donc, les observer de près et imiter leurs bonnes décisions et leurs bonnes actions de développement est de nature à nous aider.

Le Président Barack Obama avait préparé, lors de sa première campagne électorale, un dossier pour RELANCER l’économie américaine au cas où il deviendrait président. Il a gagné les élections et a pris le pouvoir le 20 janvier 2009. Quelques jours après, il présenta un projet de loi aux deux parlements (House et Senate) pour l’obtention d’un budget complémentaire. Son action a été rapidement approuvée par les deux Assemblées qui, après délibérations, lui accordèrent 787 milliards (billion) de Dollars US.

Le 17 février 2009, 28 jours après sa prise de fonction, il signa la loi lui accordant les 787 milliards (billion) de Dollars US. Aux USA, la PLANCHE à BILLETS fonctionne à longueur d’année. Donc, l’argent existe en pagaille à la Federal Reserve, la Banque centrale des USA. Mais, il faut solliciter l’approbation du Pouvoir législatif.

Aux USA, les gouvernants, leurs conseillers en économie, les députés, les sénateurs et les partis politiques :
- ne font aucune objection quand le gouvernement américain exprime le souhait de bénéficier d’un budget complémentaire ; voilà, c’est clair et criard, après 28 jours, Barack Obama signa la loi sur les crédits complémentaires ;
- et ne font aucun problème quand le gouvernement fait un déficit budgétaire. Pourquoi ? Parce que l’Etat ne cherche pas à faire des bénéfices. L’Etat n’est pas une entreprise commerciale ou industrielle.
L’Internet et la presse internationale sont là pour témoigner.

Cette action merveilleuse, admirable et très importante, initiée et réalisée par l’Excellent Barack Obama, génère des constats :
1er CONSTAT : On peut STIMULER et RELANCER l’économie nationale au moyen de la monnaie nationale du pays. Donc, toute MONNAIE NATIONALE est valable pour relancer l’économie du pays.
2e CONSTAT : Du moment que les 787 milliards (billion) de Dollars US étaient destinés à relancer l’économie américaine, ils ont, donc, été dépensés à l’intérieur de LEURS FRONTIERES. Prière voir sur l’Internet le document intitulé : The stimulus Plan : How to Spend $ 787 Billion, qui donne une idée de la répartition de ces 787 milliards de Dollars US. CE DOCUMENT DONNE UNE LEÇON SUR LA MANIERE DE RELANCER L’ECONOMIE DU PAYS. Au niveau de la colonne « Programs », on a écrit à la fin de la plupart des lignes de dépense, le terme « more ». Il faut cliquer sur le terme « more » pour avoir de plus amples explications sur chaque dépense.

3e CONSTAT : Qui dit économie dit peuple. Ces 787 milliards de Dollars US ont été accordés sous PLUSIEURS FORMES DE LIQUIDITES à l’économie américaine et, par voie de conséquence, au peuple américain. Ces liquidités ont été ouvertes conformément aux procédures budgétaires en vigueur et soumises au Contrôle des dépenses publiques.

4e CONSTAT : Les gouvernants américains et leurs conseillers en économie :
- combattent continuellement l’INFLATION,
- et ne comptent que sur la PLANCHE à BILLETS de la Federal Reserve.

5e CONSTAT : Ces 787 milliards de Dollars US ne sont pas des prêts venus de l’étranger.

(…)De 1980 jusqu’à 2012, pendant 33 ans, l’US Bureau of Engraving and Printing (l’Administration américaine chargée de l’impression de leur monnaie nationale, le Dollar US) a imprimé, CHAQUE JOUR, une moyenne de 453 millions de Dollars US. En 2013, l’US Bureau of Engraving and Printing a imprimé, CHAQUE JOUR, une moyenne de 1,3 milliard (billion) de Dollars US. Ces chiffres et ces sommes ont permis de résoudre des problèmes innombrables.
En 2013 l’US Bureau of Engraving and Printing a imprimé, CHAQUE JOUR, une moyenne de 1.3 milliard (billion) de Dollars US.


Soyons raisonnables et regardons la vérité bien en face : Regardons bien l’argent colossal fourni au gouvernement américain.

Qui peut oser dire que les Présidents américains Jimmy Carter, Ronald Reagan, George H. W. Bush, Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama sont des incapables ?
Non, ce sont de vrais hommes, eux et tous les présidents qui les ont précédés. Ils symbolisent la compétence dans le vrai sens du terme. Ils ont fait de leur pays (315 millions d’habitants) la 1ère puissance économique et militaire de la planète Terre.
Quant à nous Tunisiens, nous barbotons dans la misère durant nos 58 ans d’indépendance.
Prière visiter les sites suivants sur l’Internet :
- Annual Production Figures of United States Currency (FY 1980 – FY 2012)
- The stimulus Plan : How to Spend $ 787 Billion
- Recent US Federal Deficit Numbers
- US Bureau of Engraving and Printing
- Federal Reserve
- Obama Signs Stimulus Into Law.

Raisonnablement parlant, chaque citoyen tunisien, sage et réfléchi, souhaite voir NOTRE ECONOMIE RELANCEE, comme a fait l’Excellent Barack Obama.

Le but de ma présente lettre, c’est la réalisation de toutes les actions, de tous les projets et de tous les programmes n’exigeant que notre Monnaie nationale, le Dinar tunisien.

Imaginons que notre pays, la Tunisie, décide de relancer notre économie comme a fait le Président Barack Obama. Les fonds dont nous avons besoin se calculent comme suit :
• Le montant des crédits complémentaires accordés au Président Barack Obama, à savoir 787 milliards de Dollars US.

• Population des USA : 315 millions
• Population tunisienne : 10,6 millions
787 milliards de Dollars US x 10,6 = 26,48 milliards (billion) de Dollars US.

Le Dollar US coûte, à l’heure actuelle environ 1,700 dinar .
26,48 milliards US Dollar x 1,700 d = 45,016 milliards de Dinars
On peut limiter ce chiffre à 45 milliards de Dinars. Une telle somme, manufacturée par la PLANCHE à BILLETS de notre Banque centrale, sera d’un grand secours pour la Tunisie et nous permettra de résoudre un très, très grand nombre de problèmes.

Mr X, économiste, peut s’opposer à ma suggestion et dire qu’elle va causer une inflation. L’inflation existe dans tous les pays du monde. C’est une vérité incontestable. Toutefois, IL FAUT LA COMBATTRE.

Certains économistes pourraient dire que l’on ne peut pas comparer le Dinar tunisien au Dollar US parce que le Dollar US est convertible dans tous les pays du monde. Voici ma réponse :
Quand le Dollar US est utilisé à l’INTERIEUR des frontières des USA, il est comparable au Dinar tunisien.

Les USA, c’est une terre et des êtres humains. La Tunisie, c’est une terre et des êtres humains.
Dieu n’a créé qu’une seule espèce d’êtres humains. Nous avons les mêmes besoins, les mêmes qualités et les mêmes défauts.

Je répète ceci : Le but de ma présente lettre, c’est la réalisation de toutes les actions, de tous les projets et de tous les programmes n’exigeant que notre Monnaie nationale, le Dinar tunisien.

• Il y a, dans notre pays, des vieillards qui ont dépassé les 60 ans et qui ne touchent pas de pensions de retraite. Beaucoup d’entre eux souffrent de la pauvreté. Ces citoyens sont nos frères, la chair de notre chair. Il est de notre devoir de les aider à vivre et à terminer leur vie dans la dignité. Nous pouvons nous inspirer des Autorités françaises en matière de PROTECTION SOCIALE. Les lois, les décrets, les arrêtés, le Journal officiel français et l’INTERNET sont à la portée de tout le monde ; donc, nous pouvons nous en inspirer. Tout est possible ; il suffit de vouloir le faire et la PLANCHE à BILLETS de la Banque centrale de Tunisie est là pour nous fournir les fonds nécessaires.

• La France, un pays ami, a créé le Minimum Retraite, appelé, aujourd’hui, Allocation de solidarité aux personnes âgées. En 2014, le Minimum Retraite que perçoit :
- une personne seule est : 791,99 Euros chaque mois ;
- un couple marié est : 1.229,61 Euros chaque mois.

En 2014, le Salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) s’élève, en France, à :
Brut : 1.445,38 Euros Net : 1.128 Euros
• Calculons les pourcentages de l’Allocation de solidarité aux personnes âgées :
Un pour cent (1 %) du Smic Net = 11,28 Euros
Pour une personne seule : 791,99 : 11,28 = 70,21 % par rapport au Smic NET.
Pour un couple marié : 1.229,61 : 11,28 = 109,00 % par rapport au Smic NET.

L’idée de déduire 8 % des salaires bruts des ouvriers des chantiers de l’Etat, au titre de la retraite, n’a jamais traversé les cerveaux de Bourguiba et de Ben Ali pendant 55 ans, plus d’un DEMI-SIECLE. De plus, le Code du Travail n’est pas appliqué par la grande majorité des patrons du secteur privé

Messieurs les candidats à la présidence de la République tunisienne, je vous serais infiniment reconnaissant de l’examen des suggestions suivantes que j’estime indispensables pour notre pays.
1. Instaurer une loi portant création du Minimum Retraite en Tunisie, à savoir 70,21 % pour une personne seule et 100 % pour un couple marié, les deux pourcentages ayant pour base le Salaire minimum interprofessionnel garanti NET. Bénéficiaires : Tous les citoyens tunisiens âgés de 60 ans révolus et plus, ainsi que tous les pauvres. Connaître les textes réglementaires français traitant de ce sujet est très facile. L’Internet est disponible partout.
2. Faire imprimer les 45 Milliards de Dinars suggérés plus haut ; ils aideront le gouvernement en matière de développement.
3. Imaginons que le nouveau gouvernement décide d’allouer aux vieux indigents du 3e âge, chaque mois, 300 d (3.600 d par an) à chaque personne seule et 400 d (4.800 d par an) à chaque couple marié. Imaginons que nous avons 200.000 personnes seules et 600.000 couples mariés.
• 200.000 x 3.600 d = 720.000.000 d
• 600.000 x 4.800 d = 2.880.000.000 d Total : 3.600.000.000 dinars
• 3.600.000.000 d = 8 % par rapport aux 45 Milliards de Dinars que le gouvernement tunisien peut faire imprimer facilement.
Ces 45 Milliards de Dinars ne sont pas des prêts que nous attendons de l’étranger.

Imiter les Présidents américains et, en particulier, le Président Barack Obama en matière de financement du développement, est une action honorable, honorifique et que Dieu entérine. Barack Obama a été élu pour un 2e mandat ; c’est une preuve que les Américains approuvent sa gestion. Il le mérite amplement.

Bourguiba (32 ans de pouvoir) et Ben Ali (23 ans de pouvoir) n’avaient jamais construit une seule MAISON DE RETRAITE. C’est chose horrible quand on sait que notre pays produit tous les matériaux de construction ; les terrains vides sont en pagaille ; l’architecte et l’entrepreneur sont tunisiens et comme financement, nous n’avons besoin que du Dinar tunisien.
On constate que Bourguiba et Ben Ali n’avaient jamais cherché à connaître les moyens de financement de la reconstruction des pays européens après 1945, date de fin de la 2ème guerre mondiale. C’est regrettable, de même, de constater que la curiosité de connaître la politique monétaire américaine, n’avait jamais traversé les cerveaux de Bourguiba et de Ben Ali, et ce, pendant plus d’un demi-siècle.

Je vous serais infiniment reconnaissant d’examiner de près mes suggestions, mon but étant de faire réaliser tous les projets n’exigeant que notre monnaie nationale, le Dinar tunisien.

Je répète que je n’ai attaqué personne, ni directement, ni indirectement. Donc, il n’y a aucune raison de me faire rechercher par la police ni d’ennuyer l’exploitant du Bureau de l’Internet d’où j’ai envoyé ce message.

Avec l’expression de mon profond respect et de ma haute considération.
Un vieil homme tunisien

Soyez des journalistes citoyens
Cette rubrique est aussi la vôtre. Si vous souhaitez exprimer vos coups de cœur, coups de gueule ou revenir sur n’importe quel sujet qui vous tient à cœur, un événement qui vous interpelle, vous pouvez le faire en nous faisant parvenir vos écrits en cliquant  ici.
GlobalNet se fera un plaisir de les publier, avec ou sans la signature de leurs auteurs. Vous avez tout à fait le droit de garder l’anonymat ou de signer avec un pseudo.


 

Commentaires 

 
+1 #1 RE: Tunisie : Appel aux candidats à la présidence de la République
Ecrit par Royaliste     09-10-2014 10:45
Les économies tunisienne et US sont structurellement différentes, les recettes qui peuvent marcher chez eux ne vont pas automatiquement fonctionner en Tunisie.
De plus, Mr Obama a due préparer ce plan de relance pour remédier a la crise des sub-primes, donc laissez moi douter de l’extraordinaire intelligence de l’exécutif américain.

Revenant a notre Tunisie, a mon humble avis, avant de lancer la planche a billet et risquer une hyperinflation doublée d’une perte de crédibilité de la Banque centrale et la chute du dinar tunisien, il y a d’autres solutions plus justes.

Par exemple, une meilleure justice fiscale qui implique que chaque tunisien paie ses impôts. Aujourd’hui, les salariés supportent a eux seuls le fardeau fiscale, les contribuables du système forfaitaire contribuent a moins de 1.0% des recettes de l’Etat…
les médecins, les architectes, les plombiers, menuisiers, restaurateurs…. ne contribuent pas suffisamment aux recettes de l’Etat.

D’autres pistes sont a explorer tel que le commerce parallèle, les intermédiaires ‘gacharas’, la lutte contre la corruption….tout cet argent échappe aux caisses de l’Etat.



PS : c’est amusant quand vous dites que vos excellentes idées n’ont pas traversées les cerveaux de Bourguiba et de BenAli
 
Ces commentaires n'engagent que leurs auteurs, la rédaction n'en est, en aucun cas, responsable du contenu.