Espagne : Le Real bat un Barça déprimé et remporte sa dixième Supercopa

Publié le Mercredi 16 Août 2017 à 23:53
Après le 3/1 du Nou Camp, le Real Madrid a encore battu le FC Barcelone au Santiago Bernabeu et s'adjuge la dixième Supercopa de son histoire. La victoire est arrivée après une domination quasiment totale, parfois déconcertante face à des blaugrana méconnaissables et qui montrent souvent qu'ils ont du mal à se débrouiller sans Neymar. Mais, ces problèmes ne regardent pas Zidane. Le technicien français a raflé son septième titre sur neuf compétitions disputées.

A l'avant match, les supporters Blancos ont annoncé une "pañolada" à l'entame du match. Mais, les chants ne sont jamais vraiment partis. Les madrilènes, qui gagnent tout ou presque, n'ont pas particulièrement de colère à deverser. Et en plus, il a fallu seulement quatre minutes au Real pour se mettre devant et anéantir tous les espoirs du Barça. Après la pliene lucarne à l'aller, Asensio trouve un fulgurant tir du gauche qui bat Stegen. Le jeune prodige de 21 ans rejoint le club fermé des joueurs qui ont marqué en aller et retour face au Barça en Supercopa après Zamorano (93), Raul (97) et CR7 (2012).

Le Real tient son titre depuis le début du match. L'équipe ne trouve pas de problèmes malgré le turn over effectué par Zidane. A l'aller, Kovacic avait remplacé Modric. Au retour, il prend la place de Casemiro et donne entièrement satisfaction. En face, Valverde opte pour une défense à trois. Une grave erreur qui conditionne le match entier de Mascherano, auteur d'une prestation désastreuse. Devant, les mécanismes ont sauté après Neymar. Messi et Suarez ne combinent rien ou presque. Tout ce qu'ils tentent sont des actions solitaires et même quand ils peuvent aller jusqu'au bout, Navas répond présent. Les carences défensives sont flagrantes. Après le poteau trouvé par la tête de Vasquez, le break est fait par Benzema qui bat Umtiti.

A la reprise, le Barça va un peu mieux. Sans avoir un football collectif comme on le connait, il profite du recul du Real qui a lâché prise. Le premier signe de vie des est une transversale de Messi. L'orgueuil blaugrana évite à Valverde de prendre une raclée. Suarez trouve aussi le montant gauche de Navas sur un décalage de Roberto. Mais il n'y a pas vraiment de conviction. Le Barça semble déprimé et a besoin de renforts de taille pour réanimer l'équipe. Paulinho, Dembélé et Coutinho savent ce qui les attend.

Gnet