Benzarti : "Je suis resté par respect à Meddeb et j'espère qu'il me limoge"

Publié le Jeudi 07 Décembre 2017 à 00:07
Le coach de l'Espérance Sportive de Tunis, Faouzi Benzarti, a déclaré, durant l'émission "Klem Ennes" sur Al Hiwar Al Tounsi, qu'il n'a plus envie de poursuivre l'aventure : "Je suis toujours pointé du doigt. Ce n'est pas par hasard que là où je passe, je fais de bons résultats. J'ai toujours dit que je ne voulais pas travailler dans une ambiance malsaine. En 2011, quand j'étais au Club Africain, nous avons atteint la finale de la CAF avec une équipe moyenne. Je suis parti à cause de l'ambiance qui règnait au tour de l'équipe. Je suis quelque'un de très sensible. L'EST ?  Je voulais partir après la finale de la ligue des champions. J'ai toujours voulu me faire plaisir. Je ne peux pas travailler dans ces conditions. Il faut que j'arrête le football. L'EST n'a pas atteint les demi-finales depuis 2013. Cette année, nous avons terminé en tête de notre groupe et avons fait un bon parcours. Je suis toujours là par respect à Hamdi Meddeb. J'espère qu'il me limoge. Je ne suis pas à l'aise. Malgré cela, je continue à travailler avec des joueurs qui se donnent à fond et qui ont fait une excellente saison malgré la fatigue. On ne peut pas gagner tous les titres. Nous ne sommes pas seuls. Je n'aime pas perdre. Une défaite me rend malade et je ne parle pas uniquement de la ligue des champions. En championnat, nous avons la meilleure attaque et la meilleure défense. Nous avons fait un match nul à Sousse après un match difficile. Le bilan est plus que positif".

Benzarti est également revenu sur le derby de la capitale remporté par son équipe et le problème d'arbitrage en Tunisie : "Le penalty était indiscutable. Je suis direct et je n'ai rien à cacher. Je n'ai jamais demandé à un arbitre de me faire gagner. Il y a un problème de formation au niveau de l'arbitrage. J'ai proposé aux ministres de faire une spécialité "arbitrage". Cela permettrait de réduire le taux de chomage et de donner une chance aux diplômés de trouver un boulot. Il n'y a pas eu de suite".

Le tehnicien tunisien a ensuite souligné que la mission de la Tunisie en coupe du monde sera difficile : "On ne peut trouver aucun adversaire facile à battre en coupe du monde. Le Panama ? Il faut savoir que ce sera notre troisième match. Il faudra, au moins, arracher un nul face à la Belgique ou à l'Angleterre. Sept joueurs espérantistes sont internationaux et ça me fait plaisir. J'ai toujours cherché à améliorer les joueurs, à passer à un autre pallier. Il est important que les joueurs s'améliorent sur le plan mental. Les résultats suivent ensuite".

Benzarti a aussi tenu à démentir la rumeur selon laquelle il retournerait à l'Etoile du Sahel s'il quitte l'EST : "Aucun responsable étoilé ne m'a contacté. Il y a des supporters qui tiennent à moi et qui ont exprimé leur envie de me voir à nouveau à la tête de l'équipe".