UGTT, Abid Briki menace de dégager tout gouvernement qui dévie |
Publié le Mercredi 16 Novembre 2011 à 17:33 |
Abid Briki, secrétaire général adjoint de l'Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), est monté au créneau lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi à la centrale syndicale en menaçant de dégager tout gouvernement qui dévie. "En tant que syndicalistes, nous avons soutenu la politique de Ben Ali, juste après le 7 Novembre, mais si c’était le désordre, le fait de renvoyer Ben Ali, et de l’obliger à quitter la Tunisie, nous sommes alors les gens du désordre, et nous demeurerons un rempart en tant qu’UGTT, contre toute déviation quelque soit le gouvernement, et quelque soit le chef du gouvernement", a-t-il relevé, ajoutant : "nous ne tairons pas sur les déviations, nous les combattrons avec tous les moyens, même si cela exige que l’on emploie de nouveau le mot dégage". L’UGTT a réussi à faire chuter le premier gouvernement, et a soutenu les deux sit-in d’al-Kasbah et a posé des conditions au troisième gouvernement, dont il a tenu compte, a-t-il indiqué en substance. Le SG adjoint de la centrale syndicale s’en est pris au rapport établi par Commission nationale d'investigation sur les affaires de corruption et de malversation qui lance des accusations à l'encontre du Secrétaire Général de l'UGTT, Abdessalem Jrad, notamment sur des lots de terrain qu’il possède avec sa famille aux Jardins de Carthage. "Pourquoi les noms des SG de partis, d’anciens ministres... n’ont pas été cités dans ce rapport," s’exclame-t-il, en laissant entendre "qu’Abdelafattah omar, président de ladite commission, a obtenu des mains du président déchu Ben Ali, le prix du 7 Novembre des droits de l’Homme". "Ceux qui considèrent que l’UGTT est en position de faiblesse et n’est pas en mesure de défendre son SG et sa direction élus dans un congrès démocratique, qu’ils interrogent les syndicalistes et qu’ils revoient de nouveau les cartes, ils découvriront des choses auxquelles ceux qui ont pris la décision d’interdiction de quitter le pays à l'encontre d'Abdessalem Jrad ne s’attendaient pas", a-t-il laissé entendre, sur un ton menaçant. La centrale syndicale avait annoncé hier (mardi) dans un communiqué que les travaux de la commission administrative nationale de l'Union Générale Tunisienne du Travail resteront ouverts tant que la décision d'interdiction de sortie du pays émise contre M. Abdessalem Jrad n’a pas été annulée. |
Commentaires
Ecrit par lecteur 20-11-2011 14:49
on est tous égal vis à vis de la loi!
pour qui il se prend ce jrad?
Ecrit par LL 20-11-2011 12:47
Ecrit par revolutionnaire 18-11-2011 12:05
Ecrit par Citoyen Ariana 17-11-2011 19:50
En plus ce Brik menace ouvertement tous le monde non seulement les gouvernement mais aussi la stabilité de tout un peuple et du pays devant les caméras.Pour celà les preuves sont enregistrées et claires , il doit etre jugé pour ces propos qui incitent à la haine.
Ecrit par Mourad 17-11-2011 18:13