Tunisie, Moncef Marzouki refuse une présidence fantoche |
Publié le Mercredi 30 Novembre 2011 à 17:16 |
Suite à la polémique suscitée par le projet de loi portant organisation provisoire des pouvoirs publics, le congrès pour la République (CPR) affirme, par la voix de son secrétaire général, Moncef Marzouki, l'attachement du Moôtamar "à ses principes et engagements et dit son intention d’assumer sa responsabilité nationale à travers la participation à un gouvernement d’unité nationale, appelé à entreprendre des réformes réelles". Moncef Marzouki déclare dans un communiqué qu"’il n’y a pas lieu d’accepter une présidence fantoche, mais une présidence avec de réelles prérogatives dans le cadre d’une organisation donnant aux trois présidences leur rôle et leur place dans la gestion de cette période difficile". "La délégation chargée par le bureau politique du parti de mener les pourparlers avec nos partenaires politiques a conduit sa mission dans des conditions extrêmement difficiles et sous pressions", souligne le communiqué. "Elle a réussi à obtenir l’attribution de la présidence de la République au Congrès pour la République ; est parvenue à un accord autour d’un ensemble de responsabilités importantes, et a eu une contribution effective à l’élaboration des orientations générales du gouvernement". "Le projet retenu en matière d’organisation des pouvoirs ne reflète pas toutefois nos conceptions, a fortiori qu’il a vidé l’institution de la présidence de toutes prérogatives réelles", déplore le communiqué. Et d’ajouter : "Ce sujet est en train d’être révisé au sein de la commission d’organisation des pouvoirs dans un esprit consensuel, et nous espérons que les discussions aboutiront rapidement à une formule satisfaisante pour toutes les parties contractantes, afin de mettre en place un gouvernement de coalition nationale élargie, qui démarrera dans les plus brefs délais sa mission pour régler les problèmes et les urgences des Tunisiens". "Il est normal qu’il y ait des différences de perceptions entre le congrès pour la République et ses alliés, mais toutes les parties doivent œuvrer à faire transcender l’intérêt général, et à préjuger des bonnes intentions des autres partenaires", conclut le communiqué. |
Commentaires
Ecrit par mouchkine 03-12-2011 10:34
Ecrit par hammadi 01-12-2011 16:54
Ecrit par as des as 01-12-2011 14:32
Ecrit par sam 01-12-2011 10:45
Nous avons signé un chèque en blanc, sans échéance, ni montant !
Personnellement, je ne l'ai compris que 2 jours avant les élections... c'était beaucoup trop tard !
La machine infernale d'Ennahdha et ses complices nous entraîne vers l'inconnu.
Il est certain que jamais en Tunisie nous n'accepterons les idées du Calife JEBALI VI.
Ennahdha a désormais la légitimité démocratique qu'elle recherchait.
Toutefois je demeure optimiste car je suis sûr que la Tunisie possède de nombreux leaders éclairés.
Ecrit par Mkacha5 w rassi 3ali 01-12-2011 09:59