Tunisie, Moncef Marzouki rappelle le gouvernement à l’ordre |
Publié le Dimanche 12 Juin 2011 à 22:44 |
Suite à ce qu’il qualifie "de graves événements survenus en Tunisie, traduisant une défaillance sécuritaire dans plusieurs régions du pays, ayant consisté notamment en des agressions policières contre des journalistes et des citoyens, et étant donné que la décision du gouvernement de reporter la date des élections a aggravé la situation", le CPR exprime ce dimanche dans un communiqué signé par son président Moncef Marzouki et dont Gnet a obtenu une copie, "sa vive préoccupation" face à la situation prévalant en Tunisie, tient le gouvernement provisoire pour responsable de cette grave dégradation et appelle à des réformes nécessaires et urgentes : "Réformer le ministère de l’Intérieur et l’appareil de la police en général. Le CPR réitère son appel à démettre Habib Essid ; à nommer une commission nationale impartiale en vue d’enquêter sur les événements de Metlaoui et les agressions perpétrées contre les journalistes en mai dernier à l’avenue Habib Bourguiba et appelle à se concerter et aboutir à un consensus sur un successeur à la tête de ce ministère "Lever la tutelle sur la justice et démarrer immédiatement les poursuites contre les fautifs présumés, ce qui est de nature à redonner confiance à la rue, et à garantir les conditions requises pour la réussite des élections". Le CPR dénonce, à cet effet, le black-out sur ces dossiers graves Réformer les médias dans le sens de l’impartialité et mettre fin à l’embargo imposé à certains partis à travers la mise en place d’une haute instance provisoire des médias audiovisuels Mettre en place un mécanisme de suivi et de rectification de l’action gouvernementale et de l’instance électorale afin qu’elle n’ait pas recours de nouveau au report des élections, ce qui serait source de déstabilisation et de tension de la rue tunisienne Elargir la composition de l’instance électorale et la consolider par des personnalités plus indépendantes après que la confiance en sa composition actuelle ait été écornée Mettre en place des mécanismes de contrôle populaire et international des élections." Le CPR rappelle dans ce communiqué que "le gouvernement actuel n’a aucune légitimité pour s’engager dans un projet d’endettement attentant à la souveraineté de la Tunisie ; l’endettement est de nature à approfondir la crise et à alourdir le fardeau pesant sur la jeunesse qui a fait la révolution pour se libérer de toute tutelle et dépendance". Le CPR réitère, en définitive, son attachement à l’élection d’une assemblée constituante qui représente une demande populaire irréversible. Gnet ( d'après communiqué)
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Commentaires
Ecrit par RESISTANT 12-07-2011 07:06
Ecrit par مامون بالحاج يحي 17-06-2011 10:46
Ecrit par KHAMMOUS 15-06-2011 00:25
Ecrit par didon 14-06-2011 00:17
Ecrit par Radhouane 13-06-2011 20:25