Partage des biens en couple, la pratique diffère de la loi |
| Publié le Jeudi 14 Août 2008 à 12:30 |
 Le Temps- Dix ans se sont déjà écoulés depuis la promulgation de la loi du partage des biens du couple, le 9 novembre 1998. Ce texte qui offre aux jeunes mariés le privilège de partition des richesses reste toujours mal exploité plus particulièrement lors des deux dernières années.C'est ce qu'a démontré une étude réalisée par le Centre de Recherches, d'Etudes, de Documentation et d'Information sur la Femme CREDIF et ayant pour thème « les finances du couple et la gestion du revenu familial L'argent, cette force matérielle et socioéconomique influe sur les relations au sein de la famille et la répartition des tâches entre le couple. Ceci est fort marqué après l'intégration de la femme dans la sphère économique. Indépendante matériellement, elle contribue de plus en plus à la prise en charge de ses enfants ainsi que de la maison. Elle est d'ailleurs obligée par la loi d'accomplir ce rôle. L'article 23 du Code du Statut Personnel stipule que « les deux époux doivent remplir leurs devoirs conjugaux conformément aux usages et à la coutume. Ils coopèrent pour la conduite des affaires de la famille, la bonne éducation des enfants, ainsi que la gestion des affaires de ces derniers y compris l'enseignement, les voyages et les transactions financières ». Il oblige par ailleurs « le mari, en tant que chef de famille, à subvenir aux besoins de l'épouse et des enfants dans la mesure de ses moyens et selon leur état dans le cadre des composantes de la pension alimentaire ». Mais ce n'est pas tout. La femme doit également et selon le même article « contribuer aux charges de la famille si elle a des biens ».
Il y a plus de trente ans que la femme tunisienne a été impliquée pleinement dans la dynamique économique. Elle représente même le tiers de la population active. Par conséquent, elle dispose d'un revenu fixe qui lui permet de contribuer dans la prise en charge de ses enfants et de sa famille. Mais, l'étude réalisée à cet effet a dévoilé que le 1 % seulement des femmes dispose librement leurs salaires contre 32 % des hommes. Certes, le principe de partage des biens a récemment été introduit dans la législation tunisienne. Il date d'une dizaine d'années. Si cette loi a enregistré un succès à l'aube de sa promulgation, elle s'est éclipsée lors des deux dernières années. Car, 58 % des couples mariés juste après la mise en vigueur de cette loi sont au courant d'elle et 46 % ont opté pour le partage des richesses après leur union. La même étude a démontré que plus de la moitié de l'échantillon interviewé ont abordé cette question. Mais, c'est l'homme qui détient le plus de richesse. En effet, plus de 80 % d'eux disposent des biens après le mariage. Toujours dans la même optique, l'étude a démontré que le nombre des couples qui ont opté pour ce choix n'a cessé d'augmenter après les quelques premières années de la promulgation de la loi. |
Commentaires
Ecrit par Morpion 2 16-08-2008 02:32
Le GENDER ce néologisme venu des courants les plus extrémistes du féminisme nord-américain le plus radical que je récuse et décrié notamment par Elisabeth BADINTER est devenu en quelque sorte le mot de ralliement, le cri de ralliement, le symbole et la rationnalisation idéologique des adeptes actuels de la guerre des sexes et si possible interminable... pour le plus grand malheur des familles (arrière-grands parents, grands-parents, parents, enfants, petits-enfants...) qui comme chacun le sait fait le plus grand bonheur des autres...
Comme au casino, ce que l'un gagne c'est ce que les autres ont perdu après prélèvement du croupier.
Revenons à nos moutons : à l'article de cette journaliste relayant les justifications et rationnalisations inadmissibles de cette nouvelle croisade qu'est la croisade du GENDER par laquelle les pseudo-féministes nord-américaines disent en somme ceci :
"Primo, nous sommes 52 % de la population mondiale. Deusio, l'ennemi de la femme c'est l'homme. Peu importe son âge, son rang social, son état de santé, son origine "éthnique", sa profession, sa culture, son savoir, son savoi-faire, sa fortune ou sa misère : ils sont tous violents et agressifs à cause de leur hormone mâle dite testostérone... donc le mal des mâles réside dans le chromosome Y dont ils sont porteurs.
Tertio, à partir de cet attribut biologique, les sociétés de toutes les époques ont été orientées "masculin" et se sont bâties une représentation sociale et une hérédité sociale à l'avantage des mâles."
On le voit dans cette optique, même un nouveau-né masculin est déjà "connoté" négativement comme un ennemi en puissance (pour cause de 23ème paire de chromosomes se déclinant en XY et non XX) : la parthénogenèse comme chez les abeilles n'étant pas encore possible chez les mammifères plantigrades évolués autrement dit les grands singes et autres hominidés depuis l'Australopithecus africans ou l'Australopithecus afarensis la petite LUCY du paléontologue français Yves COPPENS dépassée depuis "l'hominidé du TCHAD" dont le surnom m'échappe et qui a entre 7.000.000 et 5.000.000 d'années alors que LUCY c'était entre 3.000.000 et 2.500.000 d'années avant nous !
Dans la stratégie de prise de pouvoir (l'actuel pouvoir MACHISTE symbolisé par l'individu de sexe masculin WASP white anglo saxon protestant de 40 à 50 ans vivant autour du bassin de l'Atlantique Nord), le marxisme-léninisme ayant montré ses limites sous ses formes staliniennes, asiatiques et tropicalisées (Afrique Noire et CUBA) et surtout après l'écroulement du MUR DE BERLIN, les pseudo-féministes nord-américaines les plus extrémistes et les plus ringardes ont décrété qu'il n'y avait plus de CLASSES SOCIALES plus de STRATES SOCIALES et reprenant à l'envers et à leur compte la formule marxiste "Prolétaires du monde entier unissez-vous contre les exploiteurs" elles ont décrété comme mot d'ordre mobilisateur "FEMMES DU MONDE ENTIER UNISSONS-NOUS CONTRE L'HOMME et LES HOMMES"
Cette globalisation, cette généralisation est une CARICATURE aussi bien de l'Homme, de l'homme que des hommes !
C'est rien de moins que du sexisme donc du RACISME fascisant et fasciste fondé sur
une caractéristique biologique (chromosome Y) avec un habillage sociologique et ploitique (machisme, racisme intellectuel)
Il n'y a que les pseudo-féministes pour croire et faire croire que les problèmes d'exclusion sociale d'une mère Noire du BRONX et de drogue de ses enfants sont les mêmes que ceux de la mère de Paris HILTON (jet set de Nouvelle Angleterre) : l'homme ou l'Homme ou encore les hommes !
Trop simpliste et donc dangereux amalgame simplificateur mais utile pour "radicaliser" et récolter des voix lors d'élections de tous niveaux et de toute nature...y compris dans les grandes messes organisées tous les 5 ou 10 ans par les Nations-Unies [Conférence sur la condition de la Femme à BEIJING en 1995, au CAIRE etc...]
Militant féministe depuis mes 17 ans (j'ai lutté entre 1971 et 1974) contre le harcèlement d'Angela DAVIS par l'establishment californien ayant à sa tête le Gouverneur Ronald REAGAN), étant frère de 9 soeurs et père de 3 filles sur 4 enfants, il m'est difficile de croire que les femmes INTOUCHABLES en Inde sont "victimes" de leur mari qui détiendrait plus de richesses après leur mariage...alors qu'en réalité les INTOUCHABLES masculins comme féminins qui sont la base de l'enrichissement des classes supérieures sociales ou religieuses en Inde meurent TOUS plus pauvres que leurs parents depuis des millénaires en INDE !
Tenter de gommer cette "dissection" ou "stratification" des sociétés humaines permet d'occulter aux USA l'accumulation primitive dont tous les WASP masculins ou féminins ont bénéficié en tant que classe sociale des ESCLAVES NOIRS peu importe qu'ils soient masculins ou féminins... après le nettoyage éthnique dirigé contre les Peaux-Rouges !
Relisez attentivement, la fin de l'article de cette journaliste ..."c'est l'homme qui détient le plus de richesse..." De quel homme s'agit-il ?
De l'agriculteur tunisien ou du groom tunisien d'hôtels touristiques ou du médecin tunisien, du riche négociateur ou commerçant tunisien descendant des phéniciens ? Du chauffeur de taxi tunisien ? S'agit-il de l'ouvrier tunisien qui coud des Jean's à 20 cents pièce revendus 20 € ou 20 $ pièce ?
Les pseudo-féministes n'ont cure de ces distingos... et c'est là qu'elles appellent les STATISTIQUES à leur secours ou plus exactement au secours de leur thèse CULPABILISANTE : selon l'étude faite ... plus 80 % d'entre eux détiennent les biens après le mariage
Relisez cela 3 fois et lentement : cela fait froid dans le dos.
C'est avec de telles affirmations que le vrai féminisme (luttant pour l'égalité des droits et la justice ) est infiltré, vampirisé, instrumentalisé par les extrémistes qui préparent et perpétuent la guerre des sexes qui détruit les familles, les enfants, les épouses comme les maris... pour le plus grand bien des robes noires et du mercantilisme rampant désigné dans le langage politiquement correct par les euphémismes de "mondialisation" ou
"globalisation"...
Les femmes tunisiennes ne sont-elles pas les mères qui éduquent les futurs hommes MACHISTES et les futures femmes SOUMISES ?
Idem en Europe !
Que pensent ces pseudo-féministes tunisiennes quand c'est soit leur frère qui est un POLYGAME, RICHE COMMERCANT ou RICHE HOMME D'AFFAIRE et bien vu sous tous rapports ? soit leur père ? soit leur cousin ? soit leur fils ?
Un tunisien agriculteur ou un ouvrier tunisien au chomâge est-il POLYGAME et bien vu sous tous rapports ? Possède-t-il 80 % des biens après le mariage ?
Le pseudo-féminisme radical ne sera-t-il pas le nouveau CHEVAL de TROIE qui vaincra les "usages et coutumes" de la culture tunisienne qui doit évidemment être élaguée des pesanteurs et injustices aussi bien traditionnelles que celles apportées au passage par le "modernisme" ? Notamment l'individualisme, le sexe tarifé et l'amour du fric ? Alors que la culture, les valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité-sororité (solidarité) sont remisées...
Morpion 2
du circuit
"
Ecrit par Morpion1 15-08-2008 19:00
Ecrit par Imed 15-08-2008 00:18
Pour les femmes vénales et opportunistes, cela peut constituer une déception parce qu'elles ne savent pas le but de cette loi et à qui elle est principalement destinée.
En effet, le législateur a remarqué qu'il y avait des couples formés de salariés qui s'entraident pour l'achat ou la construction d'un logement. En cas de divorce, c'est l'homme qui récupère ce logement, étant officiellement sa propriété. Sa nouvelle épouse qui n'a pas participé au frais de l'achat du logement y vit en sa compagnie, alors que sa première femme, antérieurement associée dans les frais, se trouve à la recherche d'un autre habitat.
Cette loi n'est pas destinée au partage de richesse d'un riche homme d'affaire par exemple avec une misérable épouse, n'en déplaise à cette journaliste, meme si rien ne l'empeche de le faire selon la loi (s'il est d'accord dans ce cas de figure précis de se laisser mettre un couteau sous la gorge). C'est tout simplement une question de choix.