Mohamed Nouri Jouini se retire du gouvernement de transition

En tout cas ce n'est pas l'évennement phare que de voir un jeune ministre démissionner, d'une mission jusqu'alors mal définie: il dit sur Nessma qu'il n'a pas changé et qu'il a maintenant une autre mission, en dehors du contexte historique de la Tunisie. Il se présente comme l'économiste du gouvernement alors qu'il n'a jamais fait de l'Economie au sens de ceux qui l'ont fait: Pr. K. Nabli, Pr. H. Lahouel, Pr. K. ElManoubi, Pr. M. Haddar,Pr. Lotfi Bouzaienne: des noms tres reconnus à l'echelle internationale, mais pas trop en Tunisie.. Le cursus de N. Jouini est le suivant: Maitrise IHEC, DEA ISG et thèse en recherche opérationnelle: pour ceux qui sont loin des milieux académiques et de l'expertise, ces institutions offrent de l'enseignement en économie en guise de matières secondaires, càd élémentaires. Il aurait peut-être appris les procédures ministérielles et quelques concepts. Il faudrait évaluer les gens selon leur performances réalisées: 10 ans dans le gouvernement et échec économique et social en est le résultat. Ce serait bizarre s'il pense constituer un parti politique à l'instar de Friaa,... Il serait ainsi membre dans tous les gouvernements avant, au cours et apres la révolution.N'oserait faire ceci que celui qui n'aurait ni une identité politique ni un projet de société historiquement legitime.

Nouri Jouini a eu une ascension fulgurante et mystérieuse. Quelques mois après son retour des USA, il est promu maître de Conférences à l'ISG de Sousse dont il devient 3 mois après le Directeur et quelques 6 mois après attaché à la présidence. Il n'a pas fait ses preuves à l'Université. En 2001 il est nommé secrétaire d'Etat à la coopération internationale puis ministre l'année suivante. Il n'aimait pas le mot "développement régional" et l'a totalemnt délégué à Kacem Borgi, directeur général de la CGDR et a réduit le rôle du ministère en la matière au suivi du programme régional de développement. Tout au long de son mandat il n'a presque jamais rencontré les directeurs régionaux et a marginalisé le rôle des Offices de développement que Mustapha Nabli a crées comme moteurs du développement dans les régions. Il a cédé la plupart des activités du ministère à d'autres organes (accompagnement des investisseurs aux Centres d'affaires, conférences régionales d'investissement à l'API, Guichets uniques à l'API etc..). Quant à l'investissement extérieur dans les régions c'est presque nul. Rien à Sidi Bouzid. A Kasserine il y eu Benetton, il n'y est pour rien c'est l'initiative de l'ancien gouverneur. Il doit sa longévité (10 ans au ministère) à sa loyauté indéfectible à Ghannouchi. Tous ceux qu'il a lésés disent aujourd'hui : يمهل و لا يهمل

De toute facon par respect on lui dit Bonne Chance et un bon retour pour son poste à la faculté. La TUNISIE est capable avec ses hommes et femmes de repartir. On pleure ces gens là de l'ére BEN ALI et leur "succés économique", et alors je me demande pourquoi alors on s'est révolté contre ZABA et son régime??? un peu de respect au moins pour les gens qui ont perdu la chose la plus chère : LEUR VIE. Eh égoiste, zéro sacrifice, zéro patiente, zéro participation,... trop c'est trop, les contres révolution ce ne sont que les purs produits de la machine BEN ALI. Est ce que vous êtes au courant de la situation à la frontière au sud? eh ben elle est gérée par ces gens là que vous n'aimez pas, qui commencent à vous déranger, agacer!!!!les gens de Gafsa,Kasserine,Medenine,Ben Ghuerdan,Zarzis,Jerba... sur les quels vous essayez de porter tous les malheurs actuels qu'on peut surmonter en mettant la main dans la main. A Paris, à Londres, a Los Angeles et ailleurs ces villes ont connu des événements pareils, pourquoi on baisse les bras et on capitule devant ses troubles ou ses démissions? personne n'est indispensable et surtout leurs résultats le confirment. Attention à oublier les chiffres de Ben ALI,tout était manipulé. SOYONS UNIS