Le SNJT décide de poursuivre le ministre de l’Intérieur en justice |
Publié le Samedi 16 Juillet 2011 à 09:18 |
TAP - L'agression de journalistes par les agents de l'ordre lors de la couverture des événements du sit-in Kasbah 3 est "une honte pour l'institution policière répressive", a affirmé, vendredi le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), qui annonce sa décision de porter plainte devant justice contre le ministre de l'Intérieur. Les journalistes présents à la Kasbah pour la couverture du sit-in avaient été violemment agressés par les policiers bien qu'ils aient brandi bien en vue leurs cartes professionnelles, a précisé le communiqué du bureau exécutif du SNJT réuni vendredi en urgence suite à ces événements. Le SNJT qui cite notamment l'agression verbale, mercredi dernier, d'une journaliste de la télévision nationale par le Premier ministre du gouvernement de transition, appelle à assurer une protection juridique aux journalistes et à engager des poursuites contre toute partie qui cherche à les agresser ou à les humilier. Le Bureau exécutif du SNJT exhorte les forces progressistes à soutenir les journalistes dans leur lutte contre les pratiques de l'ancien régime et appelle les journalistes, hommes et femmes, à resserrer les rangs face à l'oppression et aux atteintes à la liberté de presse et au droit du citoyen à l'information. Une série d'actions seront menées par le SNJT cette semaine. Il s'agit d'une campagne d'information qui sera lancée à partir de samedi pour dénoncer publiquement les pratiques répressives visant les journalistes. Un sit-in de deux heures est prévu lundi 18 juillet au siège du Syndicat ainsi qu'une lettre ouverte de protestation sera adressée au président de la République par intérim, au Premier ministre et au ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de transition. Une lettre sera également adressée à la Fédération Internationale des Journalistes pour l'informer de la situation. Le SNJT demande aussi à l'Association des directeurs des journaux et au syndicat des directeurs des entreprises de presse afin d'insérer à la UNE des publications un bandeau noir avec l'inscription presse à partir de dimanche 17 juillet 2011. |
Commentaires
Ecrit par A4 16-07-2011 17:58
Il se trouve hélas, que la plupart des journalistes sont passés du foot aux manifs. La politique et le social nécessitent un minimum de formation et beaucoup de sens de la responsabiltié.
Alors au travail! La phase émotionnelle de la révolution est achevée!
Ecrit par faut voir ! 16-07-2011 13:53
Ecrit par ouertanislilane 16-07-2011 12:37
Ecrit par Mokh 16-07-2011 11:43
Si la loi dit que le journaliste doit etre derrière les agents de police pour couvrir les évènements , il devait l'etre.
Nous avons besoin des journalistes, mais aussi nous avons besoin des agents de police pour assurer la sécurité des citoyens.
Moi, citoyen tunisien je vois que les journalistes ont besoin de se recycler.
Ecrit par Salih 16-07-2011 09:53