Le CPR sollicite les partis politiques pour un audit sur la dette |
Publié le Lundi 29 Août 2011 à 08:53 |
Le Congrès Pour la République, membre du Collectif pour un audit des créances françaises et européennes envers la Tunisie qui regroupe différentes associations, partis politiques et des indépendants tunisiens et français, appelle tous les partis politiques tunisiens à rejoindre le Collectif en adhérant à la charte jointe en annexe de cette lettre (la procédure d’adhésion est explicitée dans la charte). L’endettement est un des moyens exceptionnels de financement de l’économie dont toutes les nations font usage. Ce moyen, que nous n’appelons pas à rejeter systématiquement, doit toutefois être géré dans le cadre d’une bonne gouvernance. Sans la réglementation et la rationalisation de ce moyen de financement, l’endettement ne peut que nuire à l’économie des nations et créer une hémorragie des richesses des pays les plus pauvres vers les institutions financières et les pays les plus riches. C’est le cas de la Tunisie dont le service de la dette lui coûte annuellement six fois le budget de la santé. L’endettement est aussi une décision souveraine qui doit être soumise à la consultation nationale. En l’absence de parlement et d’institutions légitimes, les dettes contractées par les gouvernements de transition en Tunisie depuis le 14 janvier, et qui s’élèvent au total à 4 milliards de dollars, ne peuvent relever d’une décision souveraine. Dans une démocratie saine, des institutions républicaines indépendantes veillent au bon usage des emprunts qui doivent être investis dans l’intérêt du peuple, en l’absence de cette condition on parle de dette illégitime ou dette odieuse. La dette odieuse a été définie en droit comme étant une dette contractée par un régime non démocratique dont la finalité est autre que celle de bénéficier au développement des populations locales et ce, tout en connaissance de cause des créanciers. Au vu de l’augmentation vertigineuse de l’endettement en Tunisie sous le règne du régime corrompu de Ben Ali, couplée à une situation socio-économique qui n’a cessé de se détériorer, le CPR considère qu’il est de notre devoir envers la chère patrie d’appeler à un gel immédiat des remboursements de la dette et de procéder à un audit afin d’en distinguer la part odieuse de la part légitime. Nous avons besoin d’un sursaut national pour garantir toutes les conditions nécessaires pour que le peuple tunisien, qui aspire au progrès et à la prospérité, puisse se libérer du fardeau handicapant de la dette. Communiqué |
Commentaires
Ecrit par Bakker 30-08-2011 19:51
Ecrit par Royaliste 29-08-2011 15:15
combien est la dette?
combien elle coute?
c'est combien 6 fois le budget de la santé?
qui sont les créanciers?
Ecrit par zarglayoun 29-08-2011 14:45
Par contre le CPR risque de se faire encore plus d'ennemis chez la mafia de la finance.
Ecrit par Con 29-08-2011 13:18
Nul, c'est nul !