La Tunisie perd un poste onusien, vu un désaccord entre Jebali et Marzouki |
Publié le Jeudi 06 Septembre 2012 à 13:24 |
Mondher Cherni, Secrétaire Général de l’organisation tunisienne contre la torture, a déclaré que la Tunisie a perdu une place au sein du sous-comité de lutte contre la torture du fait des tiraillements politiques. Il a ajouté, dans une déclaration à Assabah de ce jeudi, qu’un désaccord a opposé Hamadi Jebali, chef du gouvernement et Moncef Marzouki, président de la République, au sujet de la nomination à ce poste. Hamadi Jebali a proposé la candidature de Me Saïda Akremi, (épouse de Noureddine Bhiri, ministre de la Justice), alors que Moncef Marzouki, a suggéré la candidature de Radhia Nasraoui, présidente de l’organisation tunisienne de lutte contre la torture. Ce sous-comité de lutte contre la torture relevant des Nations-Unies est une organisation régie par le protocole complémentaire anti-torture, et est constitué de 25 experts internationaux dans le domaine des droits de l’homme, dont la candidature est promue par les pays ayant ratifié ledit protocole et la convention internationale de lutte contre la torture, a-t-il souligné. Mondher Cherni a indiqué que "Me Radhia Nasraoui avait de grandes chances d’être admise au sein de cette commission, dans la mesure où elle jouit d’une renommée mondiale dans le domaine de lutte contre la torture, et a travaillé sur ce dossier pendant de longues années". Il aurait fallu mettre le critère de la compétence au dessus de toute autre considération, a-t-il dit, déplorant cette crise politique. Les missions de ce sous-comité consistent à effectuer des visites inopinées dans les lieux de détention et de garde à vue dans les pays signataires dudit protocole, d’élaborer un rapport qu’il transmet à l’Etat sans le publier. S’il observe des cas de torture, il attire l’attention du gouvernement, et lui demande de mettre fin à ces pratiques, a-t-il fait savoir. S’agissant du comité national de prévention de torture et des pratiques humiliantes, Cherni a indiqué qu’après l’adoption la semaine dernière du projet de loi le régissant en conseil des ministres, il est attendu qu’il fasse l’objet de concertations avec les organisations des droits de l’Homme pour qu’elles expriment leurs opinions dessus. Après quoi, il sera soumis de nouveau au conseil des ministres et puis à l’assemblée nationale constituante. Il s’agit, a-t-il expliqué, "d’un comité public indépendant qui regroupe des personnalités compétentes dont la mission est d’effectuer des visites impromptues à tous les lieux où se trouvent des personnes privées de liberté dont les postes de police, les lieux de garde à vue, les centres des réfugiés illégaux, les prisons, et même les véhicules transportant les personnes en arrestation". Ce comité publie un rapport annuel, et peut rendre public des rapports périodiques, sur les cas de torture, et transmettre ces affaires à la justice. |
Commentaires
Ecrit par ramoussi 07-09-2012 15:08
Ecrit par jihed_2011 07-09-2012 13:52
Ecrit par 9ahra Wallah 06-09-2012 20:20
Ecrit par ramzuz bel bifidus 06-09-2012 16:43
béssif y7ébou y7ottou l'épouse de Noureddine Bhiri, parce que ils savent que Radhia Nasraoui béch twali chouka lil 7oukouma w tafdha7hom kén béch ya3émlou une atteinte aux droits de l'Homme donc y9ollék barra 7ot jmé3étna béch lé mén chéf w lé mén dré
fi hal faza hédhi éna m3a Marzou9i ama haw 7ajmoulhom ézzouz kif howa kif jbéli w pauvre Tunisie w barra
Ecrit par Habib 06-09-2012 15:51