Indignation suite au marquage d’un numéro sur les bras des migrants |
Publié le Jeudi 03 Septembre 2015 à 10:47 |
AFP - Des juristes et des militants humanitaires tchèques ont dénoncé mercredi l'inscription par la police de numéros sur les mains de migrants interpellés à bord d'un train, les autorités affirmant que cela permet d'identifier les familles. "Aucune loi ne permet de marquer les gens de cette manière", a déclaré Zuzana Candigliota, avocate de la Ligue tchèque des droits de l'homme. En Europe de l'Est, le procédé rappelle inévitablement celui utilisé par les nazis pour identifier les prisonniers des camps de concentration. Mardi, des policiers ont utilisé des marqueurs pour inscrire des numéros sur la peau de 214 réfugiés, en majorité syriens, interpellés à la frontière à bord de trains venant d'Autriche et de Hongrie. Mais il ne s'agissait pas d'un cas isolé. Une porte-parole du ministère tchèque de l'Intérieur, Lucie Novakova, a déclaré que ce marquage avait été introduit en raison du grand nombre d'enfants parmi les réfugiés. "Notre objectif est d'empêcher que des enfants se perdent", a-t-elle dit à l'AFP. La porte-parole de la police des étrangers Katerina Rendlova a elle aussi déclaré qu'il s'agissait d'identifier les familles. "Nous inscrivons aussi le code du train à bord duquel ils voyagent, pour savoir vers quel pays nous devrons les renvoyer en cas de réadmission." Contrairement à d'autres États européens, les autorités tchèques maintiennent que les migrants illégaux doivent être renvoyés vers le pays par lequel ils sont entrés dans l'UE, invoquant le règlement de Dublin qui le permet. Un sondage réalisé en août auprès de 1 040 Tchèques a révélé que 93 % d'entre eux pensaient que les réfugiés devaient être renvoyés dans leur pays d'origine. Mme Rendlova a expliqué que les réfugiés "recevaient habituellement des numéros sur des feuilles de papier, mais s'empressaient de les jeter". "Ils ont accepté le marquage, ils n'ont pas de problème avec cela, ils savent que c'est dans leur intérêt", a-t-elle ajouté. Les juristes ne sont pas de cet avis. "Je pense qu'ils acceptent, car ils pensent que le policier a le droit de le faire", a dit Mme Candigliota. "Je sais que la situation est difficile, car les réfugiés n'ont pas de papiers d'identité. Mais du point de vue de la loi, ce n'est pas correct", a dit à l'AFP un juriste pragois, Marek Dufek. |
Commentaires
Ecrit par Royaliste 03-09-2015 20:03
Ecrit par Léon 03-09-2015 14:25
Il y a si peu de temps, les pro-révolution parlaient de la révolution en Syrie comme une bénédiction pour nos frères. Même (...) s'est fait avoir. Il a été utilisé. Ennahdha aussi. Sans compter ces imbéciles qui forment le front des démocrates.
Qui ne s'est pas fait avoir. Ceux qui n'ont eu de cesse de vous l'écrire sur les lignes du GNET, De Business News et autres médias. Ceux qui ont récolté insulte sur insulte depuis le 14 janvier maudit (que j'ai appelé comme çà dès le 14 au soir alors que tous les tunisiens parlaient de la Thawra Al Moubaraka, hahahahahaha!).
Et pourtant la prédiction était juste est vraie puisqu'elle était dite dans le
VERSET 112 de la SOURATE es ABEILLES.
Léon (qui vous dépasse tous en politique, de qui en devenir prétentieux! Pas grave, devant les ânes ont l'est toujours!)
Ecrit par Royaliste 03-09-2015 11:23