"Nous sommes libres mais nous ne sommes pas égaux" |
Publié le Mardi 10 Mai 2016 à 17:21 |
Reuters - La Journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions a réuni mardi à Paris l'ex-ministre de la Justice Christiane Taubira et le révérend américain Jesse Jackson autour de François Hollande. Cette journée, célébrée chaque 10 mai depuis 10 ans, marquait aussi le 15e anniversaire de la reconnaissance par la loi française de l'esclavage comme crime contre l'Humanité. Un combat défendu par Christiane Taubira, ministre de la Justice de 2012 à début 2016, présente à la cérémonie. "Certains disent qu'il ne faudrait pas remuer le passé, se tourner vers l'avenir, mais l'Histoire ne disparaît pas. Elle est toujours là, insistante, pressante, exigeante, parce que nous devons toujours savoir d'ou nous venons", a déclaré François Hollande dans les jardins du Luxembourg. "La mémoire rassemble. Une Nation a toujours besoin de grands récits, de héros à célébrer, de modèles pour incarner ses valeurs", a-t-il ajouté. "La France a aussi besoin de vérité (...) Je défends l'Histoire car elle nous permet d'avancer et d'être plus sûrs de nous." Avant lui, le révérend américain Jesse Jackson, compagnon de route de Martin Luther King, grande figure de la lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis, avait invité l'auditoire à "ne pas renoncer". "Nous sommes tous les enfants de Dieu, nous comptons tous", a-t-il déclaré. "Aujourd'hui nous sommes libres mais nous ne sommes pas égaux (...) Les enfants des esclaves doivent être des employeurs et pas seulement des employés." Jesse Jackson a fait applaudir Christiane Taubira, la ministre des Outre-Mers George Pau-Langevin et Barack Obama, premier président noir de l'histoire des Etats-Unis. |
Commentaires
Ecrit par Tn Fr 12-05-2016 08:59
- On ne trouve aucun texte dans le Coran et la Sunna qui véhicule l'ordre de réduire des gens à l'esclavage. Bien au contraire, les versets du Coran et les hadith du Messager (asws) comportent des dizaines de textes qui exhortent à la libération et à l'affranchissement des esclaves.
- Une personne ne pouvait devenir esclave que suite à sa capture en temps de guerre.
Ce que le Prophète Muhammad a fondamentalement essayé de faire était de créer une société mentalement et émotionnellement mature et suffisamment préparée pour recevoir en son sein d’anciens esclaves comme partenaires égaux dans la formation du bien-être global de la vie publique et privée. Quand un propriétaire d’esclaves se perçoit non pas comme un « maître » (sayyid), mais comme le « patron » (Mawla) de son esclave, il est alors plus facile pour se propriétaire de voir en l’esclave à la fois un privilège et une responsabilité. Quand on a le devoir de partager sa fortune avec ses esclaves, de les habiller de manière semblable à ce qu’on porte nous-mêmes et de les nourrir avec la même qualité de nourriture que celle que l’on consomme, il est difficilement imaginable que cette personne nous puissions (en parallèle) avoir le droit d’abuser de lui (ou d’elle). Puis, quand on sait que le propriétaire se voit attribuer une part de la richesse de son esclave et que le principe de réciprocité exige que l’esclave puisse être l’héritier des biens de son/sa propriétaire, il est difficile d’imaginer que le Prophète Muhammad ait voulu créer autre chose qu’un climat de fraternité et de solidarité permettant une transition plus facile de la condition d’esclave vers celle de non-esclave.
Ecrit par Tn Fr 12-05-2016 08:52
L'éloignement du peuple tunisien des préceptes de l'Islam.
Ecrit par Tn Fr 12-05-2016 08:32
Abû Dhar () relate qu’il dénigra la mère d’un homme lors d’un échange de propos. Vexé, l’homme alla se plaindre au Prophète () et lorsque ce dernier eut l’occasion de rencontrer le coupable, il le blâma en ces termes : « Abû Dhar ! Tu es un homme qui a un comportement de l’ère païenne. »
Certaines versions précisent que l’homme en question était Bilâl l’abyssin et qu’Abû Dhar lui lança : « Hé fils d’une Noire ! »
Dans un autre Hadith, le Prophète (asws) soutint à Abû Dhar : « Sache qu’un blanc ne peut êtremieux qu’un noir si ce n’est par la piété. » Il faut savoir que Bilal, le Muezzin duProphète (asws) fut un esclave affranchi par Abû Bakr. Pourtant, ‘Omar le deuxième Khalife se plaisait à dire : « Abû Bakr notre maître a affranchi Bilâl notre maître. »
Selon Abû Nadhra, le Messager d’Allah (asws) déclara lors du sermon au cours du Pèlerinage d’Adieu à Mina (pendant les trois derniers jours du pèlerinage) : « Ô gens ! Vous avez un seul Dieu et vous venez d’un seul père ! Il n’y a pas de différence entre un arabe et un non arabe ni entre un blanc et un noir si ce n’est par la piété. »
Selon Abû Huraïra, le Messagerd’Allah (asws) a dit : « Allah vous a abrogé la fierté de l’ère païenne et l’honneur des ancêtres. Il existe désormais deux catégories d’hommes : un croyant pieux et un pervers malheureux.Vous êtes les fils d’Adam et Adam est de terre. »
Ecrit par Ben Whirlpool 11-05-2016 18:52
D'ailleurs les derniers pays à avoir aboli l'esclavage sont l'Arabie Saoudite (1962) et la Mauritanie (1981), pays musulmans. Il se murmure d'ailleurs qu'au Soudan et en Mauritanie ce fléau perdure.
Ecrit par Exodus 11-05-2016 14:24
faux...relis tes classiques.
Dans le circuit très fermé du commerce l’esclavage, les négriers sous la domination de la république Romaine (509 av. J.-C. à 476 ap. J-C) puis sous la domination islamique ("630 à 1566") puis sous la domination de l’impérialisme occidentale ("1600 à 1875") étaient tous à majorité israélite!
Apres l'abolition de l'esclavage, ils se sont tous reconvertis comme banquier ou bijoutier.
Les arabes tout comme les romains n’étaient que des acheteurs.