Libye : Réunion la semaine prochaine à Paris, avec plusieurs pays

Publié le Mercredi 28 Septembre 2016 à 17:28
AFP & ATS - Le chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault, a annoncé mercredi en Conseil des ministres une réunion sur la Libye la semaine prochaine à Paris avec plusieurs représentants de pays de la région parmi lesquels l'Egypte, a indiqué le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll.

"Jean-Marc Ayrault a indiqué qu'il réunirait un certain nombre de pays la semaine prochaine - l'Egypte, le Qatar, les Emirats arabes unis, la Turquie - pour voir comment on fait avancer l'unité nécessaire en Libye, qui reste l'objectif majeure de la diplomatie française", a indiqué M. Le Foll.

Cette annonce intervient au lendemain d'une rencontre entre le Premier ministre libyen Fayez al-Sarraj et le président François Hollande à l'Elysée.
Les violences en Libye ont fait près de 150 victimes parmi les civils ces derniers mois. L'ONU a dénoncé mardi à Genève une "impasse" politique et appelé les Etats à respecter l'embargo sur les armes.

Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour la Libye Martin Kobler a reconnu une "impasse" devant le Conseil des droits de l'homme. La prise de contrôle des terminaux pétroliers par le général Khalifa Haftar, qui ne reconnaît pas le gouvernement d'union nationale (GNA) est préoccupante.

Le chef de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (MANUL) attend un renforcement du gouvernement et des autres institutions, notamment une armée unifiée qui renforce l'état de droit. Il rejette toute précipitation dans l'accord national qui a donné lieu aux nouvelles autorités, même si le pays reste divisé.

Indication positive, le Premier ministre Fayez al-Sarraj, cité par l'AFP s'est dit prêt en marge d'une rencontre avec le président français François Hollande à constituer un nouveau gouvernement. Mais aussi d'intégrer dans l'armée les forces de Khalifa Haftar.

M. Kobler demande lui un référendum sur le projet de Constitution. Il va tenter de discuter dans les prochains jours avec la dizaine de membres de l'Assemblée qui boycottent le processus.