L’Egypte mène l’enquête, et Interpol en a informé la Jordanie

Publié le Mardi 08 Septembre 2009 à 12:11
alarabalyawm - Le gouvernement jordanien a exclu avoir fait rapatrier des citoyens jordaniens accusés par les autorités égyptiennes d’avoir constitué un réseau de trafic d’organes humains, prélevés sur des citoyens jordaniens en Egypte et vendus à des fortunés arabes contre des sommes atteignant 30 milles dollars, pour le seul rein.

Nabil Cherif, ministre d’Etat jordanien, chargé de la Communication et de l’Information, a déclaré que "le gouvernement ne s’est fait livrer aucun de ses citoyens, qu’ils soient accusés ou victimes dans cette affaire. La Jordanie n’a également pas reçu une réponse officielle égyptienne sur cette affaire, mais elle s’est fait transmettre un rapport d’Interpol selon lequel, les autorités égyptiennes ont arrêté un groupe de Jordaniens impliqués dans un trafic d’organes humains prélevés sur des victimes jordaniennes alitées dans les hôpitaux égyptiens, pour les vendre sur le territoire égyptien à des Arabes de diverses nationalités".

Le ministre jordanien a ajouté que "son gouvernement a proposé à l’Egyte de dépêcher des agents jordaniens pour participer à l'enquête", précisant qu’aucune réponse ne lui est parvenue, à ce sujet.

Les journaux égyptiens "Al-masri al-Yaum" et "al-Wafd" ont publié il y a deux jours une information selon laquelle, "les autorités égyptiennes avaient procédé à l’arrestation de 5 Jordaniens et 5 Egyptiens et que les brigades de sûreté de l’Etat ont appréhendé un réseau de Jordaniens qui achètent des organes auprès de citoyens jordaniens, après les avoir entraîné en Egypte". La police égyptienne a surpris un certain nombre de personnes résidant dans une même maison, qui attendaient leur rôle pour vendre leurs reins.