Le Sénat américain autorise une frappe armée en Syrie

Publié le Jeudi 05 Septembre 2013 à 09:36
Vladimir Poutine et Barack Obama sont en froid à cause du différend sur la Syrie. Reuters - Le différend entre Barack Obama et Vladimir Poutine sur le dossier syrien risque de reléguer au second plan l'ordre du jour économique du sommet du G20 qui s'ouvre jeudi à Saint-Pétersbourg en Russie.

Les dirigeants des pays principaux pays industrialisés et en développement ont prévu d'avancer sur la croissance, les échanges commerciaux, la transparence bancaire et la lutte contre la fraude fiscale. Les pays membres de ce club représentent deux tiers de la population mondiale et 90% de la richesse créée sur la planète.

Ces pays ne sont pas forcément d'accord sur les conséquences à tirer de la crise des devises sur les marchés émergents ou de la décision de la Réserve fédérale des Etats-unis de mettre fin à son programme de soutien à l'économie américaine.

Mais, par comparaison, les positions sur ces sujets semblent moins difficiles à rapprocher que celles de Vladimir Poutine et de Barack Obama sur la nécessité d'une intervention en Syrie, alors même que ce dossier n'est pas officiellement à l'ordre du jour. Le président russe comme le président américain ont donné de la voix dès mercredi sur ce sujet.

Barack Obama a profité d'une escale en Suède sur la route du G20 pour à nouveau défendre son projet d'intervention contre le président syrien Bachar al Assad, coupable à ses yeux d'avoir utilisé des armes chimiques contre son peuple le 21 août dans la plaine de la Ghouta près de Damas.
La communauté internationale ne peut pas rester silencieuse face à la "barbarie" de l'attaque au gaz neurotoxique du 21 août, a déclaré Barack Obama selon qui "le monde a fixé une ligne rouge" contre l'utilisation des armes chimiques.

Parallèlement, la commission des Affaires étrangères du Sénat américain a adopté un projet de résolution autorisant l'usage de la force armée en Syrie, mais de manière plus limitée que ce que demandait Barack Obama.

Vladimir Poutine a pour sa part déclaré qu'un feu vert à une intervention donné par le Congrès américain sans vote d'une résolution au Conseil de Sécurité des Nations unies serait un acte d'"agression".

Le président russe, qui n'a pas exclu de soutenir une action militaire qui aurait obtenu l'aval du Conseil de sécurité, a accusé le secrétaire d'Etat américain John Kerry de mentir en minimisant la place d'Al Qaïda au sein des insurgés qui se battent contre Bachar al Assad.


 

Commentaires 

 
#2 Globalarium : Bagdad - Le Caire- Damas
Ecrit par lejournaldepersonne     06-09-2013 05:10
Globalarium : Bagdad - Le Caire- Damas
lejournaldepersonne.com/.../...
Si l'Amérique le décide. Le reste du monde se suicide.
Parce que cette énorme puissance n'a pas d'alliés mais seulement des laquais.
Quand elle se leurre, ce sont les autres qui meurent... Parce que tout le monde attend ses faveurs et défend sa couleur... la couleur de l'argent... l'argent qui règne en infiltrant le monde avec ses agents doubles... ses agents troubles.
L'Amérique on la suit, ou on la subit. Il n'y a pas d'autre alternative : c'est l'éternelle cigarette du pendu, qui permet aux uns et aux autres de reculer l'échéance sans connaître la délivrance.
Qui n'a pas encore signé le pacte avec le diable ?
C'est le moment où jamais pour tous ceux qui se veulent ses plus dignes héritiers.
Il paraît qu'ils ont déjà signé. Et qu'ils sont toujours bien disposés pour saigner pour la survie de leur nouvelle planète bleue nuit. Le capitalisme et l'impérialisme réunis, n'ont pas fini de vider de leur substance, toute poche de résistance. Hier, Bagdad, aujourd'hui le Caire et demain Damas.
Trois ignobles mensonges pour nous signifier que le monde n'appartient plus qu'à quelques uns : les plus riches qui ne cessent de s'enrichir et nous faire fléchir devant une éventuelle troisième guerre.
Bagdad et ses armes de destruction massive... Le Caire et son général Al-Sissi qui font comme si l'Égypte s'en est sortie, en oubliant de dire que l'armée, toute l'armée est financée et influencée par son oncle d'Amérique; qu'elle a beau crevé l'abcès intégriste, elle ne pourra jamais prétendre à quelque intégrité. Son antinomie ne favorisera pas son autonomie. Force subalterne dirigée par des subalternes
Et demain ? Damas qu'on veut passer à l'as...Sous prétexte d'utilisation d'armes de destruction chimique.
Après demain, on dira qu'on s'est tout de même débarrassé d'un tyran. Qu'à toute chose, malheur est bon... mon cul!
Je dis : NON, parce qu'il n'y a pas plus grand malheur qu'un leurre collectif, conçu comme arme de destruction idéologique.
Une mauvaise idée qui traîne et entraîne tous ceux qui sont politiquement à la traîne. Nous avons armé les rebelles. Mais cela n'a pas suffi. Nous nous apprêtons donc à désarmer les forces qui ne sont pas sous notre tutelle.
Qui sommes nous donc ? Des terroristes... rien que des terroristes qui sont prêts à tout au nom de la vérité, pour faire valoir leurs intérêts.
Je m'adresse à tous les internautes qui ont élevé la voix comme un seul homme pour dire NON, qu'ils ont beau crier, ils n'inverseront pas la tendance ...

Parce que le NET quoi qu'on en dise... est soumis à leur planète... camarades, on va bientôt découvrir toute l'étendue de notre illusion :
Nous ne sommes que des épiphénomènes...
 
 
+2 #1 Pays / Coalition de voyous!!!
Ecrit par mor-ozetazuni     05-09-2013 10:31
Bombarder et tuer est plus facile pour eux que pour...Bachar Al Assad lui-meme!

Criminels de guerre, voila qui ils sont.
 
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