La réconciliation achoppe, et des factions pensent à l’alternative à Gaza

Publié le Jeudi 26 Juin 2014 à 16:27
Des factions palestiniennes pensent à l'alternative pour Gaza, en cas où la réconciliation tourne au fiasco. Des tractations sont en cours ces jours-ci entre des factions palestiniennes à Gaza et au-delà sur l’avenir de la bande de Gaza, en cas d’échec du gouvernement d’unité nationale. Ces concertations visent à rechercher l’alternative idoine pour assurer la gestion de Gaza, dans le cas où la réconciliation palestinienne, conclue en avril dernier entre Fatah et Hamas, tourne au fiasco.

Selon des sources dignes de foi, citées par al-Quds press, ces tractations interviennent suite à l’achoppement grandissant du gouvernement de Rami Hamdallah, dans la mesure où aucun dossier de la réconciliation n’a été réglé. "Le gouvernement de consensus n’a pas assumé ses responsabilités et a pris des mesures qui consacrent la division, ayant apparu pendant la crise des salaires", soulignent les mêmes sources, reprochant au gouvernement "de céder aux pressions internationales" à ce sujet.

Les mêmes sources ont ajouté, sous le sceau de l’anonymat, que jusqu’à présent la simple unification des institutions, et l’arrivée des ministres de Cisjordanie à leurs départements à Gaza, n’ont pas eu lieu.

Le mouvement de résistance, Hamas, a considéré que "les dernières mesures du gouvernement d’union nationale, sur la discrimination entre fonctionnaires, confirment qu’il est le prolongement de l’ancien gouvernement de Ramallah et consacre la division".

Hamas a exprimé, par la voix de son porte-parole, Sami Abou Zohri, sa consternation envers l’attitude du gouvernement envers la crise des salaires, et ses manquements en la matière, bien que le gouvernement qatari se soit engagé à fournir une assistance financière au budget de l’autorité palestinienne.

La réconciliation palestinienne a été fragilisée d’emblée par la crise des salaires. Le gouvernement de consensus national n’a pas daigné payer les salaires des fonctionnaires de Hamas.

Le mouvement de résistance islamiste, alors au pouvoir, était incapable de payer régulièrement ses fonctionnaires.