France : Assassinat d’un couple de policiers revendiqué par Daesh

Publié le Mardi 14 Juin 2016 à 10:40
Reuters - Un homme a tué lundi soir à l'arme blanche un commandant de police et sa compagne à Magnanville (Yvelines), lors d'une attaque revendiquée par l'Etat islamique (EI) et considérée comme un "acte terroriste" par le gouvernement français.

"Un acte terroriste abject a été commis hier à Magnanville", a déclaré le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve à l'issue d'une réunion de crise autour du président de la République François Hollande et du Premier ministre Manuel Valls.

L'attaque a été revendiquée par l'organisation Etat islamique (EI) via son agence Amak.
"Source de l'agence Amak: un combattant de l'Etat islamique tue un responsable adjoint du commissariat de la ville des Mureaux et sa femme", peut-on lire sur son site internet.

Selon des sources policières et judiciaires, l'assaillant s'appelle Larossi Abballa, un homme de 25 ans qui avait été arrêté en 2011 et condamné en 2013 à trois ans de prison dont six mois avec sursis dans le cadre du procès d'une filière d'acheminement de djihadistes vers le Pakistan.
Il faisait depuis l'objet d'une surveillance et était connu de la justice pour des actes de délinquance, a-t-on précisé.

Son nom apparaît dans une instruction en cours, comme appartenant à l'entourage d'un homme parti en Syrie, mais il n'était pas considéré comme menaçant, dit-on de source proche du dossier.

Une enquête a été confiée à la Sous-direction anti-terroriste (SDAT) et la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI).

Le commandant de police du commissariat des Mureaux, âgé de 42 ans, a été tué de neuf coups de couteau à l'abdomen lundi soir devant son domicile à Magnanville, à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Paris. 

Une enquête a été confiée à la Sous-direction anti-terroriste (SDAT) et la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI).

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a déclaré mardi devant le commissariat de police des Mureaux (Yvelines), où travaillait le commandant, que l'enquête "se poursuit et doit conduire à de nouvelles interpellations".

De source judiciaire, on souligne que des perquisitions sont en cours, notamment au domicile de l'assaillant, et que "beaucoup de choses sont en cours d'analyse", dont des messages postés sur plusieurs réseaux sociaux par le meurtrier (…).

Le commandant de police du commissariat des Mureaux, âgé de 42 ans, a été tué de neuf coups de couteau à l'abdomen lundi soir devant son domicile à Magnanville, à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Paris.

Le policier avait auparavant travaillé au commissariat de Mantes-la-Jolie, commune où habitait Larossi Abballa, a déclaré Michel Lebouc, maire de Magnanville.

L'assaillant s'est ensuite retranché au domicile du policier, où il a été tué lors d'une intervention du Raid, unité d'élite de la police. Le cadavre de sa compagne âgée de 36 ans, secrétaire au commissariat de police de Mantes-la-Jolie, a été retrouvé à l'intérieur de la maison.

Un enfant de trois ans a été récupéré choqué mais indemne dans la maison, a dit le procureur de la République de Versailles, Vincent Lesclous.

Le Raid a essayé de négocier avec l'assaillant avant de décider d'intervenir, a expliqué le porte-parole du ministère de l'Intérieur Pierre-Henry Brandet.

La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête compte tenu de la cible, du mode opératoire et des propos tenus pendant la négociation avec le Raid, a-t-on appris de source judiciaire.

Bernard Cazeneuve a indiqué que le procureur de Paris, François Molins, s'exprimerait sur le dossier.

 

Commentaires 

 
+1 #1 Lâche massacre
Ecrit par Ben Whirlpool     14-06-2016 18:31
Ce lâche massacre, commis sous les yeux d'un enfant, appelle vengeance.
Le silence assourdissant des musulmans "modérés", pourtant si prompts à manifester lorsqu'on "caricature" leur "prophète", si rapide à crier aux discriminations et à l'"islamophobie", montre assez quels sont les camps en présence.
Après nous avoir chassé pour "s'autodéterminer", des individus issus des populations anciennement colonisées viennent tenter de faire la loi chez nous. Qu'ils craignent la colère du peuple !

"Ils viennent jusque dans nos bras

Egorger nos fils et nos compagnes !

Aux armes, citoyens !
"
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