Daesh chassé de la moitié de Raqqa, 29 civils tués

Publié le Jeudi 27 Juillet 2017 à 09:55
AFP & leparisien.fr - L’alliance de combattants kurdes et arabes soutenue par les Etats-Unis a réussi à chasser les djihadistes de Daech de la moitié de leur bastion syrien.
 
Vingt-neuf civils ont été tués mercredi dans une série de frappes aériennes de la coalition internationale contre Raqqa, le bastion syrien du groupe Etat islamique, qui en contrôle toujours la moitié, a annoncé l'Observatoire des droits de l'Homme (OSDH).
 
«Au moins huit enfants figurent parmi les morts», a déclaré le chef de l'OSDH Rami Abdel Rahman, selon lequel les Forces démocratiques syriennes (FDS), l'alliance de combattants kurdes et arabes soutenue par les Etats-Unis, «contrôlent maintenant 50% de la ville de Raqqa malgré la farouche résistance de l'EI».
 
Moins de deux mois après être entrée dans la ville, l'alliance de combattants kurdes et arabes soutenue par les Etats-Unis a réussi mercredi à chasser les djihadistes de l'Etat islamique de la moitié de leur bastion syrien de Raqqa. Les FDS mènent depuis huit mois une offensive en vue de s'emparer de la capitale auto-proclamée de Daech, où elles ont pénétré le 6 juin, puis pris le contrôle de plusieurs quartiers jusqu'à se rapprocher du centre-ville.
 
L'opération des FDS est appuyée par des frappes aériennes de la coalition internationale anti-djihadistes menée par les Etats-Unis. Des membres des forces spéciales américaines leur apportent aussi leur aide dans la ville. Les hommes de Daech opposent toutefois une farouche résistance, en ayant recours notamment à des bombes, des engins piégés et des drones munis de charges explosives. Les djihadistes s'en prennent également aux civils pris au piège des combats, menaçant ceux qui tentent de fuir la cité.
 
Mi-juillet, le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) affirmait que les stocks en eau, médicaments et autres produits essentiels s'amenuisaient dans la ville. La situation humanitaire «se détériore rapidement», avait-il mis en garde. Selon les Nations unies, il resterait encore entre 20 000 et 50 000 civils pris au piège dans la ville.